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Marles-les-Mines : grève illimitée chez Faurecia
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Depuis ce mardi matin, 6 h, l’usine de l’équipementier automobile Faurecia de Marles-les-Mines est bloquée. Les salariés sont en grève et réclament leur part du gâteau, à savoir une prime en corrélation avec les bons résultats du groupe. Ce mouvement de grève pourrait rapidement contrarier l’activité automobile dans la région.
Aucun camion n’entre et ne sort du site industriel.
Rien n’entre, rien ne sort. Les salariés grévistes de Faurecia ont tout bloqué. Les grilles sont cadenassées et le piquet de grève est planté jusqu’à nouvel ordre. Il y a quinze jours, les salariés avaient débrayé pour les mêmes raisons, la négociation d’une prime. La direction ne leur a rien accordé alors ils sont passés à la vitesse supérieure.
Les grévistes disposent du soutien de la municipalité qui leur a mis à disposition la salle de sport voisine et du bois pour les braseros. Ils ont de quoi tenir un moment. Ce qui ne doit pas rassurer les usines de montage de la région dépendants de ce sous-traitant plasturgiste. Faurecia Marles fournit notamment les pare-chocs du Scénic, du Kangoo, les boucliers pour le Jumpy Citroën... Ce mardi matin, il se disait que Renault Douai était déjà bloqué. Cependant, sur le site douaisien, l’activité semble maintenue pour le moment.
Le dernier mouvement social datait de 2009
« Un pare-chocs fabriqué ici est monté moins de 240 minutes plus tard sur la voiture », explique Jacky Laquay, représentant syndical FO. Si rien ne sort de l’usine ce mardi, les sites de Maubeuge et Sévelnord devraient également être rapidement sans solution. «C’est ça, l’avantage du flux tendu… », ironise une employée qui sait bien que leur mouvement de grève peut rapidement impacter l’activité automobile dans la région. Ce mardi soir, les salariés de Maubeuge ont d’ailleurs été informés que l’activité était interrompue ce mercredi.
En fin de journée de ce mardi, la direction a distribué des courriers qui ont envenimé les choses. (lire ci-dessous). D’après les grévistes, la direction n’imaginait probablement pas qu’ils iraient jusqu’à bloquer le site. Le dernier mouvement social datait de 2009 quand ils avaient soutenu leurs collègues du site Faurecia d’Auchel.