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Chronique du Kurdistan [3] : Entre révolution et contre-révolution
Point sur la semaine du 09/08/2015 au 15/08/2015
Précédente chronique : http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=791
« Nous sommes prêts pour la guerre et la paix » : c'est par ces mots que la commandante des YJA-Stars, branche armée féminine du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), répondait aux attaques répétées de l’État turc. Dans la même trempe, Kalkan, membre du comité exécutif du PKK, disait : « nous n'avons pas encore appuyé sur la gâchette ». L’État turc a choisi la guerre et appuie déjà sur la gâchette notamment par le début d'invasion du Rojava (Kurdistan syrien) avec la mise en place de la ligne Mare en riposte aux assemblées populaires qui se déclarent autonomes dans tout le Kurdistan Nord (Kurdistan de Turquie) et des régions entières qui basculent dans une situation révolutionnaire.
Voir le lexique dédié à ces chroniques pour les acronymes, noms de partis, etc.
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=794
La situation en Irak
Le PKK marque sa présence au Kurdistan irakien (Kurdistan sud)
Après le bilan du Shengal, celui de Kirkouk vient ensuite. Cette ville est depuis longtemps disputée entre les forces du gouvernement central et les forces kurdes pour ses ressources pétrolifère. La ville vit avec l'arrivée de Daech la fuite des forces du gouvernement central. Les Peshmergas (force armée kurde irakienne, la plupart aux ordres du PDK) se retrouvèrent seuls face à Daech et mal préparés à une invasion. C'est à ce moment que la guérilla du PKK est intervenue. De l’aveu même des Peshmergas l'intervention des guérilleros fut décisive.
Le prestige du PKK a pris assez d'importance pour qu'un monument aux morts soit érigé à la gloire des Peshmergas et de la guérilla dans la capitale du Kurdistan autonome d'Irak, Erbil. Ce monument commémore les martyrs de l'attaque de l’État islamique sur la ville et le camp de réfugiés de Maxmur à 50 kilomètres au sud d'Erbil où le PKK avait levé une milice populaire de plus d'un millier d'hommes et femmes depuis le camp de réfugiés kurde de Turquie. Ce sont ensuite principalement ces milices qui participèrent à la libération de la ville de Maxmur alors que les Peshmergas s'étaient lamentablement « replié » de cette ville.
Barzani sous pression
Le gouvernement central irakien a dénoncé avec virulence les bombardements de l’État turc, qui continue toujours de façon massive à cette heure, contre la guérilla du PKK au Kurdistan irakien, considérant ces bombardements comme une atteinte à la « souveraineté » de l'Irak.
Barzani et le PDK (Parti Démocratique du Kurdistan, clanique et réactionnaire) sont toujours sur leur position de demander le départ du PKK du Kurdistan irakien. Mais cela sent le fin de règne pour Barzani. Le 19 août, un vote au parlement autonome du Kurdistan irakien pour le reconduire à la présidence aura lieu. Présidence qu'il compte garder alors qu'il n'avait théoriquement le droit qu'à deux mandats. Si Barzani est minoritaire, ou pour être plus concret s'il n'a pas acheté suffisamment de voix de chef de clans, dont les prix ont dû s'envoler après ses déclaration désastreuses sur les bombardements turcs, ce dernier risque d'être mis sous pression avec des élections anticipées. Tic tac tic tac Barzani...
La situation en Syrie
Renforcement du Rojava
La police kurde effectue un véritable travail de consolidation derrière les lignes de front. Et l'ampleur de la logistique mise en place par l’État Islamique apparaît au grand jour. Un tunnel de 600 mètres de long a été découvert sous Tell Abyad entre la Syrie et la Turquie. Cela permettait à Daech d'acheminer discrètement les aspirants au djihad et des armes. Toujours dans la même veine, la police kurde a fait une saisie dans Tell Abyad sur des membres présumés d'une cellule dormante djihadiste. La pêche a été bonne et ils ont fait main basse sur des uniformes militaires turcs et des armes en tout genre.
Les efforts de reconstruction dans les zones sinistrées de Kobani commencent à payer. A la rentrée de septembre, 5 écoles devraient pouvoir rouvrir et 180 nouveaux enseignants ont été formés pour enseigner le kurde. 1 600 personnes seraient retournées dans la ville cette dernière semaine. La ville est considérée comme sûre à présent.
Dans le même temps, le renforcement militaire des YPG/YPJ prend un essor considérable depuis qu'ils ont libéré de nombreuses zones de Daech. En environ 3 mois, le territoire que les YPG/YPJ contrôlent a plus que doublé avec leurs multiples victoires. L'un des résultats positifs est qu'ils ont intégré 4 000 à 5 000 nouvelle recrues dans ce même laps de temps. Parmi les recrues, fait nouveau, on compte de nombreux arabes.
Daech en difficulté dans le Nord-Est syrien
Dans le même temps, Daech gère ses multiples défaites face au Kurdes par une répression accrue dans ses rangs. Le conseil de la charia, instance juridique islamiste, a condamné à mort pour « trahison » 90 djihadistes qui s'étaient repliés face aux YPG/YPJ et alliés à Hassaké. L’hémorragie de désertions que subit Daech ne cesse de s’amplifier depuis la campagne désastreuse de Kobani. En témoigne par exemple la fuite face à la brutalité grandissante du groupe d'un ancien des services secrets de Daech, Abu Ibrahim (voir dans les liens plus bas).
Daech est en situation délicate, et directement menacé par un assaut des YPG/YPJ et leurs alliés sur les villes stratégiques de Al-Hawl et de Shaddadi. Ces villes sont ses derniers bastions dans le nord-est syrien dans le gouvernorat d'Hassaké. Si elles tombent sous les assauts des troupes kurdes, cela aura plusieurs conséquences d'envergure : la perte pour l’État islamique des ressources pétrolifères de la région d'Al-Hawl ainsi que la perte d'une position défensive (la ville est située sur une crête) ; la chute de Shaddadi tout au sud du gouvernorat d'Hassaké ouvrirait la voie aux YPG/YPJ et leurs alliés pour un assaut direct dans le gouvernorat de Deir-Ezzor. Ce gouvernorat est vital pour l’État Islamique car il relie son territoire syrien avec son territoire irakien ; de surcroît la région est riche en pétrole.
Daech a par ailleurs mobilisé des troupes de façon considérable dans le gouvernorat de Deir-Ezzor. Les informations qui nous remontent parlent de plus de 200 kamikazes et Daech mobiliserait son artillerie lourde ainsi que plusieurs milliers d'hommes en vue de défendre le territoire que Daech contrôle.
Le Rojava menacé d'une invasion turc imminente
Le 9 août, le front Al-Nosra, Al Quaïda en Syrie, a annoncé à la surprise générale (ou presque) qu'il se retirait des positions qu'ils occupaient sur la zone tampon que convoite la Turquie. Le 10 août, un convoi de blindés, principalement des chars lourds, a traversé la frontière turco-syrienne en direction d'Azaz, ville stratégique syrienne aux mains des rebelles. Le 11 août, Daech a lancé un assaut massif sur la ville de Mare (ville qui a donné le nom de ligne Mare que la Turquie convoite) ; à l’heure où j'écris ces lignes, Daech a quasiment encerclé la ville qui serait sur le point de tomber. Coïncidence ?
Le 11 août, une organisation dénommée « the Syrian Committee to Replace Currency in Circulation », basée au nord syrien, a déclaré qu'au vu de la chute de la livre syrienne, ils allaient remplacé la monnaie locale par la monnaie turque et ils ont appelé les comités « révolutionnaires » à suivre le mouvement. Dans la foulée, un chef de guerre Turkmène islamiste allié à la Turquie, explique qu'une milice Turkmène a été formée en toute discrétion en Turquie il y a deux semaines. Il ajoute que des troupes turques sont entrées en Syrie et se sont positionnées dans les alentours d'Azaz en vu d'appuyer avec de l'armement lourd une armée de 5 000 « Turkmènes » baptisée « armée de la révolution » pour établir la ligne Mare.
Il n'y a pas de doute sur la vraie cible de la Turquie dans ce qui ressemble de plus en plus à une invasion couplée à une possible tentative d'annexion. Le président turc cache de moins en moins ses ambitions néo-ottomanes. Le Rojava, foyer révolutionnaire le plus avancé dans tout le Moyen-orient, est directement menacé par cette intervention. En témoigne les bombardements turcs acharnés sur le PKK, les nombreux incidents sur la frontière turco-Rojavienne et le soutien indéfectible de la Turquie à Daech.
La Turquie n'a jamais retourné sa veste contre Daech. Elle n'a fait que quelques frappes sporadiques contre Daech sur des positions visiblement désertées par les djihadistes. Sur le millier d'arrestations qu'elle a menées sur son territoire, seulement une centaine concerne des liens supposés avec Daech, et ces personnes furent d’ailleurs très vite relâchées.
La situation en Turquie
« Ne vous mêlez pas à ça, ils sont venus de l'extérieur, c'est l’État qui les a envoyés »
Pendant qu'un ministre turc reconnaissait avoir remis six combattants des YPG au front Al-Nosra les promettant ainsi à une mort certaine et probablement douloureuse tout en interdisant le retour de nombreux corps des YPG/YPJ du Kurdistan de Turquie vers le Rojava (Kurdistan de Syrie), le CHP (Parti démocrate kémaliste, nationalistes de « centre gauche » dans l'opposition) rendait un rapport accablant sur la situation dans la ville frontalière à la Syrie de Adiyaman. La frontière y est qualifiée de « passoire », les mosquées et les cafés de la ville se sont transformés en centres de recrutement pour Daech. Après des prêches enflammés pour le djihad, on se retrouve au cafés pour en discuter.
Les aspirants au djihad achètent leur passage à la frontière 20 livres (environs 6,50 €). Les ambulances rapatrient les blessés de Daech et au retour elles sont remplies d'une cargaison de djihadistes prêts aux combats. Tout cela passe en ce moment, et ce rapport a été rendu public tout récemment. Malgré les multiples plaintes de la population locale, la police participe activement à cette montée djihadiste au point de répondre à une famille : « Ne vous mêlez pas à ça, ils sont venus de l’extérieur, c’est l’État qui les a envoyés ».
Le règne du sultanat
La violence de l'Etat turc et de son modèle autoritaire d’Etat-Nation s'exprime dans toute sa splendeur. La situation dégénère littéralement. Dans ma précédente chronique, j’évoquais des cas de torture, d'arrestations arbitraires et de violences policières. Aujourd'hui la police se macule d'un sang toujours plus jeune en exécutant deux adolescents de 15 et 16 ans. Ils s’appelaient Orhan Aslan et Emrah Aydemir, ils n'avaient pas d'armes, ils étaient juste en train de travailler probablement comme apprentis dans une boulangerie de leur quartier. Une troisième victime non identifiée a été déplacée de la scène de crime dans un quartier voisin.
Toujours dans la même lignée, les vagues d'arrestations continuent. Les arrestations d'élus kurdes sont légions. A Sinark, les co-maires (comme dans la plupart des mairies dirigées par le HDP, Parti démocratique des peuples, mouvement pro-kurde, il y a un co-maire homme et une co-maire femme) et la majeure partie du conseil municipal ont été jetés dans les geôles turques en représailles pour leur déclaration d'auto-gouvernance. Les combats entre la guérilla du PKK et l'armée turque prennent de plus en plus d'ampleur. La guérilla a pris le contrôle de plusieurs axes routiers d'importance au Kurdistan.
Les attentats suicides liés au PKK se sont par ailleurs multipliés. des guérilleros donnent leur vie dans des actions suicidaires appelés auto-sacrifices, comme à Adana dans le quartier général de la police. Deux guérilleros ont ouvert le feu sur les forces de l'ordre sans retour possible. Face aux bombardements lourds des F16 de fabrication américaine, beaucoup choisissent ce mode d'action qui est une sorte de revanche face à l'horreur, le message pouvant être interprété de la façon suivante : vous pouvez utiliser les armes les plus sophistiquées, nous envoyer toutes les troupes gouvernementales et les bombes que vous voudrez, nous aurons toujours le choix de mourir pour nos rêves de liberté.
Des fissures commencent à apparaître dans le soutien que l'appareil militaire américain apporte au gouvernement turc. Les responsables de l'armée américaine en Turquie ont appris sur le tard les bombardements turcs sur les positions du PKK en Irak. Les services secrets turcs ont même sollicité l'armée américaine pour qu'ils balancent les positions du PKK en Irak, ce que les américains auraient refusé. Ils se serait « indignés » face au manque de combativité face à Daech. Il ne s'agit pas de croire que le gouvernement américain lâchera le gouvernement turc pour le PKK mais que l'appareil d’État américain est dans une position de malaise qui le pousse à beaucoup moins collaborer avec l’État turc comme il a pu le faire plein pot par le passé.
KCK : « Le peuple Kurde n’a d'autre choix que l'auto-gouvernance »
Le conseil exécutif du KCK (le groupe des communautés du Kurdistan, émanation du PKK, regroupement large) appelle à la résistance totale face au « génocide culturel » de l’État turc et soutient les déclarations d'autonomie comme celle de Sirnak, Ils rappellent que 80% des gens de langue kurde, arabe, azérie, les Turkmènes, des peuples terekeme, suryani, alévis, et chiites au Kurdistan on voté pour le HDP. Et que la violence d’État s'exerce contre tous les mouvements des minorités, comme pour le leader du HDP qui est lui-même menacé d'une condamnation à plus de 20 ans de prison pour « terrorisme ». Le droit a l'auto-gouvernance et à l'auto-défense, c'est a dire à la démocratie locale et sa défense par des organisations populaires armées, est un droit légitime face à un gouvernement central qui vire à la dictature.
L'appel du KCK date du 13 août. Au soir du 15 août, des dizaines d'assemblées populaires, voire des districts comme à Hakkari, se sont déclarés en état d'auto-gouvernance, c'est à dire d'autonomie vis-à-vis du gouvernement central. Des assemblées populaires, qui regroupent de nombreux élus locaux du HDP mais aussi des ONG, des associations, et des habitants, parlent de la mise en place d'une « auto-gestion ». La question de la résistance armée ne fait plus de doute et l’insurrection gagne du terrain. On peut commencer à parler de situation révolutionnaire dans des pans entier du Kurdistan Nord.
La date du 15 août n'a pas été choisie par hasard. C'est la date anniversaire de la première opération militaire lancée par le PKK contre l’État turc en 1984 et celle-ci fut victorieuse. La guérilla commémore ce 31ème anniversaire avec un enthousiasme renouvelé, alors qu'un nouveau cycle de combats va probablement emporter le Kurdistan dans un nouveau cycle de violences.. et de révolution ?
Situation à l’international
Je reviendrai prochainement sur le traitement médiatique déplorable de la question kurde dans l'espace francophone. En attendant, le temps de presse, il nous faut organiser la résistance là où nous sommes et cela passe par une grande diversité d'actions. Par exemple : informer en faisant connaître les chroniques de la situation. Cela passe aussi par la participation aux manifestations contre la répression de l’État turc, nombreuses et régulières en France. L'organisation d’événements culturels comme l'organisation de concerts de soutien au Rojava pour récolter des fonds pour des campagnes de Crowdfunding (financement participatif), des organisation humanitaires kurdes etc...
Vous pouvez bien sûr donnez vous même des fonds en cliquant sur les liens ci-dessous :
Une campagne de Crowdfunding est organisée pour obtenir 23 000 $ dans l'objectif de réparer un générateur électrique au Rojava :
https://www.indiegogo.com/projects/the-rojava-electricity-project-23k-in-23-days#/story
Campagne de financement participatif pour la reconstruction de Kobani :
Pour en savoir plus (plus bas les site et blog à suivre) :
Sur le renforcement de la guérilla du PKK : des étudiants la rejoignent :
http://anfenglish.com/kurdistan/kurdish-youths-and-university-students-join-guerrilla-ranks
Interview d'une commandante YJA, « nous sommes prêts pour la guerre et la paix » :
http://anfenglish.com/kurdistan/yja-star-commander-we-are-ready-for-both-peace-and-war
Bilan de la coopération PKK, Peshmerga civils :
Sur le refus de la Turquie de rapatrier les corps des YPG/YPJ :
http://anfenglish.com/kurdistan/bodies-of-20-ypg-ypj-fighters-held-at-rojava-border
Sur le recours accru aux attentats suicides par le PKK :
Barzani en difficulté :
Sur Barzani encore, article détaillé
http://ekurd.net/massoud-barzani-and-kurdish-presidential-succession-2015-08-14
600 mètres de tunnel découverts sous Tel Abyad entre la Turquie et les anciennes zones tenues par Daech.
http://www.petercliffordonline.com/syria-iraq-news-5/
Les combattants kurdes se sentent abandonnés par l'Occident :
Sur la France vivier pour l'Etat islamique :
Montée de la violence en Turquie, ambassade et auto-sacrifice :
Sur l’exécution de mineurs kurdes :
http://anfenglish.com/kurdistan/hdp-mp-children-working-at-the-bakery-were-clearly-executed
Sur les poursuites pour torture au Kurdistan Nord :
http://anfenglish.com/kurdistan/hdp-files-an-official-complaint-on-torture-in-yuksekova
Un ministre turc reconnaît avoir fourni les YPG à Al-Nosra :
http://anfenglish.com/news/baluken-ministry-admitted-handing-over-of-ypg-fighters-to-al-nusra
Demande d'explication envers le ministre suite à cet aveu :
http://anfenglish.com/kurdistan/kobane-minister-urges-an-explanation-from-turkey-on-six-ypg-fighters
Sur le début d'invasion turque en Syrie :
http://anfenglish.com/kurdistan/the-first-step-of-the-occupation-plan-turkey-enters-syria
Le responsable turkmène des milices pro-Ankara confirme l'arrivée de troupes turques :
Toujours sur les troupes turques en Syrie qui compteraient environ 600 hommes.
Sur la frontière turco-syrienne qui reste une « passoire »
http://kedistan.fr/2015/08/10/adiyaman-la-frontiere-est-une-passoire-daesh-recrute-en-pleinjour/
Le 9 août, Al-Nosra se retire du nord d'Alep... pour laisser passer les forces turques ?
Changement de monnaie dans le nord syrien :
Confusion sur une déclaration à Sirnak : autonomie ou juste ne pas reconnaître le gouvernement ?
http://anfenglish.com/kurdistan/we-have-not-declared-autonomy-but-we-do-not-recognize-this-state
Monument érigé à la gloire de la guérilla et des Peshmergas :
http://anfenglish.com/kurdistan/monument-for-fallen-guerrillas-and-peshmergas-erected-in-hewler
Quand Daech exécute 90 de ses combattants
http://aranews.net/2015/08/islamic-state-executes-90-of-its-militants-for-escaping-battlefield/
Témoignage d'un espion de Daech qui a déserté :
Appareil militaire américain mal à l'aise vis à vis de la Turquie...
http://finance.yahoo.com/news/us-military-official-were-outraged-141600922.html
Gros coup de filet dans Sirnak :
http://anfenglish.com/kurdistan/large-scale-operation-in-sirnak-targets-co-mayors-and-dbp-executives
Déclaration politique du KCK pour l'auto-gouvernance :
http://anfenglish.com/kurdistan/kck-kurdish-people-have-no-option-but-self-governance
Sur la rebellion de la jeunesse kurde :
Quand la Turquie veut envoyer des djihadistes en Crimée :
Dossier des femmes kurdes sur la situation :
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/Fichier%20d'information%20de%20fond%20de%20KJK.pdf
Sur le renforcement des YPG avec l'arrivée 4 à 5000 recrues :
http://ekurd.net/syrian-kurds-gain-more-ground-from-is-2015-08-14
Le Kurdistan nord bascule dans l'auto-gouvernance :
http://anfenglish.com/kurdistan/more-areas-declare-self-governance-in-north-kurdistan
Les sites et blogs à suivre pour avoir une information en continu =:
Le site de la tendance CLAIRE pour ces brèves et articles :
http://tendanceclaire.npa.free.fr/index.php
Le blog de laterreur (moi-même) de Mediapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/laterreur
Le blog de Peter Clifford, militant des droits de l'homme, avec des nouvelles de Syrie et d'Irak :
http://www.petercliffordonline.com/syria-iraq-news-5/
Le site de l'ANF, principale agence de presse kurde :