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Le port du Pirée vendu aux Chinois
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La Grèce a ratifié vendredi 8 avril la vente du port le plus important de Grèce au chinois du transport maritime Cosco pour plus de 368 millions d’euros.
Il s’agit de la deuxième grande privatisation grecque depuis la fin de l’année dernière.
L’Agence grecque de privatisations (HRAF) a annoncé vendredi 8 avril avoir signé l’accord pour la cession de 67 % de la société du port du Pirée (Olp), le plus grand de la Grèce, au géant chinois du transport maritime Cosco au prix de 368,5 millions d’euros.
En comptant aussi, entre autres éléments, les investissements prévus (350 millions d’euros), et les revenus de cette concession (410 millions d’euros), l’accord représente un total de 1,5 milliard d’euros, souligne l’Agence.
Un pont entre l’Asie et l’Europe
La société chinoise avait l’avantage d’être présente au Pirée depuis 2008, avec l’acquisition alors de deux terminaux de ce port. Elle aspire à transformer Le Pirée en plus grand centre de transit du sud-est de l’Europe, et à en faire « un pont entre l’Asie et l’Europe ».
L’Agence grecque de privatisations avait annoncé le 20 janvier avoir « accepté »l’offre améliorée déposée par Cosco (China Ocean Shipping Company) basé à Hong Kong devenu seul candidat en lice pour cette concession de l’exploitation du port du Pirée jusqu’à 2052. Deux autres sociétés avaient dans le passé exprimé leur intérêt pour ce rachat, le danois APM et le philippin International Container Terminals Services (ICTS).
Le processus de cession avait été suspendu après la victoire du parti de gauche Syriza aux élections législatives de janvier 2015, puis relancé dans le cadre du troisième plan d’aide international, de 86 milliards d’euros, mis sur pied en août.
Des dockers, craignant pour leurs postes, ont défilé ce vendredi 8 avril dans les rues d’Athènes ce vendredi pour protester contre la vente.
Engagements de la Grèce
Cette signature est « d’une importante étape du plan de privatisation » et respecte « les engagements de la Grèce » vis-à-vis ses créanciers, s’est félicitée HRAF dans son communiqué.
La signature de l’accord a été précédée par son approbation par la Cour grecque des comptes. Il sera prochainement ratifié par le Parlement et la transaction sera achevée d’ici au mois de juin.
Il s’agit de la deuxième grande privatisation grecque depuis la fin de l’année dernière après la cession d'Astir Palace, un complexe touristique de luxe situé près d'Athènes, suite à un accord de 400 millions d’euros.