Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Comment "l’AFL-CIO", avec l’aide de la CIA, a sapé le mouvement syndical à l’étranger (26/09)
- Contre les guerres et l’austérité : en finir avec le capitalisme ! (26/09)
- Licenciements massifs dans l’automobile (26/09)
- Combattre l’austérité, défendre la Sécu (26/09)
- Premier hommage aux résistants trotskistes (26/09)
- De Gaza au Liban, la guerre coloniale d’Israël doit cesser (26/09)
- Manuel Bompard: Le Pen et Macron, main dans la main ! (26/09)
- Mise en examen de Sophia Chikirou: la réponse de LFI et de Chikirou (24/09)
- Varoufakis sur le techno-féodalisme (24/09)
- Fredric R. Jameson (1934–2024) (23/09)
- Au Sri Lanka, Anura Kumara Dissanayaka, marxiste repenti, remporte l’élection présidentielle (23/09)
- Le dernier combat de Lénine (23/09)
- Jean-Jacques Marie, La collaboration Staline-Hitler (22/09)
- Henri Garric, Jean Vigreux (dir.), Pif le chien. Esthétique, politique et société (22/09)
- "DJ Mehdi : Made in France" : le documentaire d’Arte qui retrace le parcours du génie du rap et de l’électro (22/09)
- Sri Lanka : le chef de la coalition de gauche Dissanayaka en passe de remporter la présidentielle (22/09)
- Alexandre Sumpf, Lénine, Paris, Flammarion, 2023 (21/09)
- Pourquoi la bulle de l’intelligence artificielle est condamnée à exploser (21/09)
- Mélenchon - À l’heure des monstres (21/09)
- "Barnier : le programme de la droite" par Henri Sterdyniak (21/09)
- Géant penseur de la révolution africaine, Amilcar Cabral aurait eu 100 ans (21/09)
- Martinique: malgré le couvre-feu, les tensions entre manifestants et forces de l’ordre restent vives (21/09)
- L’UNION EUROPÉENNE A DÉTRUIT SON PAYS...NOUS SOMMES LES PROCHAINS - Yánis Varoufákis (21/09)
- Attaque terroriste israélienne au Liban : Netanyahou veut provoquer une guerre régionale (21/09)
- Avec les salariés en lutte de MA France - Quel avenir pour l’industrie automobile ? (20/09)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Un salarié licencié pour s’être endormi à son poste de travail
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ce salarié d'une entreprise de sécurité s'était assoupi après avoir travaillé 72 heures la semaine précédente.
Viré pour avoir piqué du nez. La situation pourrait paraître cocasse si le contexte n'était pas aussi dramatique. Les faits remontent à juillet 2013, comme le raconte L'Express, où un employé d'une société de sécurité s'est endormi chez son client. L'histoire parvient aux oreilles de son employeurs, la sanction tombe immédiatement : licenciement.
Le salarié conteste cette décision aux prud'hommes, perd la bataille, puis fait appel. La cour d'appel de Colmar lui donne finalement raison. Il faut dire que le salarié est parvenu à prouver qu'il a effectué 72 heures de travail la semaine précédant le litige, soit plus de deux fois la durée légale du temps de travail hebdomadaire ! Ce rythme effréné expliquant son état de fatigue.
Le droit au repos n'a pas été respecté
Pour rappel, le code du travail consacre un "droit au repos" pour les salariés. Celui-ci impose aux employeurs de respecter un repos hebdomadaire d'au moins 24 heures consécutives et d'un repos quotidien d'au moins 11 heures consécutives. La durée minimale de repos hebdomadaire est donc de fait de 35 heures, sauf dérogation.
Dans son arrêt, le juge a estimé que le droit au repos n'a pas été respecté, car la "durée maximale de travail de 48 heures sur sept jours avait été dépassée", rapporte L'Express. L'employeur s'est défendu en expliquant que ces heures avaient été effectuées par le salarié à cheval sur deux semaines. Or, la loi ne se base pas sur la semaine calendaire mais sur sept jours successifs. La cour a donc jugé que la "cause réelle et sérieuse" fournie pour le licenciement n'était pas correctement justifiée par l'employeur. Le salarié a obtenu ainsi une indemnité de 1.000 euros en compensation de ce préjudice.