Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Manu Bompard - Macron veut faire les poches aux Français ! (14/04)
- Eric Coquerel : "On n’est pas sorti de l’auberge... financière, budgétaire" (14/04)
- "Le rêve génocidaire démentiel d’Israël devient réalité" - Chris Hedges (14/04)
- Tarifs douaniers : Trump déclare la guerre économique au reste du monde (13/04)
- Tarifs douaniers : Trump déclare la guerre à la Chine et au monde - Ali Laïdi (13/04)
- Le mouvement ouvrier et la condamnation de Marine Le Pen (13/04)
- Bétharram : Deux témoins clés ont affirmé que Bayrou savait ! (12/04)
- Notre morale est notre révolution. Extrait d’un recueil de textes de George Habash (12/04)
- Cérémonie d’ouverture des JOP de Paris. Récit d’une lutte victorieuse des danseurs et danseuses (12/04)
- Fanon, film de Jean-Claude Barny (12/04)
- Onze points sur la guerre commerciale de Trump, par Michael Roberts (12/04)
- Guerre par procuration : une enquête montre le rôle central des Etats-Unis en Ukraine (12/04)
- Un étudiant condamné pour avoir occupé un amphi de la Sorbonne pour la Palestine : soutien à Luiggi ! (12/04)
- Le PCF et le marxisme (1960-1980). Deuxième partie : l’économie marxiste (11/04)
- Palestine, 1947-1949 : la guerre de l’histoire. À propos du livre d’Ilan Pappé (11/04)
- Trump réinvente le capitalisme guerrier (11/04)
- Université : trouver un second souffle pour la mobilisation dans les facs (11/04)
- IA générative : une nouvelle phase de l’exploitation capitaliste ? (11/04)
- Non au licenciement de Louis-Philippe, délégué du personnel CGT (10/04)
- Un mois de grèves et de luttes : Mars 2025 (10/04)
- Quelle riposte efficace contre Trump ? (08/04)
- Le temps des pervers : une épidémie de burn out (06/04)
- Manif pour presque tous - La chronique de Pierre-Emmanuel Barré (06/04)
- "C’est un acharnement", le long combat judiciaire de deux veilleurs de nuit du Palais Galliera contre la Ville de Paris (06/04)
- Nathalie Saint-Cricq, un problème (communiqués) (05/04)
CONTRE l’expulsion des Sciences Humaines du bâtiment B à CAEN !

Le « bâtiment B », fief des Sciences Humaines à CAEN, est en désamiantage depuis le début de l'année. Le président Pierre Denise lui prépare un futur pour le moins curieux...
Lundi 30 janvier, 200 étudiant-e-s, enseignant-e-s et salarié-e-s se sont invités au cocktail de bonne année organisé par la présidence de l'Université en l'honneur de ses investisseurs, pour protester contre leur projet de réhabilitation du bâtiment Lettres. Voté en juillet dernier par le Conseil d'Administration, sans concertation avec les responsables de l'UFR (Unité de Formation et de Recherche) et les syndicats de l'université, ce projet consiste à :
-
Remplacer la BU (Bibliothèque Universitaire) HSS (Humanités et Sciences Sociales) par une cafétéria : l'absorption donc de la BU au sein de la BU Droit-Lettres, qui ne contient pas assez d'espace ni pour les 40 000 ouvrages, ni pour les étudiant-e-s de l'UFR HSS (40% des effectifs du campus 1) ; la parenthèse (cafétéria actuellement) deviendrait un hall pour la BU Droit-Lettres.
-
Installer le CEMU (Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire), de la DEVE (Direction des Études et de la Vie Étudiante) et de la DIL (Direction de l'Immobilier et de la Logistique) en lieu et place des anciennes salles de TD. Les salles de TD seront reconverties en salles d'examen cloisonnables de 250 places. Les filières anciennement abritées au bâtiment Lettres resteront éclatées sur le campus comme c'est le cas actuellement.
-
Numériser les livres, les cours, plus de présentiel. Les TD surchargés c'est le présent, l'avenir c'est pas de TD du tout !!
Viennent s'ajouter à la colère contre ce projet, celle contre les fusions d'UFR amorcées à Caen il y a deux ans, conséquence de la loi LRU de 2007 - Loi relative aux libertés et responsabilités des universités - qui dégage l'État de ses responsabilités financières forçant les Universités à se financer auprès des entreprises (les « partenaires publics-privés » ou PPP), entraînant l'endettement progressif des petites Universités de province comme la nôtre.
Ainsi pour faire des économies sur notre dos, la présidence a :
-
instauré les sélections en master pour pallier au nombre croissant de demandes ;
-
licencié une vingtaine de personnels administratifs depuis l'intégration de l'UFR Histoire au sein de l'UFR HSS en 2015 portant à deux le nombre de secrétaires pour tout l'UFR ;
-
exigé des justificatifs de revenus pour les aspirants doctorants : pas d'argent, pas d'diplôme.
Le message de la présidence est clair, les Sciences Humaines ne sont plus assez rentables pour « l'Université de demain » qui a besoin d'entreprises pour investir.
Nous ne nous laisserons pas faire !
Contre la dégradation de nos conditions d'études et de travail nous exigeons :
-
de la présidence une VRAIE réhabilitation de notre bâtiment B avec la BU dedans et les administrations dehors : un bâtiment fait pour étudier !
-
De l'État, un réinvestissement à hauteur des besoins, de la licence au doctorat, nos études ne sont pas à vendre aux « PPP » !
Pour une université ouverte à tou-te-s, gratuite, critique et auto-gestionnaire !