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    Le populisme contre l’élite ?

    Par Julien Varlin (10 février 2017)
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    L’insulte préférée des grands capitalistes

    Les grands patrons1, les politiciens2 et les médias dominants3 parlent de plus en plus de “populisme” pour jeter l’anathème sur tout ce qui leur semble “dangereux pour la démocratie”, “irrationnel”, “démagogique”, etc. En réalité, leur rejet vient d’une peur d’être détrônés de leurs places, que cette peur soit fondée ou non, que la contestation vienne de leur gauche ou de leur droite. Le terme est utilisé pour Trump comme pour Sanders4, pour Le Pen comme pour Mélenchon, pour toutes celles et ceux qui ont voté Brexit, etc.5 Tout courant politique qui fera appel au “peuple” contre “les élites” sera visé, que le discours soit « ils s’enrichissent sur notre dos ça, ça suffit ! » ou « ils laissent entrer trop immigré.e.s, ça suffit ! »

    Nous devons être capables de voir clair dans l’idéologie de ces bourgeois. Quand ils emploient ce terme, ils visent à discréditer en bloc toute idée d’alternative au capitalisme libéral (qu’ils appellent simplement “la démocratie”). Nous devons donc chercher à faire entendre nos propres critiques, et à faire comprendre qu’elles ne sont pas du tout faites à partir du point du vue “du système”. Car l’extrême gauche marxiste sera elle aussi taxée de “populiste” dès que les capitalistes en ressentiront le besoin.


    Une caricature de Plantu qui exprime parfaitement le point de vue de la classe dominante.

    Se réapproprier le populisme ?

    Mais dans divers milieux qui se font taxer de “populisme”, y compris de “gauche radicale”, il existe une tentation de reprendre à son compte, en positif, le label de “populisme”. Pourtant, si le terme est flou quand il sert d’insulte, il ne devient pas soudainement “clair” quand il est revendiqué, même par des camarades…

    Un des arguments des “populistes assumés” est en apparence simple : le populisme renvoie au peuple, donc ils sont les vrais démocrates, par opposition aux élites qui ont peur du peuple. Argument simple et transpartisan que l’on retrouve à gauche6 comme chez le Pen: « Si le populisme c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, eh bien je suis populiste. »7

    C’est pourtant loin d’être une vérité générale… Sans aller jusqu’à “l’excès” du populisme, les partis du système utilisent aussi la référence au “peuple”. Les élites n’ont pas peur du “peuple” qui respecte la propriété (la petite comme la grande). Elles n’ont pas peur du “peuple” (surtout blanc) qui crie “je suis Charlie” et applaudit la police. Elles ont peur quand ce sont des classes inférieures du peuple qui s’insurgent contre l’avis des capitalistes.

    Populisme de gauche

    Bien sûr il ne s’agit pas de prendre les militants pour des imbéciles. Chacun.e sait que le “peuple” des politiciens professionnels est un élément de langage vide de sens. Chacun.e sait que le “peuple” de l’extrême droite n’est pas très “inclusif” avec les Français.e.s qui n’ont pas la bonne couleur de peau ou qui ne veulent pas coller aux normes de genre… et qu’à l’inverse, il est réconciliable avec le Medef si on pousse un peu8. Les “populistes de gauche” et même les “centristes” s’en distancient, comme Marianne qui parle de « pseudo-populisme perverti et instrumentalisé au service des puissants » et y oppose un « véritable populisme ».9

    Mélenchon se revendique de plus en plus d’un populisme inspiré des gouvernements latino-américains (Hugo Chavez, Rafael Correa, Evo Morales…), et théorisé par Ernesto Laclau ou Chantal Mouffe, qui inspirent aussi Podemos.10

    Alors le populisme de gauche, qui se veut progressiste, peut-il être considéré comme synonyme de socialisme, de marxisme ? C’est ce que beaucoup semblent penser implicitement, à notre avis sans réellement approfondir ces notions. Certains disent de but en blanc : « On peut disserter longuement sur les différences entre socialisme et populisme mais l’idéal est bien le même, la lutte des volés contre les voleurs. »11 Ou encore : « Le populisme réunit en une même personne le prolétaire, le citoyen et le Français. »

    Objectivement, on pourrait dire que l’immense majorité du peuple a un intérêt commun contre la petite minorité d’ultra riches. Mais si le capitalisme parvient si bien à perdurer, c’est parce qu’il existe un bloc autour des riches, de gens certes “moins riches”, mais qui sont prêts à défendre l’ordre établi, tandis que les pauvres manquent cruellement de projet commun. Sans vouloir « disserter longuement », on peut rappeler que le marxisme a le mérite d’analyser la lutte de classes qui traverse le peuple, et qu’il en fait le socle de sa stratégie révolutionnaire. Le populisme de gauche propose-t-il une vision différente ? Il est difficile de répondre à cette question précisément étant donné la grande diversité de courants qui se réclament du populisme.12 Néanmoins on peut revenir sur plusieurs caractéristiques.

    Le populisme contre le “mondialisme” ?

    Prenant le contre-pied du discours dominant, certains en viennent à penser qu’il suffit, comme boussole, de mettre un signe « - » devant tout ce que disent les élites.

    Les actionnaires, hommes d’affaires, banquiers, et autres lobbyistes sont en faveur de l’Union européenne, de la mondialisation libérale, et de la libre-circulation des capitaux, instruments de mise en concurrence qui permettent à leurs grands groupes de s’étendre. Par un habile enrobage idéologique, ils vantent ces constructions comme la réalisation de “l’idée européenne” ou comme les meilleurs garants de la “paix mondiale” et du “progrès”.

    Cette assimilation mensongère est dangereuse. Elle conduit à douter que le mot “progrès” ait le moindre sens, voire à rendre certains fiers d’être traités de réactionnaires...

    Des courants de droite et de gauche ont critiqué cette accélération de la mondialisation dans les années 1990, mais évidemment de points de vues très différents. Pour l’extrême droite, la haine de l’étranger était le principal motif de la position « anti-mondialiste ». A l’époque il a paru important aux secteurs de gauche de marquer leur différence et de forger le terme « alter-mondialiste ». En parallèle, l’extrême droite a peu à peu commencé à insinuer que l’internationalisme socialiste était de mèche avec le “mondialisme néolibéral” (voire à l’exprimer de façon ridicule13).

    Nous devons reconnaître une part de responsabilité de l’extrême gauche marxiste, qui ne sait pas assez s’adresser aux milieux ouvriers les plus impactés par la concurrence mondiale aggravée par le libre-échange. Au NPA nous n’expliquons pas assez clairement que le contrôle ouvrier représenterait la meilleure des protections contre le dumping social. LO a un rôle néfaste sur ce sujet, allant jusqu’à refuser s’opposer aux traités de libre-échange au nom du “progrès”.

    La confusion est aujourd’hui à son comble, sans doute encore plus que dans les années “altermondialistes”. Au lieu de dénoncer l’hypocrisie des élites économiques qui s’emparent des “valeurs progressistes”, certains courants en viennent à “inverser” ces valeurs. On retrouve ainsi chez des “populistes de gauche” une nostalgie d’un passé mythifié (quand au juste ?) où le peuple n’était pas « apatride » mais « travailleur, citoyen et enraciné »10. Nous refusons la fausse alternative entre la célébration d'une mondialisation capitaliste qui atomise les individus ou celle de rapports sociaux oppressifs bien que non marchands ! Nous avons à inventer d'autres rapports sociaux, librement choisis.

    Le populisme contre les “libéraux-libertaires” ?

    Ce genre de confusion conduit à un “idéalisme réactionnaire”, car certaines “valeurs” plus ou moins présentes parmi les élites finissent par être considérées elles-mêmes comme des “causes” de la dégradation sociale subie par les perdant.e.s du système.

    Dans les décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale, les mouvements pour les droits des non-blanc.he.s, des femmes, des LGBTI, ou plus largement remettant en cause l’ordre moral se sont trouvés en confrontation avec la classe dominante, tout comme le mouvement ouvrier (qui a d’ailleurs souvent dû arracher des droits démocratiques à une bourgeoisie « libérale » devenue réactionnaire). En luttant pour des droits et des libertés individuelles, ces mouvements vont dans le sens du « libéralisme politique », même s’ils le dépassent parfois largement.

    A partir des années 1970, une sorte de bifurcation se produit. D’un côté, l’ensemble du “peuple” et une bonne partie de la bourgeoisie elle-même évolue et incorpore certaines avancées dites “sociétales” (essentiellement les éléments qui ne “coûtent” rien financièrement). De l’autre côté, le capitalisme entre dans une phrase de ralentissement économique et la bourgeoisie opère un tournant “néolibéral”, qui permet de maintenir ses profits, au prix d’une précarité croissante, d’inégalités sans précédant et de dévastations de zones entières au gré du capital. Le lent pourrissement de la conscience de classe sous l’effet des reculs du mouvement ouvrier et des bureaucraties qui le contrôlaient ont laissé de plus en plus le terrain à des conclusions réactionnaires.

    L’une d’entre elle est l'assimilation entre “libéralisme politique” et “libéralisme économique”. Cette assimilation, la bourgeoisie libérale l’entretient depuis les débuts du capitalisme, pour se présenter comme la garante du “progrès”, des “Lumières”, etc. Il y a bien sur un lien entre ces deux formes de libéralisme, mais un lien contradictoire. Le « réalisme capitaliste » contredit régulièrement ce lien, comme quand le néolibéral Hayek dit « je préfère un dictateur libéral plutôt qu'un gouvernement démocratique manquant de libéralisme [économique]. » Le mouvement ouvrier et le marxisme en particulier ont historiquement mené un combat pour montrer que seul le renversement révolutionnaire du capitalisme permettrait un progrès global (aussi bien dans la liberté que dans l’égalité). Sortir de l’idéologie dominante, c’est refuser cette fausse alternative entre liberté et égalité.

    A l’inverse, certains croient être “anti-système” en inversant les valeurs proclamées par les “élites libérales”. Il s’agirait alors de lutter contre le courant “libéral-libertaire”, contre le “gauchisme soixante-huitard” allié objectif du libéralisme économique. On prend quelques symboles, comme le renégat Cohn-Bendit qui se dit libéral-libertaire, et on en fait des “preuves”. On décrit des corrélations et on les fait passer pour des implications. Le terme « libéral-libertaire » se retrouve dans des milieux assez divers : chez Valls14, chez Jacques Testart et le journal La décroissance15, chez Pièces et Mains d’Œuvre16, chez certains journalistes17… Sarkozy, qui voulait pourtant “liquider l’héritage de Mai 68”, se fait traiter de “libéral-libertaire” par les soraliens parce qu’il a “accepté” le mariage pour tous...18

    Quand Michel Clouscard disait que Mai 68 constitue la « contre-révolution libérale parfaite », il ouvrait la porte à ce faux raisonnement qui dit “tout ce qui est venu après Mai 68 est la conséquence de Mai 68”. Bien sur, des aspirations de Mai 68 (à l'autonomie notamment) ont été récupérées par le système pour mieux nous exploiter, et des ex soixante-huitards sont devenus des gourous du nouveau management. Mais c'est la défaite de Mai 68 qui a permis cette évolution, et non sa victoire ! Une foule de réactionnaires ont réutilisé ce raisonnement pour monter les victimes du néolibéralisme contre le “libéralisme culturel bobo-gauchiste”19. Il ne s’agit pas ici de dire que Clouscard cautionnait cette utilisation, au contraire il a affirmé en 2007 qu’il était “aux antipodes” d’Alain Soral, qui se prétend son “héritier”.20

    Pour les amateurs de confusion politique et leurs 50 nuances de rouge-brun, ce registre offre des justifications aussi simplistes que facile à assimiler. Puisque dans “libéralisation des mœurs” il y a “libéralisation”, il faut défendre la famille traditionnelle. Puisque les études de genre ou post-coloniales en viennent à être enseignées dans certaines universités états-uniennes, il faut les rejeter en bloc, etc.

    Une élite fantasmée contre un peuple fantasmé

    Le principal problème posé par le populisme dans ce qu’il a de plus général, c’est de ne pas offrir de vision claire des classes en lutte. Avec des critères ambigus sur ce que sont “les élites”, on tend à aboutir à des critères ambigus sur ce qu’est “le vrai peuple”. Si les courants populistes de gauche ne sont pas à mettre sur le même plan que les populistes réactionnaires, c’est grâce à certaines convictions qui s’y ajoutent et qui ne viennent pas du populisme. En particulier l’héritage marxiste.

    Mais plus le marxisme recule, plus le “vrai peuple” risque d’être fondé sur la morale, la culture, la tradition voire la nation. Quelles que soient les bonnes intentions de ceux qui à gauche légitiment ces divagations idéalistes, cela légitime les conceptions les plus subjectives. Il n’y a plus de boussole pour se repérer dans les différentes “colères populaires”, et il n’y a plus de scanner pour savoir sur quelles classes on peut compter pour la révolution.

    Premièrement, il faut rappeler que les élites bourgeoises ne forment pas un bloc éternellement homogène. Des courants petit-bourgeois qui ne sont pas hégémoniques à une période donnée peuvent dans certaines circonstances accéder au pouvoir, comme cela a été le cas de courants nationalistes dans des pays dominés ou comme avec les mouvements fascistes victorieux. Et la conséquence n’a pas été de la disparition de la grande bourgeoisie, mais la fusion/remplacement de ces secteurs petit-bourgeois en nouvelle bourgeoisie. Si la structure capitaliste n’est pas renversée, c’est inévitable. Et il n’y a que la collectivisation des grandes entreprises par les prolétaires qui peut abattre cette structure.

    Si l’on accepte cette mise au point, il faut reconnaître que le “petit peuple” est sous l’influence non seulement de l’idéologie dominante du moment, mais aussi d’idéologies concurrentes qui expriment des aspirations petite-bourgeoises. C’est pour cela que la logique “les ennemis de nos ennemis sont nos amis” ne sera jamais la nôtre. C’est pour cela aussi que Trotsky a durement critiqué les staliniens allemands quand ils ont emprunté aux nazis le slogan de « révolution populaire »21.

    Les 99% contre le 1% ?

    Une des références centrales qui a émerge depuis le mouvement Occupy Wall Street (2011) est la dénonciation de l’accaparement des richesses par le 1% de la population le plus riche, opposé aux 99%. Ce constat est criant de vérité aux Etats-Unis comme à l’échelle mondiale, puisque 99% des terriens possèdent en effet moins que le 1% d’ultra-riches...22

    Les militant.e.s et notamment les jeunes qui se sont engagé.e.s dans Occupy Wall Street ou encore dans les débuts de Podemos en reprenant cette idée simple du 1% vs 99%, de la “caste” contre le “peuple”, expriment un sentiment de révolte progressiste qu’on ne peut qu’encourager. En l’état actuel de la conscience de classe, il est inévitable que des mouvements sociaux reprennent des idées assez confuses. Elles peuvent être le chemin vers des idées marxistes révolutionnaires.

    En revanche, le fait que des militant.e.s fassent le chemin inverse, abandonnant la stratégie marxiste pour un vague populisme, est beaucoup plus problématique. Factuellement, même dans les “99%” il y a beaucoup de moyens et petit-bourgeois qui soutiendront l’ordre établi dès qu’un mouvement des travailleur.se.s un peu conséquent apparaîtra. Un mouvement politique réel basé seulement sur l’idée de lutte contre le 1% ne peut être qu’un mouvement appelant à rebattre les cartes, à redistribuer, mais pas à changer les règles du jeu. Il y a déjà eu des “révoltes des 99%” depuis assez longtemps.23 Le capitalisme pousse aujourd’hui les inégalités à un niveau grotesque, et il est incapable d’utiliser rationnellement les immenses richesses modernes. Nous sommes convaincus que le mouvement ouvrier peut constituer une majorité révolutionnaire autour de lui, mais il ne peut déboucher sur une société socialiste qu’avec l’objectif clair d’en finir avec l’exploitation du salariat.

    « Évidemment 95 %, sinon 98 % du peuple sont exploités par le capital financier. Mais cette exploitation est organisée de façon hiérarchique : il y a des exploiteurs. Il y a des sous-exploiteurs, etc. C'est seulement grâce à cette hiérarchie que les super-exploiteurs dominent la majorité de la nation. Pour que la nation puisse effectivement se reconstruire autour d'un nouveau pivot de classe, elle doit se reconstruire idéologiquement, et ceci n'est réalisable que dans le cas où le prolétariat, sans se dissoudre dans le "peuple", dans la "nation", mais au contraire en développant " son " programme de la révolution "prolétarienne", obligera la petite bourgeoisie à choisir entre deux régimes. »21

    En bref, le terme de “populisme” est complètement flou. Nous devons dénoncer les capitalistes qui l’utilisent pour jeter le flou, mais nous ne pouvons l’employer pour désigner notre projet, sous peine de laisser celui-ci dans le flou.


    1 http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Laurence-Parisot-Marine-Le-Pen-appelle-a-la-vindicte-populaire-145104

    2 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/04/97001-20161204FILWWW00163-le-populisme-n-est-pas-une-fatalite-dit-valls.php

    3 http://www.lesechos.fr/30/09/2016/LesEchos/22288-041-ECH_donald-trump-ou-le-triomphe-du-populisme.htm

    4 https://www.nytimes.com/2016/03/27/magazine/how-can-donald-trump-and-bernie-sanders-both-be-populist.html

    5 http://fr.euronews.com/2016/09/09/l-utilisation-du-terme-populiste-devient-problematique

    6 http://www.lexpress.fr/actualite/politique/melenchon-populiste-moi-j-assume_919603.html

    7 https://www.youtube.com/watch?v=psA64ZfTIb0

    8  http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/01/17/35003-20170117ARTFIG00170-le-medef-ouvre-ses-portes-a-marine-le-pen.php

    9  http://www.marianne.net/vive-populisme-100249415.html

    10 http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/26/chantal-mouffe-la-philosophe-qui-inspire-melenchon_5054023_823448.html

    11  https://comptoir.org/2017/01/25/le-populisme-cest-le-camp-du-peuple/

    12 Le marxisme militant est très divers lui aussi, mais il faut reconnaître que la lutte des classes forme un dénominateur commun assez clair.

    13 https://donotlink.it/mP5J

    14 http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/02/manuel-valls-laicite-anglo-saxonne-liberale-libertaire-emmanuel-macron_n_12293736.html

    15 http://jacques.testart.free.fr/index.php?post/texte832

    16 http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=427

    17 http://www.slate.fr/story/70017/adorateurs-jean-claude-michea

    18 https://donotlink.it/WYyG

    19 A noter que l’extrême droite est partagée entre ceux qui dénoncent cela comme “marxisme culturel”, et ceux qui essaient de jouer Marx contre le “bobo-gauchisme”.

    20 http://www.humanite.fr/node/368670

    21 Léon Trotsky, Contre le national-communisme, 25 août 1931

    22 http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-1-les-plus-riches-du-monde-possedent-autant-que-les-99-restant_1754468.html

    23 http://www.atlantico.fr/pepites/combat-99-contre-1-rien-nouveau-333823.html

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