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Scènes de pillage dans le centre-ville de Bourg-en-Bresse
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Des affrontements ont eu lieu entre une poignée d'individus issus du mouvement des Gilets jaunes, et les CRS, ce samedi. La bibliothèque Albert-Camus a payé un lourd tribu.
L'avenue Alsace-Lorraine de Bourg-en-Bresse a été le théâtre d'un triste spectacle, ce samedi après-midi. Plusieurs CRS ont dû intervenir pour canaliser une vingtaine d'individus qui ont littéralement saccagé une partie de l'artère burgienne. En travaux, la bibliothèque Albert-Camus a été vidée des matériaux (laine de verre, tuyaux d'aération, plaques de plâtre...), lesquels ont permis d'alimenter un feu allumé au niveau du lieu culturel (notre photo). La terrasse du bar Le Yummy a également été saccagée. Les policiers, qui ont essuyé des jets de projectiles, ont notamment dû faire usage de gaz lacrymogènes et de flash-ball. "Arrêtez de tout casser", criaient, derrière le cordon de CRS, la plupart des Gilets jaunes qui ne cautionnaient pas de tels actes. Quelques forces de l'ordre se tournent, et lèvent le pouce.
Jean-François Debat : "Inacceptable"
Evidemment, ces scènes mettent au second plan l'action qui se voulait pacifiste. Le cortège, composé de quelque 700 Gilets jaunes, était parti dès 14 h du carrefour de l'Europe à Bourg-en-Bresse, avant de rejoindre la préfecture. Là, une barrière a été cassée. Les CRS ont répondu par la force et à coups de gaz lacrymogènes, tandis que les manifestants leur demandaient de "poser les casques."
La situation a dégénéré vers 16 h, lorsque des barricades ont été dressées devant la bibliothèque Albert-Camus. Ce soir, la préfecture de l'Ain indique que trois personnes ont été légèrement blessées et transportées vers le centre hospitalier Fleyriat. Quatre autres ont été interpellées. Le préfet Arnaud Cochet "condamne avec une fermeté absolue les violences qui ont émaillé la manifestation à Bourg-en-Bresse". Le représentant de l'Etat dans l'Ain "salue" l'intervention des forces de l'ordre et des sapeurs-pompiers.
Pour la Ville de Bourg-en-Bresse, le coût des dégâts pourrait être très élevé. "Les violences et les dégradations en cœur de ville à @Bourg_en_Bresse sont inacceptables. S’en prendre à des biens publics ne changera rien à la situation des Français #GILETS_JAUNES. Il faut que cela cesse immédiatement", a réagi le maire Jean-François Debat sur Twitter. Présent sur place avec d'autres élus de la Ville, le maire a ajouté : "Nous avons tenté de raisonner la minorité de casseurs et d’éviter les heurts. Cela n’a pas été possible. Ces dégradations nuisent à tous ceux qui ont manifesté pacifiquement leur colère."
Vers 18 h, une fois que les CRS avaient regagné du terrain, certains Gilets jaunes ont commencé à nettoyer l'avenue. Le travail s'annonce colossal.