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Vers un 10 octobre débordé par la grève ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://paris-luttes.info/vers-un-10-octobre-deborde-par-la-8794
Grève de la fonction publique ou assaut contre les ordonnances Macron ?
Le 10 octobre est une journée d’appel à la grève de la Fonction publique. Autrement connu sous le nom de "grève annuelle de la FSU" (le principal syndicat du public). Rien de renversant. Il est question de gel du point d’indice et de jour de carence. Une journée comme ça, pour marquer le coup, pour rappeler que les syndicats d’accompagnement veulent accompagner... (le gouvernement), même s’ils sont pas contents. Chose inédite depuis plusieurs années, l’appel à la grève rassemble tous les syndicats du public.
Or, après 2 journées de grève convoquées par la CGT, surprenante dans sa réactivité il faut le dire, plus rien n’est prévu contre la loi travail 2 et ses ordonnances. Pas de prochain rencard. Ça cause de se réserver pour les négociations sur l’assurance chômage ou la future loi sur les retraites. Et les routiers qu’on laisse seuls faire le spectacle. Les confédérations syndicales sont muettes avec leurs bases.
Et les bases de demander une vraie mobilisation - le manque d’ambition est certainement le frein le plus important de la grève - de réclamer a minima de nouvelles journées d’actions voire une vraie grève illimitée, permettant de vraies actions coordonnées, par exemple avec les routiers. La pilule ne passe pas. Le Front Social a écrit aux syndicats et aux associations pour coordonner une réponse unitaire aux attaques du gouvernement. Solidaires convoque toutes les composantes du mouvement social à une discussion sur les suites à donner [1]. Philippe Poutou s’énerve sur les réseaux sociaux. Élise Lucet est devenue la tête de proue de la rage ouvrière (wtf !).
Sud Rail est la première fédé à dégainer. Le syndicat appelle les cheminots à la grève le 10 octobre. D’autres appellent à la grève interprofessionnelle reconductible à partir de cette date. C’est le cas de l’AG interpro des Hauts-de-Seine et de Sud PTT 92. Et toc !, la confédération Solidaires vient d’appeler à une convergence public-privé, et à se mettre toutes et tous en grève ce jour-là.
Côté routiers, la CFDT et la CFTC ont appelé à se mettre en grève le 10, découvrant que la "négociation" au niveau de l’entreprise laissait la porte ouverte à la remise en question des acquis de branche (comme la suppression des primes ou du 13e mois).
On ne pourrait envisager cette journée en occultant ce qu’il vient de se passer chez FO. Mailly et tout le bureau central de la confédération ont été désavoué par le parlement du syndicat. À contre-courant du petit jeu de lèche-botte du secrétaire général, quasiment toutes les fédés et unions départementales ont voté la participation à la mobilisation contre les ordonnances. Reste à voir si la charge sera suffisante pour pousser la conf à élargir l’appel du 10 octobre.
On se rappelle qu’au début du mouvement contre la loi Travail, en 2016, c’est les youtubeurs d’On vaut mieux que ça qui ont mis le feu aux poudres, alors que les confédérations n’appelaient pas à la grève. L’agitation a été telle que de nombreuses fédérations syndicales ont suivi cette journée "citoyenne", poussant les confédérations à appeler à la manif (mais pas à la grève). Le 9 mars a été une belle journée, polymorphe et étrange, mais massive, qui a été le début d’une longue période de lutte emmenée dans un premier temps par l’énergie débordante des lycéen.ne.s.
Pour rappel :
Qui appelle à la grève le 9 mars ? | 8 mars 2016
Pour une Loi travail 2, peut être faut-il un #Onvautmieuxqueça2 histoire de libérer la parole, de pousser les syndicats à se sentir capable d’appeler à la grève... et de ne pas attendre une quelconque prochaine attaque gouvernementale pour se mettre en branle. L’agitation, dans l’espace public, dans les boites, les facs ou les centres de formation, sur les réseaux sociaux ou dans les bars, sera certainement déterminante.
Notes
[1] le 4 octobre à 18h à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République