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Aulnay en grève : vers la convergence pour gagner!
Un rassemblement de soutien avait lieu sur le site de PSA ce mardi 5 février
« Camarades d’Aulnay, ne vous laissez pas faire ! » Ce mardi 5 février, parmi plusieurs centaines de personnes, une ancienne salariée de PSA Melun était venue manifester son soutien aux ouvriers du site d’Aulnay, en grève reconductible depuis le 16 janvier. Le site de Melun a fermé et plusieurs centaines de travailleurs se retrouvent au RSA avec 328 euros par mois pour vivre. Déterminés, combatifs, organisés, les grévistes d’Aulnay n’entendent pas « grossir les rangs de Pôle Emploi ». Ils subissent pourtant des pressions et des intimidations de toutes parts : patrons, gouvernement et médias, s’en donnent à cœur joie pour tenter de les diviser et de les déstabiliser, par l’insulte, la calomnie, la répression et la criminalisation. Ce 5 février, ils ont appris que six d’entre eux étaient convoqués par le sûreté territoriale ; quatre ont été mis à pied.
« Quand on est de gauche, a lancé un des intervenants à l’adresse du gouvernement, on est du coté des ouvriers, pas du côté des patrons, pas du côté de ceux qui veulent criminaliser les grévistes ». Ont apporté leur soutien Olivier Besancenot, Nathalie Arthaud, Marie Georges Buffet et Pierre Laurent, ainsi que Martine Billard pour le PG, Aline Archambaut, sénatrice EELV, et des élus locaux de gauche. Parmi de nombreuses délégations venues témoigner leur solidarité (Renault, Goodyear, Virgin, Air France, Prestalis, Faurecia…), Xavier Mathieu a rappelé que ce sont les ouvriers qui font tourner les usines, pas les patrons, que ce sont les patrons qui coûtent cher, pas les ouvriers.
Conscients que leur lutte, si elle reste isolée, perdrait ses chances de gagner, les travailleurs mobilisés se sont adressés aux autres secteurs en lutte, mais aussi à tous ceux qui entendent combattre contre « les accords de la honte », sur la sécurisation de l’emploi et la compétitivité, qui sont un chantage monstrueux à la résignation et à la dégradation des conditions de travail. Ils appellent à populariser la grève, à la soutenir financièrement et à défendre « l’idée que c’est tous ensemble qu’il faut lutter ». « Renault, PSA, mêmes patrons même combat ! » entendait-on parmi les slogans.
Ce rassemblement, après le meeting à Sciences Po contre les licenciements et pour la convergence des luttes le 24 janvier et le rassemblement du 29 au ministère du travail, est un nouveau pas vers la convergence auto-organisée. Ensemble, interpellons les syndicats qu'ils prennent en charge le combat contre l’accord flexisécurité. Adressons-nous aux directions syndicales pour préparer à tous les niveaux une grande manifestation nationale contre les licenciements !
Pour la poursuite de la convergence des luttes, prochain rendez-vous :
Rassemblement le 12 février devant le siège de Goodyear !
















