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      Bilan du CPN (14-15 mai 2011) par les élus P4/TC au CPNReculer encore, renoncer encore?

      La crise du parti s’amplifie alors que la situation devrait lui permettre de se renforcer : crise capitaliste, luttes nombreuses quoique dispersées, processus révolutionnaires dans le monde arabe. Or, au lieu de discuter avant tout de l’intervention dans la lutte des classes, le CPN a parlé des élections d’un point de vue électoraliste, c’est-à-dire indépendamment du programme.

      En proposant de continuer les discussions avec le FdG et de déclarer dès ce CPN un candidat NPA, qui serait retiré en cas d’accord, la P 3 et une partie de la P 1 (autour de PF Grond) préparaient un ralliement au FdG, sur le modèle des listes « unitaires » aux régionales. Au fond, ils veulent une « refondation » du NPA, adaptant notre projet – anticapitaliste – à celui du FdG – antilibéral.

      La P2 et la gauche de la P1 avaient rédigé un texte (dit Jean-François/Yvan) pour une candidature NPA politiquement délimitée de celle du FdG. Les élus P4/TC avaient choisi d’y présenter des amendements sur des points essentiels : expropriation des groupes du CAC 40, liaison des mots d’ordre avec l’objectif du gouvernement des travailleurs, critique des directions syndicales, dire que le vrai débat n’est pas « candidature NPA ou unitaire », mais « alliance avec les vrais anticapitalistes (dont LO) ou avec les réformistes (gestionnaires du capitalisme) ».

      Enfin, le centre de la P1 (autour de Sandra et Christine) partageait le fond de la motion P3/droite de la P1, mais voulait l’arrêt des discussions avec le FdG et une candidature NPA allant jusqu’au bout, quoi qu’il arrive.

      Au CPN, une majorité sur la base de la confusion

      Au CPN lui-même, la P2, la gauche et le centre de la P1 ont voulu lier l’arrêt des discussions avec le FdG, la conférence en juin et une candidature NPA avec l’orientation politique du centre de la P1. Leur motion commune ne reprend même pas les principes fondateurs du NPA : rien sur la perspective de la grève générale, l’auto-organisation, le gouvernement des travailleurs. Pire, elle suggère que les partis du FdG seraient « anticapitalistes ». Enfin, elle ne justifie pas politiquement l’arrêt des discussions, donnant ainsi une impression de « sectarisme ».

      Nous avions proposé un front unique pour assurer une majorité contre la droite du parti (alors encore incertaine) par la dissociation de la fin du texte commun P1/P2, en y rappelant l’arrêt des discussions avec le FdG, motion préalable que la P4 aurait voté, chacun restant libre de défendre son programme. Mais les dirigeants P1 et P2 ont refusé. En fait, le texte de PF Grond soumis en premier ayant perdu de 20 voix, l’alliance P1/P2 n’avait plus besoin des voix de la P4 ! La droite ayant été battue, nous avons voté contre le texte P1/P2 pour exprimer notre refus de cette manœuvre et de cet accord politique confus.

      Par ailleurs, nous avons soumis au vote le texte Jean-François/Yvan abandonné par ses auteurs, avec nos amendements. Cela constituera, avec les amendements de camarades souhaitant s’y associer, une plateforme pour la conférence nationale.

      Pour sortir de la crise, il faut un NPA révolutionnaire et fier de l’être

      Selon la P2, le CPN a permis d’avancer. Certes, la catastrophe des discussions sans fin avec le FdG a été évitée. Mais à quel prix ? La P2 a renoncé à défendre l’essentiel de ses positions. Or, la poursuite du flou stratégique ne peut qu’approfondir la crise du parti. Nous appelons les dirigeants de la P2 à revoir leur position et à proposer un texte pour la conférence, exprimant l’orientation sur laquelle ils ont été élus au CPN.

      Pour relancer le parti, il faut lever les ambiguïtés de départ sur le programme et la stratégie. Pour contrer la montée du FN qui se prétend « anti-système », il faut un programme de transition partant des revendications immédiates, axé sur l’objectif du gouvernement des travailleurs auto-organisés, vers une société communiste et un effort systématique d’implantation dans les boîtes, les quartiers populaires et la jeunesse. Nos tâches immédiates sont le soutien et la coordination des luttes, la solidarité avec les processus révolutionnaires dans le monde arabe et la mobilisation de la jeunesse dans l’État espagnol, ainsi qu’une campagne contre « notre » propre impérialisme.

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