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CPN des 16 et 17 novembre - Explication de vote

Par Élus TC au CPN (30 novembre 2013)
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Nous sommes atterré-e-s par le comportement du noyau dur de la direction du parti. Après avoir accepté, samedi à 22h, d’enlever un passage explicite sur le « gouvernement anti-austérité », elle a refusé tous les amendements proposés, en commun, par les camarades de la Y et de la Z. Des camarades de la X ont voté contre leur conviction pour maintenir l’unité de la fraction majoritaire, qui théoriquement n’existe pas. Il ne fallait surtout pas voter avec le « diable ». Ce sont des procédés politiciens qui transforment le CPN en un théâtre où des positions de fond sont défendues pour la forme et mais où priment les intérêts d’appareil. Il faut d’urgence rompre avec ces très mauvaises pratiques.

Le CPN avait pourtant débuté sous de bons auspices. Nous avions raison de manifester le 2 novembre à Quimper, à l’appel des collectifs de salariés en lutte. Il ne fallait pas déserter le terrain d’une manifestation que le patronat a tenté de récupérer pour y défendre ses propres intérêts. Il ne fallait pas participer à l’opération de diversion de la « contre-manif » de Carhaix qui réunissait principalement les appareils syndicaux, en soutien critique au gouvernement. Malheureusement, cette éclaircie n’a pas dissipé le brouillard politique. Notre orientation ne peut pas se résumer à manifester partout avec n’importe qui, car le risque est grand d’alimenter la confusion et l’incompréhension de notre politique. 

Non, il ne faut pas rallier la manifestation patronale du 30 novembre à Carhaix, appelée par le collectif « Vivre, décider, et travailler en Bretagne ». Il faut aider à la constitution d’un pôle ouvrier indépendant, et chercher à construire un bloc avec les petits paysans et les travailleurs indépendants. Nous devons au maximum peser pour que ce pôle appelle le 30 à une manifestation distincte de celle impulsée par les patrons. C"est difficile, mais nous devons éviter le double écueil du ralliement pur et simple à la manif patronale et de l"attentisme.

Sur la manif du 1er décembre, l’essentiel est de nous démarquer clairement de l’orientation du FDG. C’est la condition que nous devons nous donner pour y participer. Alors que le gouvernement a lancé une opération d’enfumage avec la « remise à plat » de la fiscalité, Mélenchon veut faire de la « révolution fiscale » l’axe central de sa manif. C’est une diversion que nous devons dénoncer, tout en proposant l’organisation d’une manifestation centrale contre les licenciements et pour la réquisition des entreprises qui ferment ou licencient. Au CE du lundi 25/11, une courte majorité (autour de la Y et de la Z) s"est dégagée contre la participation du NPA au carré de tête de la manif. C"est une décision importante. Il faudrait aussi un profil clairement délimité sur les axes politiques qu"on met en avant.

Un aspect positif de ce CPN est le travail en commun que nous avons pu réaliser avec les camarades de la Y et du CCR. Alors que nous sommes capables de proposer une alternative commune à la politique de la X, la logique voudrait que nous nous organisions tous ensemble dans un courant pluraliste, afin de se doter des moyens organisationnels pour gagner la majorité dans le parti. Il est dommage que la direction de la Y refuse pour le moment d’ouvrir son courant en formation à celles et ceux qui défendent depuis le début du NPA la nécessité d"une grande tendance révolutionnaire pluraliste. Il est pourtant urgent de regrouper l’ensemble des camarades du parti qui veulent réorienter le NPA sur des bases révolutionnaires.

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