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Retour sur la manifestation du 21 septembre à Toulouse
Nous avons assisté à une manifestation calme, avec des forces de l'ordre un peu en retrait.
Les mots d'ordres concernaient les ordonnances, le quinquennat Macron dans l'ensemble; demandant le retrait de la nouvelle loi Travail, le rétablissement des APL, la hausse du SMIC et la Révolution.
L'ambiance était tranquille du point de vue des cortèges CGT (Airbus, Microturbo, Postes, Mines-Énergies, ITEP Saint François) suivis d'un groupe FSU, de Lutte Ouvrière et du PCF.
Le cortège jeune suivait, uni derrière une banderole "Les jeunes contre Macron et son monde", et rassemblant des manifestant.e.s du NPA jeunes, des JC, des Jeunesses Socialistes, de Solidaires Étudiant.e.s et de l'Union des Étudiant.e.s Toulousain.e.s.
L'ambiance plus animée du cortège, rythmée par les slogans type "Macron, Macron, les A P L, soit tu les rends, soit on les prends." ou encore "La loi Travail c'est marche ou crève, la rue répond: GRÈVE GRÈVE GRÈVE".
Le cortège jeunes était suivi des militant.e.s du DAL curieusement accolés au Black Bloc (et au désormais récurrent Witch bloc).
Solidaires-Sud fermait la marche, accompagnés d'un (1) drapeau FO et d'un cortège Insoumis.
La manif s'est immédiatement suivie d'une Assemblée Générale du Front Social aux prises de parole très diversifiées. Pour résumer, nous avons entendu une intervention anti-vaccins, une condamnation de la CFDT et de FO, , mais aussi des interventions plus politisées sur la nécessaire unité dans la rue sans forcément de compromissions programmatiques ou de Parti commun.
Nous tirons tout de même le constat de la sensible baisse de la mobilisation par rapport au 12, et nous y voyons plusieurs raisons:
Tout d'abord le planning organisé par les directions syndicales, de journée d'action isolée en journée d'action isolée, pèse trop peu sur le fonctionnement des entreprises pour être efficace. Les patrons et Macron le savent et laissent le mouvement s'essoufler; les travailleurs-euses le sentent aussi et hésitent à se mobiliser.
Ensuite l'annonce de la grève du 10 octobre initialement prévue pour la fonction publique a eu pour effet de diviser les manifestant.e.s potentielles entre ces deux dates.
Enfin la présence d'une autre manifestation le 23 organisée par la France Insoumise a sans doute orienté les gen.te.s peu politisées ou partisan.e.s de la FI sur la mobilisation du samedi qui fut, elle, plus réussie.
Il nous semble évident que la contestation sociale doit se faire sur une unité de la gauche sur des mots d'ordre précis, sans accords programmatiques.
Au minimum:
Retrait de la Loi Travail XXL,
Retrait du PLJ Terrorisme,
Rétablissement des APL.
Le Front Social nous semble plus que jamais être un outil pertinent et adapté à la lutte que nous devons mener aujourd'hui.
Il est urgent d'obtenir ensemble une victoire par la lutte contre Macron et ses ami.e.s, afin d'enrayer la machine de destruction des acquis sociaux mise en oeuvre à un stade encore plus agressif depuis les dernières élections.