Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Le tournant patronal du Rassemblement National, prélude de son arrivée au pouvoir ? (02/06)
- Europe : qui décide quoi – et où ? Penser l’échelle du pouvoir au sein de l’Union européenne (02/06)
- Équateur : retour sur le soulèvement populaire de juin 2022 (02/06)
- Critique communiste (2e série) : numéro 14 – Décembre 1982 (02/06)
- Européennes: le grand oral de Manon Aubry sur BFMTV (02/06)
- "Nous avons besoin des Éditions sociales, les Éditions sociales ont besoin de nous !" (01/06)
- La France annule la participation des entreprises israéliennes au salon Eurosatory de défense (31/05)
- De Gaza à Nouméa : l’arc colonial se tend (30/05)
- MACRON, EN MARCHE VERS L’EXTRÊME DROITE ? (30/05)
- Les juges français imposent l’UE et bloquent toute alternative politique (30/05)
- Règlements de comptes chez les économistes Atterrés (30/05)
- Genèse, structuration et identité du phénomène maoïste au Portugal (1964-1974) (30/05)
- Finlande : l’alliance droite/extrême droite contre les droits des travailleurs (30/05)
- Pourquoi l’« Europe sociale » n’a jamais vu le jour (30/05)
- Crise foncière et immobilière : les impensés de la théorie dominante (30/05)
- Comment Lénine a étudié Hegel (30/05)
- Mélenchon - Le moment du drapeau palestinien (29/05)
- NORMALE SUP : "L’ÉLITE" DU PAYS SE RÉVOLTE POUR GAZA (28/05)
- "Vivre en arsenic" : un récit littéraire et poétique pour témoigner de la pollution de la mine d’or de Salsigne (27/05)
- Interview de Jeremy Corbyn (26/05)
- Syndicalisme révolutionnaire et CGTU: autour de la thèse de Jean Charles (26/05)
- La nouvelle édition du livre II du Capital par la GEME (26/05)
- Rencontre avec STOP ARMING ISRAËL (25/05)
- Espagne : pourquoi Sumar reste dans l’ombre de Pedro Sánchez (25/05)
- En Autriche, le Parti communiste défie le virage à droite (24/05)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site du NPA
- Démosphère (Paris, IdF)
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
À Paris, marche des "mutilés gilets jaunes" qui "ne lâcheront rien"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les portraits de manifestants gravement blessés - Capture d'écran BFMTV
Entre 300 et 400 personnes ont défilé dans le calme en hommage aux gilets jaunes blessés durant la mobilisation et dénonçant les violences policières.
"Éborgnés" et autres blessés des gilets jaunes en tête, entre 300 et 400 personnes ont défilé dans le calme dimanche à Paris pour dénoncer les "mutilations policières" et réclamer l'interdiction des lanceurs de balle de défense (LBD) et de certaines grenades lacrymogènes "inutilement dangereux".
Parti de la place de la Bastille peu après 12h00, le cortège a défilé sans incident aux cris de "Stop aux mutilations", "Police partout, justice nulle part" ou "Macron démission, Castaner en prison", jusqu'à la place de la Nation, où il s'est dispersé en début d'après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP.
2448 gilets jaunes blessés depuis le début du mouvement
Une vingtaine de manifestants gravement blessés, notamment à la tête ou aux mains, venus de région parisienne mais aussi de Montpellier, Bordeaux ou Quimper, ont été longuement applaudis.
En tête, deux banderoles : l'une montrant une vingtaine de portraits de ces blessés, souvent le visage tuméfié par des tirs de LBD, et une autre réclamant l'"interdiction du LBD et des grenades lacrymogènes" GLI-F4, qui contient de l'explosif TNT, et de désencerclement GMD.
Selon les organisateurs du rassemblement, depuis le début des manifestations de "gilets jaunes" le 17 novembre dernier, "23 personnes ont été éborgnées, 5 ont perdu la main, un a été amputé d'un testicule, un a perdu l'odorat et une dizaine d'autres" ont eu d'autres blessures graves (à la mâchoire, au pied...). Le ministère de l'Intérieur recensait mi-mai 2448 blessés côté manifestants et 1797 parmi les forces de l'ordre, sans plus de précisions.
Des traumatismes physiques et psychologiques
Les blessés ont expliqué dimanche leur "vies fracassées" par les "traumatismes" physiques et psychologiques, les pertes d'emploi, les "nuits sans sommeil" ou peuplées de "cauchemars" alors que, assurent-ils, ils manifestaient pacifiquement et ne représentaient aucun danger quand ils ont été atteints.
Parmi eux, Antoine Boudinet a eu la main arrachée le 8 décembre à Bordeaux par l'explosion d'une GLI-F4 qu'il avait ramassée.
"Les blessés ont fini par faire entendre leur voix, mais il faut que justice soit faite et que les coupables soient punis, les responsables de la police s'ils ont donné l'ordre de blesser ainsi les gens, ou les policiers s'ils l'ont fait de leur propre initiative. Plus ils nous tirent dessus, et plus cela attise la colère des gens, mais nous ne lâcherons rien", a-t-il expliqué à l'AFP.
Guillaume Dussourt avec AFP