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Une manif d’1km et des contrôles à l’entrée : de qui se moque-t-on ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Alors que Manuel Valls et le gouvernement voulaient interdire la manifestation du 23 juin après la mobilisation ou le mouvement ouvrier était en masse, le 14 juin, l’intersyndicale a bien fait comprendre qu’une telle interdiction n’était pas imaginable et a fait pression pour qu’une manifestation itinérante se tienne, mais à quel prix ! Les autorités ont en effet annoncé que toute la zone serait bouclée et que des contrôles auraient lieu à l’entrée de la zone.
George Waters
Le gouvernement, en flagrant délit d’autoritarisme, voulait interdire la manifestation du 23, une première depuis 1962, alors que Papon était préfet de police de Paris, pour une manifestation appelée par les syndicats, contre une loi gouvernementale. L’intersyndicale ne l’a pas entendu de cette oreille, voyant bien à quel point le gouvernement est allé trop loin, en voulant s’attaquer à notre droit à manifester, une escalade dans l’offensive sur nos libertés démocratiques, entamée notamment depuis l’état d’urgence. Le gouvernement cède finalement, autorisant une « manifestation ».
Mais quelle manifestation ! Moins de 2km alors que plus de 130 000 personnes ont signé une pétition en un temps record signifiant qu’ils ne respecteraient pas l’interdiction de manifester, et que la majorité de la population est encore majoritairement opposée à la loi Travail. Mais surtout le gouvernement introduit des contrôles à l’entrée de la manifestation ! Les forces de répression ont annoncé que la zone serait bouclée et que "comme dans une fanzone", il y aurait des contrôles à l’entrée. L’occasion de ficher les manifestants, de leur signifier qu’ils n’ont pas à être ici et signifier une fois de plus l’Etat plus qu’autoritaire vers lequel nous nous acheminons.
Dans toute cette mascarade, l’attitude des syndicats, CGT en tête, est déplorable. Alors qu’elle avait défendu justement qu’une manifestation allant de Bastille à Nation ne pouvait être interdite, rappelant l’essence de la liberté de manifester, les syndicats se sont pliés aux désiratas gouvernementaux, alors même qu’il était en difficulté suite à l’interdiction, en acceptant une manifestation sur un parcours ridicule et en acceptant le cadre imposé par le gouvernement qui tente désormais d’imposer des contrôles à l’entrée de la manif.
Une manifestation n’est ni un concert, ni une fanzone ! Il est inacceptable d’accepter de telles dispositions, qui révèlent la violence de l’Etat envers celles et ceux qui veulent défendre leur droits ! Y aura-t-il des pancartes ou des banderoles interdites ? Des slogans censurés ? La dérive autoritaire de l’Etat est de plus en plus évidente. Tous et toutes dans la rue ce 23 juin ! Manifestons contre la loi travail et son monde !