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Déclaration de Jean-Pierre Delannoy, responsable CGT Nord-Pas-de-Calais, candidat pour le « Comité national pourune CGT de lutte des classes » au 49e Congrès confédéral de la CGT
Plus que jamais le combat continue face aux enjeux prioritaires :
retraites, emploi, salaires, régularisation des sans-papiers !
Le 49e congrès vient à peine de se terminer que déjà, dès les premiers jours de janvier, on sent l’empressement des Unions départementales, sous l’impulsion de la Direction confédérale, de vouloir appliquer les décisions du 49e congrès confédéral de Nantes.
Il faut dire que ce 49e congrès aura vécu un moment historique dans l’histoire de la CGT, celui d’une contestation rendue visible au travers d’une candidature émergeant de la base.
Pour éviter que notre candidature ne puisse devenir un point d’appui et d’ancrage et favoriser ainsi l’expression d’une contestation qui couvait déjà depuis une dizaine d’années, la direction confédérale, sous couvert d’une « légitimité » que lui confère le 49ème congrès, pousse les Unions départementales à multiplier les Assemblées générales d’unions locales pour essayer d’imposer ses orientations. Elle avait déjà commencé à les appliquer avant le 49e Congrès qui n’avait visiblement pour but que d’officialiser une démarche engagée préalablement.
On peut néanmoins s’interroger sur cette « légitimité ». En effet, de nombreux délégués avaient été sélectionnés par les fédérations sans respect des propositions des structures de base. Sur 982 délégués, 756 vivaient leur 1er Congrès national. Or pour tous ceux qui l’ont vécu, on connaît la rapidité des décisions à prendre, la complexité du fonctionnement hyper centralisé, les pressions qui s’exercent, le stress qui en découle ! Malgré tout cela, près de 30% des délégués ont voté contre ou se sont abstenus sur les résolutions.
On peut comprendre aussi le souci de B. Thibault de vouloir garder sa matière grise en la personne de J.-C. Le Duigou. Sorti par la porte du Bureau confédéral visiblement pour donner des gages à la contestation qui montait, il rentre par la fenêtre comme conseiller personnel du S/G de la Confédération. Il n’a même plus à s’expliquer sur ses propositions en recul par rapport aux droits sociaux : bonjour le progrès démocratique !
Il est d’autant plus nécessaire pour la direction confédérale de « mettre au pas » les structures de proximité, et de préparer les conditions de nouveaux compromis au nom de l’unité syndicale et alors que se pointent d’importants enjeux nationaux comme les retraites, l’emploi, la mise en cause des services publics, le pouvoir d’achat.
Le premier de ces enjeux, c’est l’avenir des retraites dont les discussions doivent s’engager au printemps 2010. D’ores et déjà, beaucoup de nos organisations syndicales, du Public comme du Privé, exigent de construire sans plus attendre la mobilisation, notamment contre l’idée de la Maison commune des Retraites.
La retraite pleine et entière à 55 ans dans le Privé et le retour aux 37,5 années de cotisations dans le Public et le Privé sont les véritables revendications des salariés.
La contestation, qui s’est exprimée de façon visible lors du 49e Congrès, va légitimer et contribuer à construire une mobilisation nationale et durable avec comme objectif la grève générale. Nous allons défendre ces orientations et proposer des actions dans les différents meeting et réunions régionales que le « Comité National pour une CGT de lutte de classe» va reprendre dès la fin janvier.
Il est urgent de construire des mobilisations dans l’esprit du « Tous ensemble » pour créer un rapport de force et pour gagner ! Nous ne voulons plus des mobilisations épisodiques dont le but est d’adoucir les conséquences du Capitalisme.
Nous n’avons pas vocation à structurer ou à organiser une opposition au sein de la CGT ; nous voulons peser dans les débats pour imposer avec la base une autre orientation et une autre stratégie que celles proposées actuellement par la direction confédérale.
C’est dans ce sens que Jean-Pierre Delannoy a présenté sa candidature au poste de secrétaire général de la CGT. La voie est ainsi tracée pour permettre l’émergence de nouveaux candidats dans le futur. La candidature de Jean-Pierre Delannoy est un point d’appui, un repère qui peut permettre un large rassemblement sur des conceptions de classe et de masse.
Avec la question des retraites, il y a les problèmes de l’emploi et du pouvoir d’achat. 2010, voire 2011 risquent d’être aussi désastreux pour l’emploi que 2009 si nous ne réagissons pas. La revalorisation est notre objectif prioritaire avec notamment la revendication des 300 € pour les actifs comme pour les retraités.
Avec la mobilisation pour les retraites, l’occasion nous est donc donnée d’y associer l’emploi, les salaires, la régularisation des sans papiers. Ces revendications doivent être la préoccupation majeure de toute la CGT.
Sans oublier la lutte contre la criminalisation de l’action syndicale et la défense des services publics…