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PSA: Intérimaires en lutte
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://npa2009.org/actualite/entreprises/psa-interimaires-en-lutte
Depuis plusieurs années, flexibilité exige, les usines automobiles carburent à l’intérim. Chez Renault la proportion d’intérimaires dépasse 80 % sur les chaînes de montage des usines comme Sandouville ou Flins. Même politique chez PSA : le nombre total d’intérimaires y atteint 8 000, principalement en poste sur les chaînes de montage.
Dans l’usine PSA de La Janais, près de Rennes, on compte environ 1 000 intérimaires pour une usine de 2 200 salariés. Disparités de salaires et de statuts pour le même travail sur une chaîne de montage, salaires et primes non versés, turn-over très important parmi les intérimaires, premiers sortis des usines lors des baisses de production : la situation est de plus en plus insupportable.
La preuve par la lutte !
Des débrayages ont eu lieu sur le site de Sochaux ce mois d’octobre. Et dans l’usine PSA de Rennes La Janais, le 19 octobre, a eu lieu un débrayage de 85 grévistes, dont au moins 60-70 intérimaires, défilant dans les ateliers, et revendiquant des augmentations de salaires et de la prime de panier, le montage étant à l’arrêt. Le mouvement s’est poursuivi le lendemain.
La direction de l’usine s’est vite inquiétée de cette mobilisation. Dès le 19 octobre, une délégation de grévistes composée de sept intérimaires à raison de deux par boîtes d’intérim, et d’un délégué CGT, a rencontré deux représentants de la direction de PSA, ainsi qu’un représentant de chacune des trois principales boîtes d’intérim, Manpower, Synergie et Adecco, chacune d’entre elles employant environ 350 intérimaires sur l’usine. Aucun résultat. Et après une nouvelle réunion avec Manpower, rien sinon la confirmation d’un paiement de 56 euros par jour chômé, avec deux jours de carence contre quatre jusqu’à présent dans les autres boîtes d’intérim. Bien loin des revendications !
La grève n’a pas été ensuite reconduite, chacun préservant ses forces pour une bagarre qui ne fait que commencer. Après ces premiers débrayages, rien n’est réglé, mais leur succès a contribué à nous donner le moral, rappelant que la force des travailleurEs réside dans sa riposte collective.