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Des Assemblées générales interpellent l’intersyndicale nationale
La colère monte contre la stratégie de l'intersyndicale nationale qui consiste en des journées d'action dispersées, et qui refuse donc d'appeler à la grève et aux blocages jusqu'au retrait. L'intersyndicale nationale ne soutient même pas les grèves reconductibles. Elle ne dit pas un mot sur l'odieuse répression de la grève et des blocages. Berget et Martinez ont tiré une balle dans le dos des grévistes de l'éducation nationale en demandant que le bac se passe normalement...
Motion de l'AG de l'université de Dauphine (environ 200 étudiant.e.s et personnels)
L'Assemblée générale du 21 mars 2023, réunissant près de 200 personnes, étudiant·e·s et personnels a voté la motion suivante.
Depuis plus de 2 mois, nous nous battons contre une réforme des retraites injuste et inutile, à Dauphine comme ailleurs. Le mouvement est fort et durable, avec des secteurs essentiels dans lesquels les salarié·es sont particulièrement déterminés (raffineries, énergie, ramassage des ordures). Dans de nombreuses universités, le mouvement s’intensifie, et nous sommes de plus en plus déterminé·es à obtenir le retrait de cette réforme.
L’utilisation du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites devant une assemblée nationale de plus en plus défiante de Macron et son gouvernement, et une motion de censure qui ne passe pas à 9 voix près montrent la grande faiblesse du gouvernement actuel.
Il nous faut construire un mouvement de grève reconductible dans un grand nombre de secteurs centraux pour bloquer l’économie, seule manière de faire entendre l’avis majoritaire après le passage en force que constitue le 49.3. À notre échelle, dans l’ESR, et plus particulièrement à Dauphine, il nous faut aussi apporter notre pierre.
Ce pouvoir affaibli utilise, comme à son habitude, une répression policière d’une violence insupportable. Nous ne pouvons pas tolérer cela ! Les images sont effroyables, et le pouvoir veut faire taire toute contestation à coups de matraques.
Notre mouvement, nos manifestations sont légitimes et il nous faut les amplifier pour opposer aux coups de la police, le nombre dans la rue.
Plus largement, la mobilisation dans l’ESR est l’écho des conditions de travail dans la fonction publique qui sont de plus en plus difficiles. Les frais de scolarité augmentent, les postes se raréfient en plus d’être mal payés, le travail gratuit s’accroît, la précarité étudiante et du personnel explose, les dotations aux établissements et aux laboratoires sont de moins en moins pérenne.
Notre système de retraites est lié si profondément à notre modèle de société que l’ensemble de nos revendications, y compris les plus sectorielles, résonnent en opposition à la violence libérale de la macronie. Nos revendications sont à la fois des solutions aux problèmes qu’on rencontre dans l’ESR et des solutions pour le financement du système de retraite amélioré qu’on exige.
- La retraite à 60 ans maximum !
- La semaine de 32h !
- L’égalité salariale femme-homme !
- L’augmentation de tous les salaires, en net, en brut, et en “super brut” !
- La réinternalisation des services sous-traitants à l’université (ménage, sécurité, etc.) !
- La fin des systèmes de primes et l’intégration des montants des primes dans les grilles de traitement indiciaires !
- Un véritable salaire étudiant reconnaissant leur statut de travailleur·es en formation, pour lutter contre la précarité et favoriser la réussite académique !
- Le CROUS à un euro pour toutes et tous les étudiant-e-s !
- La construction des universités manquantes et le recrutement des personnels titulaires nécessaires, de sorte à pouvoir se débarrasser définitivement des aberrations que sont Parcoursup et Mon Master !
Nous appelons à nous mettre en grève reconductible à partir de mercredi 22 jusqu’au retrait de la réforme. Nous appelons à une assemblée générale mardi 28 mars pour décider de la reconduction.
Nous appelons à annuler les cours les jours de grève et évidemment ne pas comptabiliser les absences des étudiant-e-s.
Nous exigeons l’arrêt de l’utilisation de la violence policière pour faire taire un mouvement légitime.
Nous demandons à l’intersyndicale nationale d’appeler clairement, à partir de jeudi, à la grève et au blocage jusqu’au retrait de la réforme.
Nous appelons l’intersyndicale nationale à soutenir les secteurs qui sont déjà en grève reconductible et qui subissent la répression.
Déclaration de l’AG interpro de Bagneux du lundi 20 mars (environ 60 personnes)
Nous souhaitons que l'intersyndicale nationale appelle clairement à partir de jeudi, à la grève et au blocage jusqu'au retrait de la réforme.
Nous appelons l'intersyndicale nationale à soutenir les secteurs qui sont déjà en grève reconductible et qui subissent la répression.
Motion adoptée lors de l'Assemblée générale des personnels du lycée professionnel Théodore Monot de Noisy le Sec le mardi 21 mars
Les personnels du lycée professionnel Théodore Monod de Noisy-le-Sec réunis en assemblée générale demandent à l'intersyndicale d'appeler clairement à la grève générale à partir du jeudi 23 mars jusqu'au retrait de la contre-réforme des retraites.
L'assemblée générale demande à l'intersyndicale de financer les caisses de grèves locales afin de permettre au maximum de monde de se mobiliser et de gagner face au gouvernement.
Notre motion de censure à nous c'est la grève