[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    SNJ des 2-3 mars : prêt-e-s pour la lutte, mais la politique reste taboue

    Par R. et J. (11 mars 2013)
    Tweeter Facebook

    L"orientation proposée dans la «  feuille de route » contenait un grand nombre de points d'accord. Les attaques du gouvernement Hollande contre notre classe se déclinent dans la jeunesse, en particulier avec la loi Fioraso qui entérine et aggrave la LRU. La nécessité de s'y opposer résolument était bien sûr le point commun entre tous-te-s les camarades du Secrétariat National des Jeunes du NPA.

    Par contre, nous regrettons qu'il y ait eu certaines tendances à la caricature dans la discussion. Notamment de certains camarades ayant voté X au congrès, qui suspectent facilement nous et la majorité du secteur jeune de gauchisme. Par exemple, penser qu'il faut préparer la mobilisation sur les facs ne signifie pas que l'on veuille déclencher des actions minoritaires dès maintenant et négliger le travail d'information.

    Nous avons défendu l'idée qu'il fallait mettre en avant la convergence des luttes face au gouvernement. C'est une orientation qui doit être celle du NPA partout où il intervient, mais cela passe aussi par la convergence des étudiant-e-s mobilisé-e-s avec les boîtes en lutte. Nous sommes d'accord que cela implique en priorité de tout faire pour qu'un mouvement étudiant démarre contre la loi Fioraso. Mais cela n'empêche pas de prendre des initiatives en proposant aux jeunes radicalisé-e-s de soutenir les travailleurs/ses par des caisses de grève, des délégations, des meetings communs... Au contraire nous pensons que cela peut contribuer à stimuler la combativité des un-e-s et des autres.

    Nous avons aussi défendu la perspective d'un pôle alternatif aux directions syndicales, pour faire sauter le verrou qu'elles mettent sur les luttes. Là encore, certain-e-s ont voulu y voir une démarche de contournement des syndicats. Pourtant nous savons bien qu'une grande partie des radicalisés se trouvent dans les syndicats, et qu'il est nécessaire de s'appuyer sur eux. Mais pour devenir majoritaires et viser à disputer la direction du mouvement, il faut à la fois organiser les plus combatifs/ves dans les syndicats, et réunir syndiqué-e-s et non-syndiqué-e-s dans les luttes pour les diriger collectivement (dans les AG, coord...).

    Enfin, nous avons réaffirmé notre conviction qu'il faut articuler les luttes immédiates et notre projet révolutionnaire : le pouvoir auto-organisé des jeunes et des travailleurs. Pour faire progresser politiquement ceux et celles qui luttent à nos côtés, et en gagner un maximum au NPA, il faut expliquer quelle est notre perspective, pourquoi elle est à la fois possible et nécessaire. Concrètement, cela doit être expliqué dans notre journal, faire partie des conclusions politiques de nos tracts. Dans un début de mouvement étudiant, lorsque des AG commencent à se réunir et que le but est avant tout d'informer, il est compréhensible de ne pas exprimer toutes nos idées. Mais quand les AG se renforcent, on peut les considérer comme des « mini-soviets » et ne pas hésiter à y faire des interventions du NPA assumées !

    La majorité du secteur jeune (PY au congrès) est hostile à l'idée d’aborder ouvertement la question du pouvoir : le moment ne serait pas venu. Ce n’est pas notre conception de la démarche transitoire, mais ce débat est toujours écarté. Le résultat, c"est que la « politique » reste taboue.

    Nous avons pu discuter sereinement en commission de tous les amendements, la quasi-totalité étant acceptée a priori sans vote après des reformulations. Nous n'avions pas d'illusion sur l'amendement posant la question du pouvoir, puisque la majorité a clairement expliqué que cela n'aurait pas d'impact sur l"orientation réelle. Mais d'autres camarades de la majorité se sont montrés plus hostiles qu'indifférents et ont soumis au vote cet amendement et même celui sur la convergence des luttes avec les salarié-e-s : ils ont alors été rejetés.

    Nous nous sommes donc abstenus sur la résolution : selon nous un parti anticapitaliste ne peut se contenter de voter « pour la lutte » sans débattre franchement de ce qu'il y défend. Évidemment, cela n'empêche pas que nous serons ensemble dans les mobilisations qui ne manqueront pas de surgir...

    Télécharger au format pdf

    Ces articles pourraient vous intéresser :

    France

    Que faire face au coup de force de Macron ?

    Depuis maintenant près de deux mois, Macron refuse de nommer un premier ministre issu du premier bloc au parlement (le Nouveau front populaire). Il cherche la martingale pour un gouvernement de « front républicain » qui disposerait d’une majorité et qui prolongerait peu ou prou la politique qu’il mène depuis 2017. De façon scandaleuse et anti-démocratique, un gouvernement « démissionnaire » se maintient, prépare le budget 2025 et s’apprête (parmi d'autres choses) à mettre en place son « choc des savoirs » à la rentrée scolaire. De façon ubuesque, la Constitution de la 5ème République permet à un gouvernement démissionnaire de se maintenir sans limite de durée. Pendant l’été, Macron a multiplié les dîners avec les grands patrons, leur assurant que tous leurs intérêts seront garantis ! Autrement dit, Macron réalise un « coup de force » contre la démocratie au nom des intérêts supérieurs de la bourgeoisie. Face à cela, les forces politiques qui constituent le Nouveau Front populaire ont pour le moment maintenu leur unité et continuent à exiger la nomination de Lucie Castets à Matignon. Mais l’heure est aujourd’hui à la mobilisation !

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Santé

    “Variole du singe” : un plan d’urgence nécessaire face à l’impréparation des États capitalistes

    Le 14 août dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclenché son niveau d’alerte maximale concernant une nouvelle souche de la variole du singe (MonkeyPox Clade 1b) après une augmentation de 160 % des cas recensés dans 16 pays africains en 2024 par rapport à l’année précédente. Le lendemain, la Suède a déclaré un premier cas de ce variant sur son territoire. L’OMS a affirmé le 17 août dernier, qu’il est « probable » que des cas « soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines ». Si la vitesse de propagation et les caractéristiques du virus sont bien différentes de celles du Covid-19, la crise du Mpox met à nouveau en lumière les conséquences sanitaires de la destruction de l’environnement et de l’appauvrissement dans les pays dominés, ainsi que l’incapacité du système capitaliste à enrayer la propagation de plus en plus fréquente et simultanée de virus mortels. De façon plus immédiate, une politique sanitaire et industrielle conséquente doit être imposée pour conjurer la catastrophe en Afrique centrale et enrayer son extension à l’échelle mondiale. L’impréparation des Etats et de l’industrie capitalistes est flagrante et montre à nouveau la nécessité d’une planification en rupture avec l’impératif du profit.

    Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    International

    Colombie : deux ans après son élection, qu’en est-il du progressisme du Président Petro ?

    Gustavo Petro a été élu président de la Colombie en 2022 avec 50,44% des voix et une abstention de 41,8%. Le vote jeune a été décisif dans cette élection, alors que d’habitude les jeunes s’abstiennent. Cela a suivi un soulèvement populaire important, avec des blocages des villes et de l’économie et un caractère insurrectionnel par moments. Les centrales syndicales avaient lancé le premier appel, mais avaient été débordées. Il y a eu 75 morts, 1500 blessés, 160 disparus, 18 cas de violences sexuelles, etc. La revendication essentielle était la subsistance. La société colombienne est classée parmi les plus inégalitaires du monde. La société est très divisée. L’élection de Petro, ancien marxiste et toujours marqué à gauche, avait suscité un certain espoir dans les couches populaires ; mais, depuis deux ans, il se heurte à l’opposition de droite, qui reste majoritaire au Congrès (la coalition gouvernementale de Petro ne compte que 88 députés sur 188 et 38 sénateurs sur 106), et surtout à son propre refus de s’en prendre au capitalisme.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Jeux Olympiques

    A-t-on le droit de se réjouir de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 ?

    Conformément à sa politique bonapartiste, nous nous attendions à ce que Macron instrumentalise la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques pour en faire son sacre : une cérémonie pétrie de suffisance nationaliste, réactionnaire, commande univoque d’un président confit dans son auto-satisfaction autoritaire, nous offrant son pain et ses jeux – enfin, surtout ses jeux.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook