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    Suite au CPN du 23-24 mars : face à une direction rigide, se regrouper et reconstruire le NPA

    Ce CPN s’est déroulé en 2 séquences. La 1ère était consacrée à l’élection du CE et de ses prérogatives. Nous avions demandé que cette discussion passe après les débats sur l’orientation. Il nous semblait logique qu’avant de définir une direction il fallait choisir les tâches politiques et l’orientation qu’elle doit appliquer. Cela a été rejeté.

    Dans ce débat, la X a été très rigide, en privilégiant ses intérêts d’appareil, voulant diriger seule et accusant les autres de ne pas respecter les votes de congrès. Elle a ainsi pu imposer son schéma de 29 membres (dont 15X) et qui alterne CE longs et CE courts. Un CE court durant une heure, cela fait 2 minutes d’intervention maximum par membre. Il est évident que la discussion politique – concernant les tracts hebdos, les communiqués, l’intervention médiatique des porte-parole etc. - ne pourra y avoir lieu et que la vraie direction du parti passera au secrétariat, sans aucun contrôle militant. Après le CPN, chambre d’enregistrement du CE lors de la dernière mandature, voici le CE chambre d’enregistrement d’un secrétariat non élu !

    La dissolution annoncée de la plate-forme X est donc bien hypocrite, l’appareil se maintenant et ses dirigeants continuant à avoir une intervention concertée dans le NPA. La direction considère ainsi qu’avec ses 50,6 % au congrès obtenus grâce à des formulations floues, elle doit pouvoir rafler tous les pouvoirs.

    La 2ème séquence de ce CPN était consacrée à l’orientation politique pour les deux mois à venir. Nous avions proposé une dissociation des questions du pouvoir et du gouvernement (pour continuer la discussion sur ces thématiques sans faire un copier-coller des débats du congrès), de celle des campagnes à mener, afin d’éviter que ce CPN ne serve à rien. Cela a été refusé.

    Nous avons voté contre, avec les camarades Y, le texte majoritaire issu de la X. Malgré les améliorations apportées par des membres de la Y, elle reprend les analyses keynésiennes pourtant balayées largement au congrès accusant l’austérité d’aggraver la crise, signifiant qu’une autre politique est possible dans le cadre du capitalisme. Elle se contente d’égrener les luttes que nous soutenons et reste obnubilée par le FdG.

    Nous avons à la place soutenu un texte commun Y-Z qui selon nous avance dans la bonne direction, proposant des campagnes concrètes dans l’éducation et les facs, contre l’ANI et pour la convergence des luttes, contre notre propre impérialisme et en lien avec la construction d’une alternative politique de classe et le gouvernement des travailleurs. Celle-ci a été repoussée à 3 voix près.

    Au moment où les camarades de la Y se structurent en courant, nous leur proposons à nouveau, ainsi qu’à tous les camarades de notre parti, W bien sûr mais aussi X soucieux de rompre avec une orientation floue qui bloque toute véritable construction, la création d’une grande tendance pluraliste pour un NPA révolutionnaire, militant, qui saisit toutes les luttes - sociales, démocratiques, écologiques - pour mettre en accusation le système et développer notre projet de société.

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