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Marseille : 3 semaines de grève pour les femmes de chambre de l’hôtel NH Collection
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Crédit Photo:
DR.
Plus de 3 semaines de grève pour les femmes de chambre de l’hôtel NH Collection à Marseille, qui ont cessé le travail depuis le 11 avril.
Concert de casseroles de plusieurs heures, sirène permanente, musique, affichage massif sur les grandes vitres de l’hôtel de luxe NH collection à Marseille, la grève des femmes de chambre et de leur syndicat, la CNT-SO, est offensive et réclame des comptes ! Celles des heures non payées dont les pointages sont trop souvent rejetés, celle de la rétention d’une partie des primes, celles des retraits indus sur salaires.
Détermination des grévistes, intimidations de la direction
Voilà comment Elior, la société qui les emploie sur ce chantier en sous-traitance, peut afficher un chiffre d’affaires mondial de 1 623 millions d’euros en 2018. Et peut-être pour cela aussi qu’elle a décidé de refuser toute négociation sur le fond des revendications avec la CNT-SO, au prétexte qu’elle ne serait pas représentative dans l’entreprise, alors que toutes les grévistes y sont syndiquées. Alors, pas d’argent pour ces femmes en lutte mais du fric pour poster des vigiles devant l’établissement et mandater un huissier pour donner à chaque gréviste une assignation en justice pour présence bruyante, entraves à la liberté du travail, blocage de l’hôtel et mise en danger d’une cliente…
Le samedi 20 avril, elles appelaient à les rejoindre toute la journée devant l’hôtel et revendiquer tous et toutes ensemble. Dans l’après-midi, le cortège des Gilets jaunes est venu les rencontrer malgré le cordon de CRS qui a séparé les manifestantEs des grévistes. Les cris et les slogans ont commencé à fuser, et une salariée a pu prendre le micro. Un super moment aux cris de solidarité, qui a duré avec plusieurs interventions de Gilets jaunes, dont une qui avait déjà travaillé avec Elior.
Le mercredi 24 avril, au TGI, Elior a exigé l’arrêt du mouvement et une condamnation de 500 euros par gréviste. Une intimidation qui n’a pas démonté pas les femmes de chambre qui réitèrent leur revendications et leur présence bruyante devant l’hôtel. Le 29 avril, le délibéré n’a en rien interdit l’action menée par les grévistes. Mais, dans la foulée, la BAC a déboulé sur le piquet pour mettre fin au concert de casseroles, à la musique, et prévenir que désormais toute personne faisant du bruit se verrait condamnée à une amende de 750 euros… Ce qui a commencé avec le relevé d’identité de toutes les grévistes présentes, qui ont protesté et discuté longuement avec les flics pour leur expliquer leur situation. La grève continue !
Correspondant
Solidarité caisse de grève en ligne : https ://www.lepotcommun.fr/pot/mcvvrkn0