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Extrait du texte « Notre réponse révolutionnaire à la crise » présenté au congrès du NPA par la position 4
« La surexploitation des femmes doit aussi être un axe d’intervention principal dans notre combat. Si d’un côté les femmes sont entrées massivement sur le marché du travail, la division sexuelle des métiers reste très marquée et les femmes — notamment les immigrées avec ou sans papiers — sont majoritaires dans les emplois sous-qualifiés, précaires et à temps partiel imposé. Le patronat joue sur cette division qui lui permet d’avoir une main-d’oeuvre particulièrement précaire et corvéable. Les femmes subissent aussi une situation d’inégalité sur le plan des tâches domestiques : en moyenne, pour un couple où les deux partenaires travaillent à temps complet, elles fournissent près de quatre heures de travail contre deux heures et quart pour les hommes. La lutte pour l’égalité homme-femme dans le travail, pour la mise en place de structures telles que des restaurants collectifs, l’ouverture massive de crèches, permettra d’inclure davantage de travailleuses dans notre combat. »