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Présidentielle américaine : Donald Trump fait son show
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Les Echos) Le milliardaire américain a une fois de plus animé à coups de déclarations provocatrices le premier débat télévisé rassemblant les dix principaux candidats républicains jeudi.
Organisation digne d’une compétition sportive de haut niveau, immense stade occupé par des milliers de spectateurs n’hésitant pas à applaudir ou à huer les candidats... à six mois du début des primaires, le premier débat entre les dix principaux candidats républicains, diffusé jeudi soir sur Fox News, a véritablement donné le coup d’envoi à la campagne présidentielle américaine.
Pendant deux heures, debout devant un pupitre, les candidats ont répondu à la fois aux questions des journalistes et à celles des internautes via Facebook, qui portaient sur quelques grands classiques : l’immigration, l’avortement, la défense et l’Etat islamique, et l’accord avec l’Iran. Sans pour autant que de véritables différences idéologiques n’émergent entre les candidats sur ces sujets.
Au centre de la scène : Donald Trump, le milliardaire américain qui capte toute la lumière depuis qu’il s’est officiellement déclaré candidat, avec ses sorties provocatrices. Sa présence faisait frémir d’inquiétude les autres prétendants. Costume sombre, cravate rouge, moue renfrognée et brushing impeccable, l’ex-magnat de l’immobilier a joué son propre personnage dès la première question, en n’excluant pas de se présenter comme indépendant s’il échouait au primaires.
Puis il a s’en est pris aux journalistes, accusés d’être malhonnêtes et de déformer ses propos, mais aussi à ses concurrents - « vous avez du mal ce soir » a-t-il lancé au sénateur Rand Paul, avant d'interpeller Jeb Bush : « C’est à cause des erreurs de votre frère qu’on a hérité d’Obama ! ».
L’immigration, son cheval de bataille
Dans les grandes lignes, bien que très approximatif, il est resté fidèle à ses récentes déclarations, notamment sur l’immigration, son cheval de bataille: « le gouvernement mexicain est bien plus malin que le gouvernement américain, ils nous envoient tous les criminels dont ils ne veulent pas s’occuper ! »
Quant à sa fortune et son soutien passé à Hillary Clinton, il assume. « J’ai toujours donné à tout le monde parce que je sais qu’après, quand j’appelle on me prend au téléphone. J’ai d’ailleurs donné à la quasi-totalité des candidats présents ici (...). Et oui, Hillary Clinton est venue à mon mariage, mais elle n’avait par le choix, je lui avais donné de l’argent ! »
> DIAPORAMA Présidentielle américaine 2016 : les candidatures aux primaires
En face, Jeb Bush s’est appliqué à paraître sérieux et présidentiable, allant jusqu’à nier avoir tenu des propos critiques sur Donald Trump. Surtout, il a tenu à montrer qu’il ne devait pas tout à sa famille, en défendant son bilan de gouverneur de Floride. « Je vais la mériter cette course, et ce sera sans doute encore plus difficile pour moi que pour un autre », a-t-il concédé. Il n’a ainsi pas hésité à parler d’« erreur » à propos de la guerre en Irak, tout en accusant Barack Obama d’avoir « abandonné l’Irak » et d’avoir permis à l’Etat islamique « d’occuper ce vide ».
Accusé par ses concurrents d’être trop modéré en matière d’immigration, il ne s’est pas dédit. « La majorité des familles qui immigrent de façon illégale n’ont pas d’autre choix, elles le font pour protéger leurs familles (...) Il faut qu’elles puissent se régulariser. Mais pas avec une amnistie, il doit y avoir des amendes ».
Les autres candidats, comme le gouverneur du Wisconsin Scott Walker ou le sénateur de Floride Marco Rubio ont eu plus de mal à exister face au duo Trump-Bush. Lors du débat qui a rassemblé les plus petits candidats, un peu plus tôt dans l’après midi, l’ex-patronne de HP Carly Fiorina s’est en revanche distinguée, notamment par ses propos sur Donald Trump : « puisqu’il a changé d’avis sur les amnisties (de migrants clandestins, ndlr.), sur la santé et sur l’avortement, je voudrais seulement savoir sur quels principes il va gouverner ».