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Après le premier tour des législatives : Empêcher Macron de détruire nos acquis sociaux

Ce premier tour des élections législatives nous a permis, malgré nos scores mesurés,  de militer, de rencontrer des gens, d’exprimer notre programme révolutionnaire, de parler de la société que l’on veut construire, sans classe, sans oppression, sans exploitation, etc. Nous avons pu parler des luttes anti-racistes, anti-sexistes, anti-islamophobies et internationalistes. Pour autant, les attaques contre le monde du travail préparées par le gouvernement Macron vont être gigantesques, et il faut plus que jamais continuer le combat et s’organiser pour résister.

Depuis l’élection de Macron, les médias aux ordres nous vantent les mérites du nouveau président. Ils ont fait une campagne forcenée pour celui qui est le représentant direct du grand patronat, qui a organisé sa montée en puissance sur les décombres du PS et des Républicains. Macron a une feuille de route très clair, qui commence par une nouvelle loi travail XXL cet été.

Alors que la loi El Khomri donnait la primauté aux accords d'entreprises pour le temps de travail, il s'agit d'inverser la hiérarchie des normes dans tous les domaines : salaires, conditions de travail, etc. C'est toute l'architecture du droit du travail qu'il s'agit de démanteler, en permettant aux patrons de faire passer des accords d'entreprise rétrogrades sans aucune limite. Et si les patrons ne trouvent pas de partenaires syndicaux majoritaires pour cela, ils pourront alors organiser un référendum et exercer un chantage sur les salariés ! Les indemnités prud'homales seront plafonnées pour sécuriser les patrons voyous. En un mot, il s’agit de détruire ce qui a été conquis par des décennies de luttes sociales.

Elections législatives 10ème circonscription

Nous appelons à voter pour Leïla Chaïbi, candidate de la France insoumise

Nous avons des désaccords importants et fondamentaux avec la France insoumise. Nous pensons qu’il y a une contradiction fondamentale entre ses aspirations progressistes (que nous partageons pour la plupart) et le refus de s’engager dans une véritable rupture avec l’ordre capitaliste. L’échec de Mitterrand en 1981, qui a abouti au tournant austéritaire de 1983, est là pour le démontrer. C’est pourquoi l’axe central de notre combat est la propriété collective des grands moyens de production : il faut exproprier les grands groupes capitalistes et permettre aux travailleur/ses de diriger l’économie. Cependant, nous faisons la différence entre La France Insoumise et les partis macronistes (En marche, PS, LR) qui veulent accentuer les attaques contre notre camp social. Le vote pour la France Insoumise est un vote qui peut exprimer le refus du néolibéralisme et l’aspiration à une société plus juste.

Front social contre le gouvernement !

Résistons à la casse sociale programmée par Macron

Les principales directions syndicales laissent le champ libre à Macron en discutaillant avec Macron (alors qu’il n’y a rien à discuter : le projet du gouvernement est clair !) et en refusant de préparer la mobilisation.

Mais de très nombreuses équipes syndicales (InfoCom CGT, Sud Poste 92, CGT Goodyear...), regroupées dans le collectif « Front social », ont pris l’initiative de réagir sans attendre. Le 8 mai, nous étions 5 000 manifestants à Paris. La prochaine grande échéance est le 19 juin devant l’assemblée nationale à 18h. Il est important d’être très nombreux/ses pour montrer que Macron n’aura pas le champ libre pour détruire nos acquis sociaux et que nous sommes prèt-e-s à en découdre.

Il faudra ensuite se battre pour que nos directions syndicales arrêtent de ménager Macron et préparent un véritable plan de mobilisation pour empêcher la destruction du code du travail.

Contruisons la riposte

Le résultat des élections jouera sur notre capacité collective à résister aux attaques programmées contre nous. Mettre en échec Macron, en faisant élire un maximum de député-e-s de la France insoumises le 18 juin est donc important.

Mais cela de suffira pas ! De plus, nous ne croyons pas à la «bonne représentation» dans le cadre des institutions, nous pensons que seule l’auto-organisation permettra une réelle émancipation : prenons nos affaires en main. C'est pourquoi, nous devons construire la résistance dans les luttes, dans la rue, et dès le 19 juin avec le Front Social, car nous n’obtiendrons satisfaction que grâce à des mobilisations de masses qui sont les seules capables de nous permettre de changer la société.

Contact : comite.npa14e@gmail.com

Web : http://npa2009.org

Front Social

Prenons la rue, le 19 juin à 18h, devant l’Assemblée Nationale à Paris

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