Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- SNCF. Grèves partielles, unité de façade... : après l’échec du 12 décembre, tirer les bilans stratégiques (21/12)
- Décès de notre camarade Jean Puyade (20/12)
- Surproduction ou suraccumulation ? – Le débat (20/12)
- Le Moment Politique de Mélenchon (20/12)
- Histoire: Retour sur le "Rassemblement démocratique révolutionnaire" (20/12)
- Bronstein dans le Bronx, de Robert Littell (20/12)
- AMAR, TUÉ PAR UN POLICIER : 6 BALLES ET UN SILENCE MÉDIATIQUE ASSOURDISSANT (20/12)
- Présentation du livre II du Capital de Marx par Alexandre Féron (20/12)
- Front populaire de 1936 : les tâches des révolutionnaires (20/12)
- La première guerre d’Algérie 1830-1852 (20/12)
- Bayrou à Matignon : À PEINE NOMMÉ, DÉJÀ EN DÉROUTE ! (20/12)
- Décès d’Henri Simon (19/12)
- Mathilde Panot sur BFM (19/12)
- Abou Ghraib : trois anciens détenus obtiennent 42 millions de dollars à l’issue d’un procès (19/12)
- Sainte-Soline : la justice interdit les mégabassines (18/12)
- Élections en Irlande : pourquoi le Sinn Féin a-t-il échoué ? (18/12)
- Le bal des pilleurs (18/12)
- Fermeture de l’ambassade israélienne à Dublin : bon débarras ! (18/12)
- "On ta trouver. Nique les arabe" "Tu pouries le pays" (18/12)
- L’Amérique s’attaque à sa jeunesse (18/12)
- "On t’a trouver, nique les arabes" La maison de Jean-Luc Mélenchon saccagée dans le Loiret (17/12)
- Extrême centrisme et nouvelle norme oligarchique. Note sur l’élection états-unienne (17/12)
- Palestine: Ne pas rajouter la division à la violence de l’occupation (17/12)
- "Caméra cachée !" - La chronique de Pierre-Emmanuel Barré dans "La dernière" (15/12)
- Jean-Luc Mélenchon invité du 19h45 sur M6 (15/12)
Carhaix : un comité d’accueil dynamique contre la venue de Gérard Collomb
Article écrit par un camarade de la TC et publié dans l'Anticapitaliste
Nous étions une soixantaine, jeudi 14 juin, à vouloir exprimer notre rejet de la politique répressive mise en œuvre par Gérard Collomb. Les rassemblements à l’initiative du Collectif des Monts d’Arrée et du NPA se sont rejoints vers 10 heures et ont donné lieu à une réussite en matière de dynamisme.
Nous nous sommes dirigés vers la gendarmerie et avons été bloqués. Nous avons ensuite défilé dans le centre ville car l’important était aussi de montrer au reste de la population que des personnes étaient prêtes à s’organiser contre les politiques du gouvernement. Nous en avons profité pour crier quelques slogans devant la permanence de Richard Ferrand puis pour nous lier au cortège des retraitéEs en scandant « Plus hautes les pensions, à bas la répression ».
InterpelléEs, libéréEs, nasséEs
Lors de notre deuxième tentative de rejoindre la gendarmerie, dix d’entre nous ont entrepris de contourner le dispositif et cinq se sont fait arrêter dans l’hôpital de Carhaix. Après un petit debriefing, nous avons entrepris d’aller déjeuner près du lieu où ils étaient retenus pour les soutenir moralement au son du classique mais efficace « Libérez nos camarades ».
Hasard de la situation et élément appuyant le potentiel d’action d’un mouvement implanté dans la population, une connaissance a proposé à la trentaine de militantEs restants de nous montrer un passage pour les rejoindre dans l’hôpital. Surpris par notre arrivée, les gendarmes ont eu un moment de désorganisation qui a permis aux cinq interpellés de se dégager. Mais après diverses péripéties, les gendarmes ont fini par nasser tout le monde.
La diversité de notre groupe a donné lieu encore une fois à un beau moment de vie : pendant que certainEs organisaient le pique-nique, d’autres égrénaient des noms de victimes de violences policières ou les conséquences d’utilisation d’armes comme la GLI-F4 sur la Zad. Une autre n’a pas hésité à interpeller individuellement chaque gendarme sur les conditions d’accueil des migrantEs et la situation de l’Aquarius, en soulignant le rôle joué par les force de « l’ordre ».
Au tour de Macron
Nous avons finalement été tous et toutes relâchés mais en ayant fait une erreur : nous avons laissé les gendarmes s’infiltrer dans le groupe et ils ont réussi à attraper un d’entre nous. Après un contrôle d’identité au motif d’avoir camouflé son visage, il a finalement été relâché.
La presse locale, qui était dans la nasse avec nous, a publié un article exagérant un peu sur les provocations à l’encontre des gendarmes mais factuellement bienveillant et relayant l’indignation de notre camarade Matthieu Guillemot : « Au lendemain de la déclaration de Macron sur les aides sociales qui coûtent "un pognon de dingue", je pose la question de savoir à combien s’élève la note de l’État pour le déplacement ministériel. Entre l’hélicoptère, tous ces gendarmes mobiles mobilisés, les camions, etc. »
Bref, un succès. Nous attendons avec impatience la visite de Macron cette semaine.
Correspondant