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Quand les vêtements "made in Europe" sont aussi synonymes de salaires de misère
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Il y a les vêtements « made in Bangladesh » ou « made in Pakistan » qui suscitent maintes interrogations sur la manière dont ces vêtements ont été confectionnés ; et maintes inquiétudes sur les conditions dans lesquelles travaillent les ouvrières du textile, y compris lorsqu’il s’agit de grandes marques occidentales. Et il y a le « made in Europe », bien plus rassurant... En apparence seulement. Dans les ateliers textiles d’Europe de l’Est, des ouvrières peuvent pourtant travailler pour 89 euros par mois, comme en Ukraine, alors qu’il faudrait un salaire cinq fois plus élevé pour y vivre dignement. C’est ce que révèle un rapport publié le 9 novembre par l’alliance d’ONG Clean Clothes Campaign. Ce rapport documente les conditions de travail et de salaire des travailleurs de l’industrie textile en Europe orientale.
« Pour les marques de mode, les pays d’Europe de l’Est et du Sud-Est, sont un paradis des bas salaires. Beaucoup de marques vantent le fait qu’elles sont “made in Europe”, suggérant que cela signifie “dans de bonnes conditions de travail”. En réalité, nombre des 1,7 million de travailleurs textiles de la région vivent dans la pauvreté et font face à des conditions de travail extrêmes », pointe le rapport. Les ONG ont interrogé plus de cent travailleurs textiles en Ukraine, Hongrie, Serbie. Ceux-ci confectionnent des vêtements pour des marques comme Benetton, Esprit, Geox et Vero Moda. « Bien trop souvent, les salaires mensuels des travailleurs atteignent tout juste le salaire minimum, soit entre 89 euros en Ukraine, le salaire minium, et 374 euros en Slovaquie. Pour faire vivre une famille et payer ses besoins de bases, il faudrait en Ukraine 483 euros par mois ».
En Ukraine, 220 000 personnes travaillent dans l’industrie textile. Plus de 80 % des productions sont destinées à l’exportation, en grande partie vers l’Allemagne (37 %), puis vers la Pologne, la Hongrie ou la France (6 %). Les travailleurs du textile y sont notamment confrontés à des quotas de productions irréalistes, qui ne peuvent être atteints qu’en faisant des heures supplémentaires. En Serbie, le secteur compte 100 000 travailleurs, ce qui représente 8 % de l’emploi industriel total. Là aussi, à 80 %, les usines textiles produisent pour l’export. Le salaire moyen du secteur est de 218 euros. En Hongrie, membre de l’Union européenne, les employés de l’industrie textile gagnent à peine plus, entre 200 et 400 euros par mois, heures supplémentaires comprises. Partout, ces travailleurs sous-payés qui produisent pour exporter vers l’Europe de l’Ouest sont en très grande majorité des femmes.