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Grèce : la justice condamne l’ancien chef des statistiques
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'ancien chef de l'institut grec de statistiques a été condamné. Enfin ! C'est le chouchou des institutions internationales et de la bourgeoisie, qui couvrent ses agissements.
En 2011, les statisticiens grecs avaient fait grève contre ce chien de garde du FMI :
https://www.tendanceclaire.org/breve.php?id=681
Fin 2016, nous avions déjà publié une brève sur les poursuites engagées contre Georgiou, qui s'est envolé vers les USA après avoir effectué sa sale besogne en Grèce :
https://www.tendanceclaire.org/breve.php?id=20816
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(Le Monde du 1er août) Andréas Georgiou, ancien chef de l’office des statistiques grecques, Elstat, au cœur de la saga des faux chiffres du déficit public au début de la crise de la dette, a été condamné, mardi 1er août, à deux ans de prison avec sursis.
M. Georgiou a été condamné par le tribunal correctionnel d’Athènes pour « manquement au devoir », selon une source judiciaire. Cet ancien membre du Fonds monétaire international a été jugé pour s’être entendu avec Eurostat (l’office européen de statistiques, dépendant de la Commission) afin de grossir les chiffres du déficit et de la dette publique grecs pour l’année 2009. Le but supposé : faciliter la mise sous tutelle financière du pays, avec le déclenchement, en 2010, du premier plan d’aide internationale à la Grèce – on en est au troisième, depuis août 2015.
Pendant le mandat d’Andréas Georgiou à Elstat (2010 à 2015), le déficit public a été revu à la hausse passant de 13,6 % du PIB à 15,4 % et la dette de 115,1 % à 126,8 %. Il s’est défendu en assurant qu’il s’agissait des chiffres réels, dans la mesure où Elstat, dans le passé, sous-évaluait systématiquement le déficit public pour dissimuler la situation économique du pays. Mais sur ce volet, la justice a estimé, à l’issue de l’instruction, qu’il n’y avait pas d’éléments suffisants pour justifier son renvoi devant l’audience. Un procureur de la Cour de cassation a toutefois récemment demandé le réexamen de l’affaire.
« Des données fiables »
En 2016, Andréas Georgiou a été publiquement défendu par Marianne Thyssen, commissaire européenne aux affaires sociales, qui a assuré que « les données sur la dette grecque pour la période de 2010 à 2015 ont été fiables et communiquées avec exactitude ». Interviewé par le Financial Times en août 2016, M. Georgiou déplorait : « On marche sur la tête. Ceux qui ont produit des statistiques ayant maintes fois été validées par les instances internationales sont poursuivis, alors qu’on laisse tranquille ceux qui sont responsables des chiffres falsifiés dans le passé. »
En 2009, la révélation par le premier ministre socialiste Georges Papandréou que le déficit public grec était en réalité de 12,7 % du produit intérieur brut (PIB), et pas de 6 %, comme l’affirmait son prédécesseur conservateur, avait précipité le pays dans la tourmente financière.
Les avocats d’Andréas Georgiou ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils feraient appel de ce jugement.
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ATHÈNES (Reuters) - Andreas Georgiou, l'ancien directeur de l'agence grecque de la statistique Elstat, a été reconnu coupable mardi de "manquement aux devoirs de sa charge" pour avoir omis d'informer le conseil d'administration de l'agence qu'il avait transmis les données budgétaires de la Grèce de l'année 2009 à Eurostat.
Ancien économiste au Fonds monétaire international, Andreas Georgiou a dirigé Elstat jusqu'en 2015.
Mardi, la justice grecque l'a condamné en appel à une peine de deux ans de prison avec sursis tout en l'acquittant de deux autres chefs d'accusation.
Ses avocats ont fait part de son intention de contester cette décision devant la plus haute cour de justice grecque.
"Monsieur Andreas Georgiou est convaincu de son innocence, pour laquelle il se battra aussi longtemps qu'il le faudra (...) jusqu'à son acquittement complet et définitif", ont dit ses conseils dans un communiqué.
Andreas Georgiou a été inculpé en 2013 pour avoir, selon l'accusation, surestimé les chiffres du déficit budgétaire grec en 2009, ce qu'il réfute.
Depuis lors, plusieurs économistes et statisticiens renommés venant du monde entier sont venus le défendre, parfois en contribuant à ses frais d'avocat.
Dans la foulée de la décision de mardi, une porte-parole de la Commission européenne a déclaré lors d'un point-presse: "Notre confiance dans la fiabilité et l'exactitude des chiffres d'Elstat de 2010 à 2015 est totale".
Andreas Georgiou réfute également les accusations portées contre lui par des responsables politiques, dont certains appartiennent au gouvernement dirigé par Alexis Tsipras, selon lesquels il pourrait avoir épaulé les créanciers internationaux d'Athènes, le FMI par exemple, en exagérant l'ampleur des problèmes de la dette grecque.
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(Russia Today) L'ancien chef de l'office des statistiques grecques (Elstat), au cœur de la saga des faux chiffres du déficit public au début de la crise de la dette, a été condamné à deux ans de prison avec sursis.
Andréas Georgiou, ancien chef de l'office des statistiques grecques a été condamné par le tribunal correctionnel d'Athènes pour «manquement au devoir» à deux ans de prison avec sursis. Il lui est reproché d'avoir publié les chiffres du déficit sans en informer les membres du conseil d'administration d'Elstat comme il lui était légalement demandé. Ses avocats ont fait savoir qu'ils feraient appel de ce jugement.
Andréas Georgiou est principalement accusé d'avoir délibérément gonflé les chiffres du déficit public en 2010. Il s'est défendu en assurant qu'il s'agissait de chiffres réels, dans la mesure où Elstat dans le passé, poussé par les précédents gouvernements, sous-évaluait systématiquement le déficit public pour dissimuler la situation économique du pays.
Sur ce volet, à l'issue de l'instruction, la justice a estimé qu'il n'y avait pas d'éléments suffisants pour justifier son renvoi devant l'audience. Toutefois, un procureur de la cour de cassation a récemment demandé le réexamen de l'affaire.
Pendant le mandat d'Andréas Georgiou à Elstat de 2010 à 2015, le déficit public a été revu à la hausse passant de 13,6% du PIB à 15,4% et la dette est passée de 115,1% à 126,8%.
Cette révision à la hausse du déficit a marqué le début de la crise de la dette, suivie par la participation du FMI aux côtés de la zone euro au premier plan de sauvetage grec en 2010.
Selon ses détracteurs, Andréas Georgiou était également à l'époque membre du Conseil d'Administration du FMI mais ses avocats assurent que cela n'a duré que trois à quatre mois.
Andréas Georgiou a été publiquement défendu en 2016 par l'Union Européenne (UE), Marianne Thyssen, la commissaire européenne aux Affaires sociales, assurant que «les données sur la dette grecque pour la période de 2010 à 2015 ont été fiables et communiquées avec exactitude».