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La France insoumise change de cap et ouvre la porte à un rassemblement à gauche
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://www.anti-k.org/2018/08/27/coup-de-gueule-la-girouette-melenchon-imperial/
Diffusé en direct le 25 août 2018
Samedi 25 août 2018, Jean-Luc Mélenchon prononçait à Marseille un discours à l’occasion des Amfis d’été de la France insoumise. Il a parlé du changement climatique et a appelé à mettre en place la planification écologique et à inscrire la règle verte dans la Constitution pour ne pas prendre à la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la politique de Macron qui se comporte comme un «copiste» de la Commission européenne. Il a en particulier expliqué que les mesures néfastes comme la non-interdiction du glyphosate, et les réformes du code du travail, des retraites ou encore de la SNCF étaient directement issues des demandes de la Commission. Jean-Luc Mélenchon a donc appelé à faire des élections européennes un véritable référendum anti-Macron.
Le début de l’article de Mediapart qui a déclenché une tempête de commentaires
La France insoumise change de cap et ouvre la porte à un rassemblement à gauche
26 AOÛT 2018 PAR PAULINE GRAULLE
À l’aube d’élections européennes cruciales, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon entend devenir plus attractif dans le jeu politique pour rassembler derrière lui la gauche social-démocrate traditionnelle. Le début d’une nouvelle ère pour cette formation politique.
Ce n’est pas un virage à 180 degrés. Mais le fond de l’air n’est plus le même. À l’aube de cette rentrée, la France insoumise (FI) aborde une nouvelle phase de son existence. Ce week-end, au parc Chanot, le palais des congrès de Marseille où était organisée l’université d’été de la FI, Jean-Luc Mélenchon a donné le ton. Lors d’un discours à destination des militants et du grand public, il a abandonné l’hypothèse, très controversée à gauche, d’un plan B, équivalent d’une sortie de la France de l’Union européenne. Ouvrant ainsi la porte à un rassemblement large derrière lui.
Dimanche, en présence de quelques journalistes rassemblés devant la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, le député de Marseille a ensuite officiellement entériné ce changement de cap qui couvait depuis des mois. Il faut sortir d’une « attitude de renfermement » pour « ramener la gauche au peuple », a expliqué celui qui, depuis toujours, voue une admiration sans bornes à François Mitterrand, qui avait porté le « programme commun », avec le parti communiste, en 1981.
« C’est une nouvelle étape, oui, a-t-il confirmé. On ne peut pas se comporter de la même manière quand on est dans cette situation [de centralité – ndlr] que quand on est un petit groupe qui essaie de gagner son droit à la survie. On est dans un autre rapport à la société donc il faut assumer. On est rugueux dans la polémique, dans les mots, mais on a intérêt à ce que les choses n’aillent pas plus loin. »
Pas question, pour l’instant, de revenir aux alliances à l’ancienne. Mais, chez les cadres de la FI, on n’entend plus vilipender haut et fort et la « soupe aux sigles » et autres « tambouilles » électorales. Le mot « gauche » est réapparu dans les discours. À neuf mois des élections européennes, c’est une séquence plus pacifiée qui s’ouvre pour le mouvement. Les piques à l’encontre des communistes et des socialistes ont été mises en veilleuse. Le temps de la construction de digues infranchissables entre la FI et le reste de la « gôche » (sic) paraît révolu.
Invité par le PCF à la fête de l’Humanité, qui aura lieu du 14 au 16 septembre, Jean-Luc Mélenchon, qui avait refusé de s’y rendre l’an dernier, n’a pas décliné : « Il faut que j’y réfléchisse », dit-il d’un air qui laisse penser qu’il ira.
En introduction de son discours aux « Amfis d’été », samedi, Jean-Luc Mélenchon a eu un mot pour tous les responsables politiques (des communistes aux socialistes en passant par les hamonistes et les écologistes) qui s’étaient rendus au parc Chanot. Sans oublier un « salut de la fraternité » pour l’université d’Attac, organisée le même week-end à Grenoble. « Ici, il n’y a pas de dogme. Chacun d’entre nous construit sa conscience politique. Il n’y aura jamais de police de la pensée », a-t-il lancé à la tribune.
Jean-Luc Mélenchon pendant son discours au parc Chanot, à Marseille, le 25 août. © Capture d’écran YouTube
Même la députée Clémentine Autain n’en revient pas de ce changement de ton. Il y a encore quelques mois, elle avait subi les foudres du leader de la FI après avoir plaidé, dans l’hebdomadaire Politis, pour une dynamique plus unitaire. Aujourd’hui, l’ancien défenseur d’un populisme à la Chavez la prend affectueusement, et ostensiblement, par les épaules. Elle ne peut que se féliciter de ce « bougé » : « Jean-Luc tient à ce qu’il y ait une homogénéité en interne, mais il y a désormais cette idée de rassembler des profils plus variés et que la conflictualité peut s’exprimer en interne. »…. La suite sur Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/260818/la-france-insoumise-change-de-cap-et-ouvre-la-porte-un-rassemblement-gauche?utm_source=20180828&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20180828&M_BT=151106759218