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Journée d’action dans les finances publiques le 14 mars
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les organisations syndicales Solidaires, FO, CFDT et CGT seront mobilisées le 14 mars 2019 pour dénoncer le projet de loi de transformation de la fonction publique
Le jeudi 14 mars 2019, comme partout en France, à l’appel de l’intersyndicale Solidaires, FO, CFDT et CGT, les agents de la Direction départementale des finances publiques de l’Orne sont appelés à une journée d’action.
Les représentants ornais de l’intersyndicale Solidaires, FO, CFDT, CGT de la Direction départementale des finances publiques (©Laurent Rebours)
La fin de la Direction générale des finances publiques
Elle s’inscrit dans le cadre du projet de loi de transformation de la fonction publique mais les représentants syndicaux y voient surtout « une opération du gouvernement pour démanteler son administration des finances ».
A leurs yeux, le processus a démarré il y a une bonne vingtaine d’années, progressivement, pour connaître aujourd’hui une accélération qu’ils jugent « particulièrement inquiétante, mettant tout simplement en danger à terme l’existence de la Direction générale des finances publiques ».
Il y a vraiment deux axes qui ont un impact très important. D’une part la réforme de la fonction publique, d’autre part les feuilles de route de nos directeurs départementaux qui impliquent une logique de suppressions de postes. De 2010 à 2019 nous en avons déjà perdu 114 ! » relatent les représentants de l’intersyndicale ornaise.
Un plan social qui ne dit pas son nom
Tous évoquent l’échéance électorale de 2022 et un cahier des charges « à marche forcée. On sent clairement une accélération ». Ils dénoncent « un transfert progressif des missions de service public vers le secteur privé ou bien vers d’autres missions de service public comme l’administration hospitalière ou territoriale avec les changements de statuts qui vont avec ».
Leur incompréhension est d’autant plus grande lorsqu’ils se penchent sur leur représentation au sein de la fonction publique d’Etat.
« Nous ne sommes que 4,5% mais pourtant nous représentons 97% des emplois supprimés ! C’est clairement une volonté de nous faire disparaître, un plan social qui ne dit pas son nom »
Dans un département rural où bon nombre d’usagers ne maîtrisent pas la dématérialisation numérique, la disparition progressive des accueils renforce leur inquiétude. « Avec des effectifs de plus en plus réduits, comment remplir nos missions de conseil ? Les agents sont exsangues, fatigués, exaspérés de ne plus pouvoir travailler correctement ».
Aujourd’hui les agents disent attendre les prochaines annonces du directeur départemental « mais on peut imaginer que l’on va s’acheminer vers un fonctionnement en back et front office, c’est-à-dire être présents uniquement à des périodes bien précises, plus d’accueil donc l’obligation de passer par internet dans un département avec autant de zones blanches… Quel que soit l’emploi que vous occupez vous n’êtes pas sûr de l’occuper encore demain ! C’est une réelle opération de démolition »
Jeudi 14 mars, les agents sont appelés à se mobiliser sur Alençon, Argentan, Domfront, Flers ou encore Mortagne-au-Perche dès 9h