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Université Toulouse le Mirail bloquée
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) L'université Toulouse-Jean Jaurès, anciennement université du Mirail, était« partiellement bloquée », mardi 25 novembre, par des étudiants et des personnes extérieures au campus protestant notamment contre les politiques d'austérité.
Dans un communiqué publié mardi, le président de l'université, Jean-Michel Minovez, a annoncé que la veille au soir, « plusieurs groupes » avaient pénétré sur le campus, puis étaient entrés « par effraction dans plusieurs bâtiments et sur les zones de chantier afin de s'emparer de tous les objets nécessaires à la formation de barricades ».
Cependant, la direction a décidé d'ouvrir mardi matin une partie des bâtiments et les équipes chargées de la sécurité sur le campus ont fait en sorte que ce soit le cas. Aucun policier n'était en revanche présent sur le site, selon l'université.
Le président a déploré que les groupes occupant le campus soient « constitués pour partie d'éléments extérieurs à l'université » et que « la majorité » ne soit pas étudiante. Il a appelé l'ensemble des personnels et étudiants « à faire entendre leurs voix dans les différentes assemblées générales » programmées à la mi-journée.
UN BLOCAGE EN HOMMAGE À RÉMI FRAISSE
La grève et le blocage de l'université ont été décidés à la mi-novembre par une assemblée générale d'un millier d'étudiants, pour protester contre leurs conditions d'études et le manque de moyens de leur faculté. Mais ils ont également mis en cause « les violences policières » et la « répression des manifestations », après la mort le 26 octobre du Toulousain Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive de la gendarmerie sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn).
Un premier blocage du site a eu lieu le 20 novembre, quand des manifestants ont dressé sur le campus ce qu'ils appellent une « zone d'interpellation et de conversation » (ZIC). Une occupation copiée sur les ZAD (zones à défendre) constituées à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) contre le projet d'aéroport et à Lisle-sur-Tarn (Tarn) contre le projet de barrage-réservoir de Sivens.
Samedi, des étudiants ont ainsi participé à deux manifestations « contre les violences policières » à Toulouse. Ils ont scandé « Du fric pour les fac et les lycées, pas pour la police ni pour l'armée », un slogan devenu leur leitmotiv.
Lundi, M. Minovez a reconnu dans un communiqué que « le projet de budget de l'Etat n'est pas à la hauteur des enjeux de formation, de recherche et d'emploi scientifique » et « place le service public d'enseignement supérieur et de recherche dans une situation d'austérité généralisée ». Il a toutefois exprimé son opposition« à tout blocage, contraire aux objectifs d'une large mobilisation ».
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(La Dépêche)
Comme prévu et malgré les tentatives de Jean-Michel Minnovez de mettre fin au mouvement, l'université Jean-Jaurès du Mirail est bloquée à 75% aujourd'hui. Ce matin, une cinquantaine de vigiles accompagnés de maîtres-chiens ont vainement tenté de démonter les piquets de grève installés devant les amphithéâtres. Devant l'UTR de Psychologie par exemple, une cinquantaine de bloqueurs, parfois cagoulés, ont tenu leurs positions malgré les protestations de plus de 200 étudiants favorables à la reprise des cours. Des accrochages sans gravité ont été signalés hier soir et ce matin entre manifestants et agents de sécurité. Jean-Michel Minnovez s'apprête à réunir les personnels de l'université avant d'aller à la rencontre de la presse à 12h30.