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NPA: Bilan du CPN de juin 2018
Toujours pas d'orientation majoritaire pour le parti : l'urgence d'une transformation révolutionnaire du NPA
Aucune résolution politique n'a été majoritaire. La crise du parti se prolonge : la plateforme U dirige le parti (via notamment les 3 porte-parole qui portent cette orientation) alors qu'elle est minoritaire. Au nom de l'unité, notre parti n'a pas affronté les directions syndicales qui ont mené une fois de plus la mobilisation dans le mur. Il n'incarne pas une alternative concrète au capitalisme de plus en plus barbare. L'opposition à la plateforme U est balkanisée et sectarisée. Il y a urgence à sortir de cette situation. C'est le sens de l'appel « Impulsons la transformation révolutionnaire du NPA » (https://tendanceclaire.org/article.php?id=1405) lancé par des camarades de 5 plateformes différentes lors du dernier congrès (T, U, V, Y et Z). Notre ambition est forte : créer une nouvelle tendance inclusive qui se donne pour tâche de convaincre une majorité de camarades de relancer le parti sur de nouvelles bases :
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dépasser l'anticapitalisme pour défendre un programme communiste renouvelé, reconnaissant la centralité de la classe ouvrière et de son auto-organisation, intégrant l’héritage du marxisme révolutionnaire, notamment des acquis du léninisme et du trotskysme, mais aussi du féminisme, de l’anti-racisme et de l’écologie
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défendre dans les luttes une alternative à la politique des directions réformistes, qui combine développement de l'auto-organisation et interpellation.
Quelle orientation pour les élections européennes ? Des ambiguïtés restent à lever
Par rapport à la précédente campagne européenne, le texte de la plateforme U comportait des avancées sur la nécessité d'intégrer la rupture avec l'UE dans notre programme. C'est pourquoi nous avons décidé de travailler en commission avec les camarades de la PU et de la PZ. Un certain nombre de nos amendements ont été intégrés, comme la nécessité d'articuler nos revendications à la mise en place d'un gouvernement des travailleurs/ses qui exproprie les capitalistes. Malheureusement, la PZ et une partie de la PU ont enlevé toute référence à la « rupture avec l'UE » dans le texte. En outre, dans la discussion, une partie des camarades de la PU ont expliqué qu'un gouvernement anticapitaliste devrait « rompre avec l'UE », mais ne pas « sortir de l'UE ». Ainsi, la « rupture » signifie pour eux désobéir au sein de l'UE, sans quitter l'UE. Ce discours confus et irréaliste montre que la direction historique du NPA n'a toujours pas tiré les leçons de ce qui s'est passé en Grèce en 2015 : il n'y a pas de troisième voie entre la soumission à l'UE et la rupture/sortie de l'UE. Pour nous, il est essentiel de dire qu'un gouvernement des travailleurs/ses devrait sortir de l'UE et de l'euro, contrôler les échanges extérieurs et la monnaie, tout en cherchant bien évidemment à étendre le processus révolutionnaire à d'autres pays. Nous avons donc maintenu un amendement sur la nécessité d'intégrer la « rupture avec l'UE » dans notre programme : les camarades de la PY et une partie des camarades de la PU l'ont voté, mais malheureusement il a été nettement minoritaire. C'est pourquoi nous nous sommes abstenus sur le texte final présenté par les plateformes U et Z (qu'on peut lire ici : https://npa2009.org/agir/vie-interne/contre-macron-lunion-europeenne-et-leur-monde-pour-une-europe-des-travailleurs-et).
Les camarades de la Fraction l'Etincelle ont présenté une motion courte sur une ligne proche de celle de LO : référence très abstraite à l'Europe des travailleurs/ses, refus de poser la question du pouvoir et de la rupture avec l'UE. De façon incohérente, les camarades de la PZ ont voté ce texte après avoir voté le texte de la PU. Les camarades de la PV (A&R) ont également voté ce texte. Il est vraiment désolant que les camarades de la PV et de la PZ se soient ralliés à une ligne politique aussi sclérosée et abstraite. En 2015, sur la base de l'expérience grecque, nous avions écrit ensemble un texte qui expliquait la nécessité du contrôle des travailleurs/ses sur la monnaie et les échanges extérieurs, et donc la nécessité (c'était implicite) de rompre avec l'UE (https://tendanceclaire.org/article.php?id=780).
Le débat ne fait que commencer sur la question européenne : il doit être approfondi. Le NPA doit aujourd'hui, de façon claire, défendre la rupture anticapitaliste avec l'UE comme perspective stratégique.