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Prison ferme et avec sursis requise contre trois étudiants de Nanterre
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
De nombreux étudiants sont venus soutenir les trois personnes jugées ce mercredi pour des violences contre des policiers, lors du mouvement contre la loi ORE en avril dernier. La décision sera rendue le 17 octobre.
Ce fut l’étincelle qui enflamma la faculté de Nanterre, ce 9 avril. L’intervention des CRS pour évacuer l’amphi E où se tenait une assemblée générale, pendant la mobilisation contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), a attisé la colère étudiante. S’en est suivi un long blocage de la fac, qui a même conduit à l’annulation des partiels, remplacés par des devoirs maison.
Trois hommes, deux étudiants et un ancien, âgés de 21, 23 et 29 ans, étaient convoqués ce mercredi matin devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour répondre de violences contre des policiers, lors de l’évacuation de l’amphi. Près de 70 personnes se sont regroupées à l’entrée de tribunal pour manifester leur soutien aux intéressés, mégaphone à la main. Une trentaine d’entre elles ont rejoint dans le calme la salle d’audience. Après un renvoi en juin, les débats ont, cette fois, bien eu lieu.
« Attente stressante »
Mais la présidente de la 20e chambre a annoncé qu’elle ne rendrait son délibéré que le 17 octobre. « Cette attente va encore être stressante », souffle Stanislas, étudiant en philosophie, l’un des prévenus. D’autant que les réquisitions du procureur ont un peu affolé les intéressés.
La magistrate a demandé six mois de prison ferme contre Roga, plus âgé des prévenus, en état de récidive légale - il avait été condamné pour des faits similaires en 2015- à qui la justice reproche d’avoir frappé du poing un agent.
Six à huit mois d’emprisonnement avec sursis, assortis de 105 heures de travaux d’intérêt général, ont été réclamés à l’encontre de Stanislas, 23 ans, pour avoir donné des coups de pied à un CRS alors que celui-ci se trouvait au sol.
Et Victor Mendez, 21 ans, étudiant et membre de l’Unef et du NPA, qui a participé activement au mouvement à Nanterre, est visé par une peine de quatre à six mois de sursis, avec travaux d’intérêt général également, pour avoir mordu un policier au bras.
« C’est de la folie ces réquisitions, lance ce dernier. On n’a reçu que des soutiens ! On se battra jusqu’au bout pour la relaxe. »
Pendant l’audience, les trois jeunes hommes ont tous nié avoir violenté les policiers. « On était en train de calmer les étudiants en pleine AG (NDLR : assemblée générale), et j’ai été menotté et extrait en dehors de la salle. Je n’ai exercé aucune violence », assure Victor, qui n’a pas d’explication à donner au fait qu’un policier l’a identifié en train de le mordre au bras.
« Ce sont les étudiants qui ont été surpris de l’intervention des policiers, et qui ont décrit sa violence », pointe Me Alice Becker. Critiquant une « enquête rachitique », Me Raphaël Kempf n’y va pas par quatre chemins : « Le parquet n’a pas rempli sa mission. Il n’y a même pas d’infraction, lâche-t-il. Et la conséquence du rien en matière de violence, c’est la relaxe. »