[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Pour un NPA radicalement féministe

    Par Tendance CLAIRE (15 avril 2014)
    Tweeter Facebook

    Explication de vote à l'issu du CPN des 5 et 6 avril 2014

    Mandatée par le congrès de 2013, la CNIF a travaillé un an sur un projet de résolution, organisé des réunions — où l’affluence a été très insuffisante, toutes tendances confondues —, impulsé la discussion, édité trois Bulletins de contributions, tenté de trouver des synthèses et de cerner précisément les désaccords... Par respect pour ce travail, c’était la moindre des choses que le CPN prenne enfin position. De plus, il était urgent de mettre fin à la paralysie du NPA qui, faute de votes internes, se discréditait en étant incapable de se prononcer publiquement sur les questions féministes, comme l’a montré encore la cacophonie du 8 mars.

    C’est pourquoi, au-delà des limites dans l’élaboration de la CNIF, nous avons pris part au débat et au vote. Nous avons vivement regretté l’appel du courant A&R, suivi par le CCR, à boycotter ce point alors même qu’ils n’avaient proposé ni résolution alternative, ni amendement, ni contribution depuis un an. Comme sur l’Union européenne, c’est selon nous une erreur politique de se laisser paralyser dans l’élaboration et les prises de position au prétexte de cacher ou de ne pas trancher les divergences internes aux courants...

    Nous avons voté les parties 1 à 4 de la résolution, qui dénoncent les attaques contre les droits des femmes, la politique du gouvernement, la montée des idées réactionnaires, le fait que les femmes soient les premières victimes de la crise, de la précarité, des inégalités... Nous partageons l’objectif de reconstruire le mouvement féministe et, dans l’action, de promouvoir des fronts larges pour les droits et l’égalité. Il reste cependant à élaborer sur la façon de défendre les idées féministes dans le mouvement ouvrier et les lieux de travail, avec l’objectif de combattre le sexisme dans les organisations de classe, d’intégrer plus de travailleuses.

    En ce qui concerne la partie 5, le point sur la GPA a fait l’objet d’un consensus. De plus, nous nous réjouissons qu’une majorité se soit prononcée pour la formulation exigeant l’abrogation des lois de stigmatisation et d’exclusion des musulmanes confirmant le vote du dernier CPN. Il faut maintenant que le parti se donne les moyens de gagner celles des femmes portant un foulard, souvent parmi les plus opprimées, qui cherchent la voie d’un combat contre le système.

    Sur la prostitution, nous nous réjouissons que la proposition de soutenir la loi du gouvernement (hormis l’abrogation du racolage passif) et le principe de pénaliser les clients aient été rejetés. Mais la majorité a adopté une formulation qui revendique l’« abolitionnisme » (certes distingué du prohibitionnisme), stigmatise l’usage du terme « travailleurs/ses du sexe » et refuse dès lors toute collaboration avec celles/ceux qui luttent en s’auto-définissant comme tel-le-s. Le NPA se prive ainsi d’entendre la parole des personnes concernées au profit d’une attitude paternaliste contradictoire avec notre objectif de l’auto-organisation, qui à nos yeux n’admet pas d’exception. C’est pourquoi nous nous sommes abstenu-e-s sur la résolution globale. Nous regrettons d’ailleurs que le boycott du vote par les camarades d’A&R et du CCR ait sans doute contribué à faire passer cette position qui nous met en porte-à-faux avec tout un pan du féminisme radical au moment où il connaît une réelle dynamique, notamment chez les jeunes.

    Cependant, nous nous réjouissons que le NPA puisse assumer désormais des positions qui l’identifient dans les débats féministes. Ici comme ailleurs, le combat continue, dedans comme dehors...

    Télécharger au format pdf

    Ces articles pourraient vous intéresser :

    International

    Colombie : deux ans après son élection, qu’en est-il du progressisme du Président Petro ?

    Gustavo Petro a été élu président de la Colombie en 2022 avec 50,44% des voix et une abstention de 41,8%. Le vote jeune a été décisif dans cette élection, alors que d’habitude les jeunes s’abstiennent. Cela a suivi un soulèvement populaire important, avec des blocages des villes et de l’économie et un caractère insurrectionnel par moments. Les centrales syndicales avaient lancé le premier appel, mais avaient été débordées. Il y a eu 75 morts, 1500 blessés, 160 disparus, 18 cas de violences sexuelles, etc. La revendication essentielle était la subsistance. La société colombienne est classée par l’OCDE comme la plus inégale du monde. La société est très divisée. L’élection de Petro, ancien marxiste et toujours marqué à gauche, avait suscité un certain espoir dans les couches populaires ; mais, depuis deux ans, il se heurte à l’opposition de droite, qui reste majoritaire au Congrès (la coalition gouvernementale de Petro ne compte que 88 députés sur 188 et 38 sénateurs sur 106), et surtout à son propre refus de s’en prendre au capitalisme.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Jeux Olympiques

    A-t-on le droit de se réjouir de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 ?

    Conformément à sa politique bonapartiste, nous nous attendions à ce que Macron instrumentalise la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques pour en faire son sacre : une cérémonie pétrie de suffisance nationaliste, réactionnaire, commande univoque d’un président confit dans son auto-satisfaction autoritaire, nous offrant son pain et ses jeux – enfin, surtout ses jeux.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    France

    Malgré la victoire électorale du NFP, Macron a gagné la première bataille institutionnelle

    La séquence ouverte par la victoire du NFP aux législatives s’est refermée provisoirement la semaine dernière, avec d’une part l’interview de Macron le 23 juillet et, d’autre part, la cérémonie d’ouverture des JO le 26. Celle-ci, à laquelle nous consacrons un autre article, à permis un rayonnement international de la France et, par extension, à Emmanuel Macron en tant que président. Le pouvoir macroniste à pu être donné en spectacle aux chefs d'États du monde entier et au grand patronat qui a investi des milliards d'euros dans les infrastructures, dans la surveillance de masse et dans la publicité.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    France

    Imposer le gouvernement du Nouveau Front populaire par une grande mobilisation populaire !

    Près d’une semaine après le résultat du second tour des législatives, qui a vu la victoire du Nouveau Front populaire, la défaite de l’extrême droite, mais aussi de l’ex-majorité présidentielle, Macron n’a toujours pas nommé un nouveau Premier ministre ou une nouvelle Première ministre. Au contraire, il a refusé la démission de Gabriel Attal et, loin de se contenter de gérer les affaires courantes, les ministres de ce gouvernement battu continuent, toute honte bue, d’appliquer les mesures qu’ils avaient décidées (« choc des savoirs » de Belloubet, annonce par Lemaire d’une nouvelle coupe de 5 milliards d’euros dans les dépenses publiques, etc.).

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook