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Grandpuits - La raffinerie vote la grève et l’arrêt total des installations
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"A l’instant les salariés de Grandpuits viennent de voter à 60% la greve et l’arrêt complet des installations de la raffinerie. C’est la preuve que les travailleurs de se pays veulent se battre et ne sont pas abattus ou sous prozac. Cette loi nous n’en voulons pas, et elle ne passera pas, le 49.3 est inacceptable et notre réaction est légitime". Ainsi s’exprimait à l’instant Franck Bobard, délégué Force ouvrière du site de Grandpuits, a l’issu du dépouillement du vote qui s’est tenu en début d’après midi à bulletin secret. "L’intersyndicale CGT et FO fonctionne à merveille ici et c’est un élément clé de notre force et de notre message, pour que la grève dure et s’étende", expliquait quant à lui Guillaume Lariviere, le responsable local de la CGT.
Pour peser sur ce scrutin décisif, la direction avait fait venir l’ensemble des cadres, y compris celles et ceux qui etaient en vacances. Mais rien n’y a fait, preuve de la détermination des travailleurs du site, qui de toutes façons sont seuls à savoir le faire tourner au quotidien.
Depuis mardi dernier, rien n’entre ni ne sort de la raffinerie de Grandpuits, mis à part quelques livraisons marginales pour des installations spéciales comme celles du secteur médical. C’est la conséquence du barrage mis en place par les salariés, mais aussi du blocage du port du Havre mis en place par les dockers, qui tarit la source d’approvisionnement du brut.
Avec le vote de l’arrêt total des installations, c’est le passage d’une grève qui maintenait le minimum d’activité permettant d’entretenir les machines en fonctionnement, à une grève totale avec l’arrêt complet des machines. Cet arrêt induit une durée incompressible de 10 jours, avant de pouvoir sortir de l’usine de nouveau un produit fini correspondant aux normes de sécurité.
"Ce qui change cette année c’est que les routiers sont beaucoup plus mobilisés et solidaires qu’en 2010", explique un travailleur à la sortie du vote. Ainsi, la route ne peut servir au gouvernement pour suppléer au blocage des pipelines et du port du Havre.
Bien sûr, le gouvernement et son premier Ministre ont déjà annoncé une ligne ferme, menaçant d’envoyer les CRS pour déloger les salariés en gréve. Et ici tout le monde se souvient de plusieurs camions de gendarmes qui avaient déboulés à 3h du matin, avec tazers et flashball, matraquant les salariés. Mais, après les réquisitions effectuées en 2010, une jurisprudence européenne avait donné tort à l’Etat français, si bien que cette arme pourrait être émoussée. Et les travailleurs affichent leur détermination. "On n’est pas la pour faire la guerre mais si on commence c’est pour tenir", explique un raffineur devant le portail principal. Et, effectivement, l’arrêt des installations à déjà été adopté jusque vendredi.