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    La direction alimente la crise du parti avec sa lettre de dernière minute au Front de gauche

    Par Tendance CLAIRE (15 avril 2014)
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    Explication de vote à l'issu du CPN des 5 et 6 avril 2014

    La veille du CPN, deux membres de la direction du parti ont envoyé un projet de lettre au Front de gauche et à LO pour des listes unitaires aux européennes. Quoi de mieux pour diviser encore un peu plus le parti ? Pourquoi sortir cela du chapeau au dernier moment ? La direction voulait « profiter » de la difficulté des forces du Front de gauche à se mettre d'accord sur les têtes de liste pour renouer avec les errances qui ont marqué le parti à chaque échéance électorale. Pour certains, il s'agissait de « faire la démonstration » que le FdG ne voulait pas s'allier avec nous ; pour d'autres, il s'agissait de faire « pour de vrai » une alliance avec le Parti de gauche en croisant les doigts pour que le FdG explose pour de vulgaires histoires de places. En outre, il faut s'interroger sur le sens politique d'une adresse commune au FdG et à LO : quel sens cela a-t-il de vouloir faire une liste commune avec des forces pro-institutionnelles, qui ne veulent pas rompre avec le capitalisme, et une force anticapitaliste ? Quelle est la crédibilité d'une telle démarche ? Une vraie démarche unitaire à l'égard de LO ne peut pas consister à l'associer au Front de gauche : nous aurions dû avoir une démarche exclusive à l'égard des forces anticapitalistes pour mener une campagne anticapitaliste. Trop simple sans doute pour les « tacticiens » de notre parti...

    Au final, la direction a fait l'unanimité de la Y et de la Z contre ce projet de lettre. Une partie des camarades de la X a refusé également de cautionner cette démarche, si bien que cela a été adopté à 2 voix (6 avec les procurations) de majorité. J.-L. Mélenchon s'est réjoui de cette lettre. P. Laurent s'est moqué du NPA, en estimant que la vraie raison était la faiblesse de notre parti, incapable de boucler ses listes. Les deux ont souligné que cette lettre venait bien tard. A quoi la direction a répondu dans les médias que le NPA ne pouvait pas faire cette lettre avant parce qu’il ne savait pas où en était le FdG... Justification ridicule sachant que la vraie raison était précisément de profiter des divisions internes du Front de gauche pour avancer nos pions. La « démonstration » que voulait faire la direction du parti se retourne contre nous.

    Comment allons-nous nous sortir de cette situation ? Nous devons rencontrer cette semaine les différentes composantes du Front de gauche. S'ils nous proposent d'intégrer les listes du Front de gauche, qu'allons-nous répondre ? Que c'est mal nous traiter que de vouloir nous intégrer à des listes étiquetées « Front de gauche » sans même nous donner une tête de liste ? Ce serait évidemment catastrophique de refuser des listes « unitaires » pour des raisons aussi politiciennes. Il est même douteux que la direction explique au moins que le programme que nous voulons défendre n'est pas compatible avec celui du FdG. Vu de loin, toutes ces gesticulations aboutiront à nous associer au Front de gauche, et les gens retiendront qu'on ne s'est pas mis d'accord, une fois de plus.

    Nous devrons faire un bilan de cette triste séquence. Le FdG n'est absolument pas gêné par notre lettre. Par contre, celle-ci nous met dans une position délicate, reflet de l'impasse dans laquelle nous plonge la direction du parti, faute d’un programme révolutionnaire et d’une stratégie clairement alternative à celle des réformistes.

    En revanche, nous nous réjouissons qu’il ait été à nouveau possible d’élaborer avec A&R et le CCR, de façon collective et constructive, une résolution politique alternative. Au-delà des divergences qui subsistent, cela confirme la possibilité d’approfondir la collaboration... dès qu’on en a la volonté politique.

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