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La CGT lève le blocage du port du Havre
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'activité a repris mercredi soir au port du Havre (Seine-Maritime), le deuxième deFrance, bloqué toute la journée par une grève surprise de la CGT en réponse à l'interpellation de deux dockers par la police, alors que le numéro un de la centrale,Philippe Martinez, était en déplacement dans la ville. Les deux dockers étaient poursuivis pour des violences lors d'une manifestation parisienne contre la loi travail le 14 juin à Paris. Ils "ont été relâchés vers 19 h 15 après toute une journée de garde à vue à Paris et le mouvement a été suspendu", a affirmé à l'Agence France-Presse le secrétaire général adjoint de la fédération CGT des ports et docks Anthony Tétard.
Selon Europe 1, les deux dockers comparaîtront le 25 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris, l'un pour violence contre un agent des forces de l'ordre et l'autre pour jet de projectiles. L'interpellation des deux dockers, à leur domicile havrais, par des policiers parisiens, a été vécue par la CGT, syndicat unique des dockers, comme une provocation, survenant le jour de la venue de son secrétaire général, Philippe Martinez, dans la cité portuaire.
Dès que la nouvelle de l'interpellation a été connue, les dockers et ouvriers portuaires ont cessé le travail, stoppant de facto l'activité du port. Les porte-conteneurs déjà dans le port ont cessé d'être chargés ou déchargés, et ceux qui arrivaient ont été détournés vers d'autres ports. La liaison matinale du ferry Le Havre-Portsmouth a été supprimée mais celle de 17 heures a eu lieu. Un paquebot qui avait fait escale au Havre a pu appareiller dans la soirée. En plus des arrêts de travail des dockers ont fait brûler des pneus en différents endroits de la ville, notamment devant le siège du Grand port maritime du Havre (GPMH).
Le Havre, « capitale de la grève »
« Le gouvernement joue la terreur et nous résistons », avait tweeté la centrale syndicale en réaction à l'interpellation des deux dockers. « C'est proprement scandaleux », a réagi Philippe Martinez sur France 3 Normandie, qualifiant l'interpellation d'« attitude revancharde ». « Ce n'est pas un hasard, je pense, si mes camarades ont été interpellés ce matin alors que tout le monde savait qu'il y avait une assemblée générale de rentrée de l'Union départementale [de Seine-Maritime, NDLR] et que j'y participais », a ajouté le leader cégétiste.
Parmi les deux personnes interpellées figure un militant CGT de 33 ans, jugé par le tribunal correctionnel de Paris le 27 juillet pour des faits de violences. Le docker avait été relaxé pour des faits de jets de projectiles sur les forces de l'ordre, mais condamné à un mois d'emprisonnement avec sursis pour s'être rebellé lors de son interpellation, le 14 juin.
Le Havre avait été surnommée par certains "capitale de la grève" pendant la série de mouvements sociaux du printemps contre la loi travail, les dockers CGT étant souvent à la pointe des actions. Mais les milieux économiques ont déploré les pertes importantes subies par les entreprises industrielles et pétrolières et par le port lui-même qui a perdu des clients aussi bien pour le transport de marchandises, que pour les paquebots de tourisme.
Le président de l'Union maritime et portuaire (UMEP) Michel Segain, représentant les entreprises maritimes présentes sur les terminaux, avait eu des mots assez durs contre la CGT. Il avait sollicité une entrevue avec Philippe Martinez mais ce dernier a refusé.