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Algérie : un nouveau scandale d’humiliation de manifestantes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
En Algérie, deux jours après une bavure policière particulièrement abjecte qui, si elle est avérée, déshonorerait gravement ceux qui l’ont commise et l’institution qu’ils servent, de nombreuses voix indignées s’élèvent pour faire part de leur écoeurement.
C’est derrière les murs du commissariat de Baraki, situé à 30 km d’Alger, que l’impensable se serait produit, samedi 13 avril, selon les révélations de Samir Larabi, un militant connu du Parti socialiste des travailleurs (PST) et journaliste de son état.
« Durant le rassemblement tenu à la Grand-Poste d’Alger, les policiers sont intervenus avec brutalité, ont réprimé et tabassé les manifestants. Les militants arrêtés ont été emmenés au commissariat de Baraki, à 30 km d’Alger. Mais le plus grave encore, c’est que quatre militantes femmes ont été humiliées par les policiers du commissariat de Baraki. Ils les ont forcées à enlever tous leurs vêtements, pour les mettre nues comme au jour de leur naissance ! », a-t-il témoigné.
« Ce qu’ont fait les policiers de Baraki est une humiliation, un acte dégradant, une atteinte à la dignité de la personne humaine », a condamné vigoureusement Samir Larabi.
Soufiane Djilali, président du parti politique algérien Jil Jadid (Nouvelle génération), a été l’un des premiers à dénoncer cet excès de zèle policier inqualifiable, qui a franchi un nouveau palier dans l’abjection, après les marches de protestation des étudiants en médecine de triste mémoire. En effet, au cours de leur interpellation, des étudiantes en blouse blanche, sous le choc, avaient affirmé avoir été victimes d’attouchements de la part de policiers.
Dans le tweet outré posté par Soufiane Djilali, celui-ci précise qu’une femme agent de police a infligé cette humiliation des plus viles et intolérables, qualifiée « d’acte barbare », à quatre de ses congénères, et serait couverte par sa hiérarchie. Obéissait-elle à des ordres ou pas ? L’enquête qu’il réclame toutes affaires cessantes devra faire la lumière sur cette bien sombre affaire, qui n’est pas de nature à redorer le blason de la police.
Pour l’heure, la DGSN et le ministre de l’Intérieur se murent dans le silence, face à ce nouveau scandale qui éclabousse toute une institution.