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Le FMI salue les réformes "ambitieuses" et "courageuses" de Macron
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) L’institution de Washington a relevé, lundi, sa prévision de croissance pour la France de 0,1 point à 1,5 % en 2017.
Le Fonds monétaire international (FMI) serait-il gagné par une forme de « Macronmania » ? Rarement l’institution de Washington aura employé, à l’égard de la France, un ton si élogieux qu’en présentant, lundi 17 juillet, sa dernière évaluation de l’économie hexagonale.
Tous les ans, les équipes du Fonds se livrent au même exercice : prendre le pouls de l’économie française et lister des recommandations destinées au gouvernement. Cette fois-ci, il s’agissait surtout d’en savoir davantage sur la stratégie de réformes portée par la nouvelle équipe au pouvoir, sous la houlette du président Emmanuel Macron.
Verdict ? « Ce programme est ambitieux, complet mais également équilibré », a complimenté Christian Mumssen, qui a dirigé la mission d’évaluation en France. In fine, il « pourrait fortement contribuer à résoudre les défis économiques auxquels la France se heurte de longue date », affirme même le FMI dans son résumé de fin de mission, citant les « déséquilibres budgétaires persistants », le « chômage élevé » et la « faible compétitivité externe ».
Ministères à la diète
Si souvent montrée du doigt pour sa dette pléthorique ou le niveau de ses dépenses publiques – les plus élevées au sein de l’Union européenne (UE) –, la France obtient cette fois un satisfecit en matière de politique budgétaire.
Les annonces de premières coupes et la mise à la diète des ministères peuvent bien susciter la grogne au sein de l’opinion et dans l’opposition, le FMI, lui, approuve pleinement la volonté affichée par le gouvernement de faire passer le déficit public sous la barre des 3 % du produit intérieur brut (PIB) cette année.
« Un effort majeur de réduction des dépenses est nécessaire dès le début », abonde l’institution dirigée par la Française Christine Lagarde. Ses experts brandissent, à l’appui, le dernier audit de la Cour des comptes pointant une sous-estimation des dépenses de l’Etat par le dernier gouvernement.
Même encouragement sur la réforme du marché du travail, jugée « vaste et ambitieuse ». Le FMI valide la méthode choisie pour le premier chantier social du quinquennat, la réforme du droit du travail, que le gouvernement veut faire avancer vite en procédant par ordonnances.
« Nouvelle énergie »
D’ores et déjà, il se félicite aussi du projet de refondation de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Des mesures « essentielles » dans un pays où « le chômage touche de manière disproportionnée les jeunes et les travailleurs peu qualifiés ».
Quant aux réformes ciblant la fiscalité des entreprises, les revenus du capital et du travail, « elles devraient stimuler les investissements et la croissance de l’emploi ».
Le FMI pècherait-il par excès d’optimisme ? « Tout est basé sur le programme que nous avons vu », répond M. Mumssen, disant avoir été « impressionné » par « la nouvelle énergie » manifestée par ses interlocuteurs en France. Pendant quinze jours, les membres du Fonds ont rencontré le gouvernement, le Trésor, la Banque de France, mais aussi les partenaires sociaux (Medef et CFDT), des entreprises et des think-tanks.
L’institution ne se prive pas d’adresser quelques conseils à Paris : inclure tous les niveaux des administrations publiques dans les réformes, poursuivre la modération salariale, stimuler la concurrence dans le secteur des services…
Mais quoi qu’il en soit, « le solide mandat politique et l’amélioration de la conjoncture économique (…) offrent une opportunité exceptionnelle pour engager un tel paquet de réformes courageuses et complètes », assure le FMI, qui a relevé sa prévision de croissance pour la France : celle-ci devrait atteindre + 1,5 % (au lieu de + 1,4 %) cette année et accélérer l’an prochain.