[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Elections législatives: Le NPA répond favorablement à la proposition de rencontre de l’Union populaire

    La direction du NPA (Conseil politique national) s’est réunie ce week-end et a notamment disucté des des élections législatives.

    En amont, la Tendance Claire avait rédigé (avant même que nous prenions connaissance de la lettre de l’Union populaire au NPA) cette contribution dans le bulletin de discussion du CPN :

    Proposition pour les élections législatives

    Même si Mélenchon a échoué sur le fil à atteindre le second tour, il progresse par rapport à 2017 alors même que le PCF présentait sa propre candidature. Quelle que soit l’issue du second tour de l’élection présidentielle, le vainqueur ne sera pas aussi largement élu que Macron en 2017. Les élections législatives sont davantage ouvertes, et la France insoumise peut augmenter fortement son nombre de député-e-s. Face au bloc d’extrême droite et au bloc macron-sarkozyste, nous devons défendre la perspective de la victoire électorale d’un bloc de gauche antilibérale et anticapitaliste pluraliste, en prenant appui sur la performance de Mélenchon à la présidentielle. Pour autant, un tel bloc ne suppose pas un quelconque ralliement au programme de l’Union populaire, ni même un accord programmatique (c’est une différence majeure avec ce qu’ont fait certains secteurs du NPA dans certaines régions en 2021).

    Nous devons donc avancer la perspective d’une alliance électorale rassemblant la France insoumise, le PCF, le NPA, soutenue par un maximum de syndicats, d’associations antiracistes, féministes, etc. qui reposerait sur :

    - un partage des circonscriptions sur la base des résultats de Mélenchon, de Roussel et de Poutou au premier tour de l’élection présidentielle ;

    - un soutien réciproque sur toutes les circonscriptions pour tenter de faire élire un maximum de député-e-s du bloc ;

    - le droit pour chaque composante de l’alliance de faire campagne sur sa propre orientation, ses propres éléments de programme.

    Une telle perspective répondrait à l’aspiration unitaire d’une grande partie des jeunes et des travailleurs/se-s, tout en reposant sur une délimitation par rapport à la gauche bourgeoise. Elle pourrait entretenir et amplifier une dynamique née de la campagne présidentielle de Mélenchon, avec l’objectif de se battre pour une majorité au parlement face à Macron et à l’extrême droite.

    Cette tactique permettrait au NPA d’avoir quelques député.e.s, ce qui serait un outil important de construction du parti, d’autant plus que la formule du bloc sans accord programmatique leur laisserait une liberté de parole par rapport aux député-e-s PC ou FI. Du reste, on appliquerait ainsi, dans des conditions certes différentes, la tactique préconisée par Lénine en Grande-Bretagne dans Le gauchisme, maladie infantile du communisme, et adoptée par l’Internationale communiste : pour les législatives du début des années 1920, alors que la situation étaient encore marquée par la victoire de la révolution russe, il s’agissait que les communistes proposent au Parti travailliste britannique de le soutenir, malgré son réformisme, contre les candidats conservateurs, et qu’à l’inverse le Parti travailliste soutienne les candidats communistes dans les circonscriptions où ils étaient le mieux implantés.

    Nous nous félicitons qu’une majorité de la direction du NPA ait décidé de répondre favorablement à la proposition de rencontre de l’Union populaire. Une majorité de notre parti prend donc acte et se félicite de la dynamique autour de la candidature de Mélenchon, et en tire les conséquences pratiques pour les élections législatives. L’objectif est d’oeuvrer à la victoire d’un bloc de gauche, en rupture avec le social-libéralisme (même si on peut regretter que ce bloc cherche à intégrer Europe Ecologie les Verts), face aux blocs d’extrême-droite et d’extrême-centre. Bien entendu, l’indépendance de chaque organisation participant à l’alliance devra être respectée.

    Nous souhaitons que les discussions entre le NPA et l’Union populaire puissent déboucher rapidement sur un protocole d’accord, qui devra ensuite être entérinée par une nouvelle réunion du CPN. Il est important que la dynamique autour de l’Union populaire puisse s’amplifier dans les semaines à venir, en cherchant à notre avis à y associer un maximum d’associations et d’organisations syndicales, et avec l’objectif clair de remporter une majorité à l’assemblée nationale.

    Télécharger au format pdf

    Ces articles pourraient vous intéresser :

    France

    Que faire face au coup de force de Macron ?

    Depuis maintenant près de deux mois, Macron refuse de nommer un premier ministre issu du premier bloc au parlement (le Nouveau front populaire). Il cherche la martingale pour un gouvernement de « front républicain » qui disposerait d’une majorité et qui prolongerait peu ou prou la politique qu’il mène depuis 2017. De façon scandaleuse et anti-démocratique, un gouvernement « démissionnaire » se maintient, prépare le budget 2025 et s’apprête (parmi d'autres choses) à mettre en place son « choc des savoirs » à la rentrée scolaire. De façon ubuesque, la Constitution de la 5ème République permet à un gouvernement démissionnaire de se maintenir sans limite de durée. Pendant l’été, Macron a multiplié les dîners avec les grands patrons, leur assurant que tous leurs intérêts seront garantis ! Autrement dit, Macron réalise un « coup de force » contre la démocratie au nom des intérêts supérieurs de la bourgeoisie. Face à cela, les forces politiques qui constituent le Nouveau Front populaire ont pour le moment maintenu leur unité et continuent à exiger la nomination de Lucie Castets à Matignon. Mais l’heure est aujourd’hui à la mobilisation !

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    France

    Imposer le gouvernement du Nouveau Front populaire par une grande mobilisation populaire !

    Près d’une semaine après le résultat du second tour des législatives, qui a vu la victoire du Nouveau Front populaire, la défaite de l’extrême droite, mais aussi de l’ex-majorité présidentielle, Macron n’a toujours pas nommé un nouveau Premier ministre ou une nouvelle Première ministre. Au contraire, il a refusé la démission de Gabriel Attal et, loin de se contenter de gérer les affaires courantes, les ministres de ce gouvernement battu continuent, toute honte bue, d’appliquer les mesures qu’ils avaient décidées (« choc des savoirs » de Belloubet, annonce par Lemaire d’une nouvelle coupe de 5 milliards d’euros dans les dépenses publiques, etc.).

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    France

    Analyse critique du programme du « Nouveau front populaire », troisième partie

    Nous poursuivons ici l’analyse critique du programme du Nouveau Front populaire. Après la première partie, consacrée aux mesures de la « rupture » des « 15 premiers jours » et la deuxième partie où sont présentées celles des « 100 premiers jours » ou « été de la bifurcation » , la troisième et dernière partie fait la liste des réformes des « mois suivants », visant à des « transformations » plus profondes. S’agissant du cœur du programme, nous n’allons plus les examiner une par une, mais soulever un certain nombre de problèmes posés par leur logique générale et notamment les obstacles, voire les impasses auxquels elles risquent de conduire.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook