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Poutine promet un réarmement "sans précédent" de la Russie
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
M. Poutine met au premier plan la nécessité de répondre au déploiement par les Etats-Unis et l'Otan d'un bouclier antimissile en Europe, par le "renforcement du système de défense aérien et spatial du pays".
"Vingt-trois mille milliards de roubles (590 milliards d'euros) vont être consacrés au total à ces objectifs (de réarmement) dans la décennie à venir", précise-t-il dans ce long texte publié dans le journal officiel Rossiïskaïa Gazeta, entièrement consacré à la question militaire.
"Nous devons bâtir une nouvelle armée. Moderne, capable d'être mobilisée à tout moment", écrit-il, estimant que l'armée russe avait été laissée pour compte dans les années 1990 "au moment ou d'autres pays augmentaient constamment leurs capacités militaires".
"Nous devons rattraper complètement ce retard. Reprendre un statut de leader dans toutes les technologies militaires", souligne M. Poutine, citant le domaine spatial, la guerre dans le "cyberespace", mais aussi les armes de demain a effet "géophysique, par rayons, ondes, géniques, psychophysiques"...
"Le renouveau du complexe militaro-industriel va devenir une locomotive pour le développement des secteurs les plus divers", affirme l'homme fort de la Russie, quasi-assuré de revenir le 4 mars au Kremlin qu'il avait dû laisser à Dmitri Medvedev en 2008 faute de pouvoir enchaîner un troisième mandat consécutif après en avoir effectué deux depuis 2000.
"On prétend parfois que la renaissance du complexe militaro-industriel est un joug pour l'économie, un poids insurmontable qui aurait en son temps ruiné l'URSS. Je suis convaincu que c'est une profonde erreur", écrit l'ex-agent du KGB, qui avait qualifié en 2005 l'explosion de l'Union soviétique de "plus grande catastrophe géopolitique du XXème siècle".
"L'URSS est morte d'avoir écrasé les tendances de marché dans l'économie(...) Nous ne devons par répéter les erreurs du passé", souligne M. Poutine, estimant que les investissements dans le domaine militaire devaient cette fois servir de "moteur pour la modernisation de toute l'économie".
Une perspective toutefois mise en doute par les experts. Selon Alexandre Konovalov, président de l'Institut des analyses stratégiques de Moscou, "l'idée selon laquelle on peut effectuer un bond en avant dans l'économie grâce au complexe militaro-industriel est dépassée depuis les années 1950".
M. Poutine annonce notamment la "renaissance" de la marine russe, en particulier en Extrême-Orient et dans le Grand-Nord où "l'activité des grandes puissances mondiales autour de l'Arctique oblige la Russie a défendre ses intérêts".
Il reprend l'accusation récurrente en Russie, visant les Etats-Unis sans les nommer, selon laquelle des conflits ou de zones d'instabilité sont "entretenus" à dessein à proximité de ses frontières, et le droit international de moins en moins respecté dans les crises mondiales. La Russie est aujourd'hui le principal soutien du régime syrien face aux Occidentaux.
Pêle-mêle, M. Poutine annonce la livraison en dix ans de "400 missiles balistiques modernes, 8 sous-marins stratégiques, 20 sous-marins polyvalents, plus de 50 navires de surface, une centaine d'appareils spatiaux à fonction militaire, plus de 600 avions modernes dont des chasseurs de cinquième génération, plus de 1.000 hélicoptères, 28 batteries antiaériennes S-400...".
Les soldes des militaires ont été "multipliées pratiquement par trois" au 1er janvier dernier, et l'armée russe -- 1 million d'hommes -- va être professionnalisée pour ne plus comporter que 145.000 appelés en 2020, promet-il.
Le gouvernement russe avait annoncé il y a un an un vaste plan de modernisation de l'armée de près de 500 milliards d'euros d'ici à 2020.