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Énorme meeting interpro à Tolbiac mercredi 11 avril ! Tous ensemble contre la répression et pour la grève générale !

La répression s'accentue contre les étudiant-e-s en lutte :
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À Nanterre lundi 9 avril, les flics sont intervenus pour empêcher les étudiant-e-s de se réunir. Ils ont frappé des étudiant-e-s pacifiques et procédé à plusieurs arrestations. La riposte a été à la hauteur : une AG massive a voté le blocage de l'université mardi 10 avril. Les personnels de l'université ont dénoncé avec force ces violences inacceptables. Le président de Nanterre doit aujourd'hui être démissionné au plus vite.
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À Lille, les CRS sont mobilisés pour faire passer les examens. Ils patrouillent dans l'université et cherchent à imposer par la force la tenue des examens refusés par les étudiant-e-s.
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À Strasbourg, dans la nuit du 10 au 11 avril, une bande de réactionnaires (En marche, UNI, Génération identitaire) a débloqué l'université avec la protection de la police et le soutien de la direction de la fac.
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À Tolbiac, le président a demandé l'intervention de la police. Cela a suscité une indignation tout au long de la journée, les appels se sont multipliés pour rallier Tolbiac. A 16h, environ 2 000 personnes étaient présentes pour un énorme meeting dans la fosse de Tolbiac. Étudiants de Nanterre, de Paris I, de Paris III, enseignants, syndicalistes de SUD Rail, d'Infocom' CGT. Côté politique, Eric Coquerel (France insoumise) et Contassot (Génération.s, ex Vert) étaient présents, même si ce dernier a été copieusement hué. Après le meeting, des AG de lutte se sont tenus à l'extérieur, mais les débats se sont tenus avec un mégaphone, dans des conditions très difficiles. Dommage car les AG n'ont pas débouché sur grand chose.
Néanmoins, malgré une répression accrue et inédite, la mobilisation étudiante prend de l'ampleur. Ce mercredi 11 avril, des AG de près de 1 000 étudiant-e-s ont eu lieu comme à Metz (contre 370 la semaine dernière) ou à Paris VIII Saint Denis. La grève avec blocage est effective dorénavant sur un site de Lyon II (Bron) et pourrait s'étendre sur le site des Quais demain. De façon très juste, la coordination nationale de Nanterre du week-end dernier expliquait : « Notre réponse doit être à la hauteur des attaques: c’est par la grève générale reconductible, par le blocage total de l’économie, que nous ferons reculer Macron et le patronat. Ainsi, nous appelons à cesser toute tentative de dialogue social avec ce gouvernement qui n'entend que le rapport de force » (https://tendanceclaire.org/breve.php?id=27673).
Alors que les étudiant-e-s et les cheminot-e-s sont en lutte, c'est évidemment le moment de faire « converger les luttes » pour mettre en échec le gouvernement. Malheureusement, les directions syndicales démobilisent les autres secteurs. L'intersyndicale des fonctionnaires appelle à une journée de grève... le 22 mai ! La CGT évoque une possibilité de reconduction... mais quel sens pourrait avoir une grève reconductible dans la fonction publique si les cheminot-e-s et les étudiant-e-s sont défaits ? C'est évidemment maintenant qu'il faudrait appeler les fonctionnaires à rejoindre les cheminot-e-s et les étudiant-e-s dans la grève ! Martinez (CGT) est aux abonnés absents. Il s'oppose à la grande manifestation du 5 mai alors qu’il est extrêmement important d’essayer de faire que cette journée soit au service de la construction de la grève générale (et non pas pour construire l’opposition au gouvernement de Mélenchon). Les conditions peuvent être réunies pour qu'une immense manifestation puisse permettre de débloquer la situation ! Mais les bureaucrates veulent précisément empêcher que le mouvement « déborde » et leur échappe. Ils préfèrent mener les travailleurs/ses à l'échec plutôt que de construire la grève générale.
Alors que le gouvernement réprime les secteurs en grève pour casser toute forme de contestation, il faut se battre dans nos syndicats pour imposer une réaction à la hauteur ! Les protestations contre la répression ne suffisent pas. La responsabilité de l'ensemble des organisations du mouvement ouvrier est d'appeler ce week-end à d'immenses manifestations contre la répression et pour le soutien aux grévistes ! Une grande manifestation appelée notamment par la CGT ou la France insoumise est organisée samedi 14 avril à Marseille. Dans toutes les villes, de telles manifestations devraient être organisées ! Cela contribuerait à changer la donne, aiderait les cheminot-e-s à se lancer dans la grève reconductible et aux étudiant-e-s à tenir !
À Paris, Sud Rail a pris l'initiative d'une manifestation vendredi 13 avril au départ de Tolbiac à 13h30 : c'est une excellente initiative à relayer au maximum. Aujourd'hui, une bataille doit être menée contre la politique des directions syndicales, pour leur imposer un véritable plan d'action : nous voulons un appel à la grève interprofessionnelle reconductible maintenant ! Nous voulons l'unité de toutes les forces politiques et syndicales pour de grandes manifestations unitaires contre la répression !
Beaucoup de secteurs ne sont pas encore en lutte malheureusement. Il est crucial d’élargir le mouvement, et notamment de faire que dans l’éducation, de la maternelle à l’université, les salarié-e-s se mobilisent. Nous avons une fenêtre de tir à ne pas manquer, en particulier dans toute la fonction publique avec les réformes prévues avec CAP2022.
Sur tous nos lieux de travail, organisons des Assemblées générales, des réunions interprofessionnelles, organisons le « débordement général » du calendrier et des modes d'action des bureaucrates ankylosés dans la collaboration de classe ! Enfin, participons à la coordination des luttes impulsée par le Front social samedi 14 avril : https://paris.demosphere.eu/rv/61458
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