[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    « Mettre son milieu en action ! » ou comment avancer sans discuter vraiment ...

    Par Jeunes de la TC (30 avril 2011)
    Tweeter Facebook

    Texte de bilan de la deuxième Conférence nationale jeune du NPA (avril 2011)

    Un secteur jeune autonome du parti implique de pouvoir discuter des questions que pose la situation politique et qui traversent le parti et non pas se contenter de dire qu’il faut « mettre en action son milieu » sur la base des campagnes à mener. Il est crucial d’intervenir dans les luttes mais aussi d’analyser la situation pour intervenir avec un programme politique et non de manière parasyndicale. Dire que les débats de congrès nous auraient suffisamment éprouvé pose un problème démocratique : si ce n'est pas à la CNJ que l’on discute du mandat que nous donnons au futur secrétariat jeune pour rédiger des tracts et journaux, qui prendra ces décisions ?

    La tension des débats tient en grande partie à la préparation. La PFZ (dirigée par les jeunes de la P2) a  fait des textes artificiellement consensuels au lieu d'assumer les débats nécessaires. Alors oui, il fallait lire entre les lignes, car les lignes évitaient sciemment les désaccords.

    Nous nous félicitons que notre amendement sur la crise ait été adopté, il nous semble un outil nécessaire alors que nous avons décidé de mettre la crise au centre de nos campagnes. Nous nous réjouissons aussi de l’adoption de l’amendement sur la révolution permanente, qui nous arme pour comprendre les processus en cours. En revanche nous nous étonnons que la direction du SJ ait appelé à votercontre la suppression de la référence au programme d’urgence. Alors que la P2 estimait au congrès qu’il était important d’avoir un programme de transition, qui lie les revendications immédiates de la question du pouvoir, pourquoi dans le secteur jeunes un plan d'urgence, se contentant de répondre aux questions immédiates en les déconnectant de la perspective politique, deviendrait suffisant ? Le refus d’admettre le rôle traître des directions du mouvement ouvrier ne fait qu’aggraver la dérive parasyndicaliste du secteur jeunes : cela mène à la vision que nous pourrions seuls, en impulsant des luttes partout où nous sommes, faire naître des mouvements nationaux. Ce sont les directions syndicales qui dirigent les masses, pas nous. Elles sont un obstacle, et ce n'est pas avec seulement avec un activisme débridé que nous parviendrons à le lever.

    La tâche du secteur jeunes est d’être à l’avant-garde de la jeunesse révoltée et à la pointe de la lutte idéologique. Etre un ou une militant révolutionnaire, ce n’est pas être plus convaincu que les autres que la grève est possible, c’est analyser, comprendre la société, et agir pour la changer.

    Télécharger au format pdf

    Ces articles pourraient vous intéresser :

    International

    Colombie : deux ans après son élection, qu’en est-il du progressisme du Président Petro ?

    Gustavo Petro a été élu président de la Colombie en 2022 avec 50,44% des voix et une abstention de 41,8%. Le vote jeune a été décisif dans cette élection, alors que d’habitude les jeunes s’abstiennent. Cela a suivi un soulèvement populaire important, avec des blocages des villes et de l’économie et un caractère insurrectionnel par moments. Les centrales syndicales avaient lancé le premier appel, mais avaient été débordées. Il y a eu 75 morts, 1500 blessés, 160 disparus, 18 cas de violences sexuelles, etc. La revendication essentielle était la subsistance. La société colombienne est classée par l’OCDE comme la plus inégale du monde. La société est très divisée. L’élection de Petro, ancien marxiste et toujours marqué à gauche, avait suscité un certain espoir dans les couches populaires ; mais, depuis deux ans, il se heurte à l’opposition de droite, qui reste majoritaire au Congrès (la coalition gouvernementale de Petro ne compte que 88 députés sur 188 et 38 sénateurs sur 106), et surtout à son propre refus de s’en prendre au capitalisme.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Jeux Olympiques

    A-t-on le droit de se réjouir de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 ?

    Conformément à sa politique bonapartiste, nous nous attendions à ce que Macron instrumentalise la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques pour en faire son sacre : une cérémonie pétrie de suffisance nationaliste, réactionnaire, commande univoque d’un président confit dans son auto-satisfaction autoritaire, nous offrant son pain et ses jeux – enfin, surtout ses jeux.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    France

    Malgré la victoire électorale du NFP, Macron a gagné la première bataille institutionnelle

    La séquence ouverte par la victoire du NFP aux législatives s’est refermée provisoirement la semaine dernière, avec d’une part l’interview de Macron le 23 juillet et, d’autre part, la cérémonie d’ouverture des JO le 26. Celle-ci, à laquelle nous consacrons un autre article, à permis un rayonnement international de la France et, par extension, à Emmanuel Macron en tant que président. Le pouvoir macroniste à pu être donné en spectacle aux chefs d'États du monde entier et au grand patronat qui a investi des milliards d'euros dans les infrastructures, dans la surveillance de masse et dans la publicité.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    France

    Imposer le gouvernement du Nouveau Front populaire par une grande mobilisation populaire !

    Près d’une semaine après le résultat du second tour des législatives, qui a vu la victoire du Nouveau Front populaire, la défaite de l’extrême droite, mais aussi de l’ex-majorité présidentielle, Macron n’a toujours pas nommé un nouveau Premier ministre ou une nouvelle Première ministre. Au contraire, il a refusé la démission de Gabriel Attal et, loin de se contenter de gérer les affaires courantes, les ministres de ce gouvernement battu continuent, toute honte bue, d’appliquer les mesures qu’ils avaient décidées (« choc des savoirs » de Belloubet, annonce par Lemaire d’une nouvelle coupe de 5 milliards d’euros dans les dépenses publiques, etc.).

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook