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Malika Zediri : "La gauche a abandonné les catégories populaires"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le gouvernement présentait ce matin sa réforme pour l’assurance chômage. Malika Zediri, militante des droits des chômeurs et des précaires, est l’invitée de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur la question du baccalauréat de philosophie pour la filière ES : « le travail divise-t-il les hommes ? »
« Oui, le travail - ou plutôt le non-travail - divise les hommes. »
« Quand on manque de travail, ça divise les hommes. »
« Il ne faut pas s’habituer à voir des gens travailler pour trois fois rien ou à la tâche. »
« Le taux d’acceptation dans la société a sacrément reculé. Ça ne choque plus personne de voir des gens payés quelques centaines d’euros pour aller bosser dans n’importe quelles conditions. »
« Ça ne choque personne que les gens qui sont dits “pas qualifiés” ou “pas avec leur bac” soient condamnés à la précarité à perpétuité. »
Sur la résignation des militants
« On est le dos au mur. On ne sait plus comment faire, on a collectivement plus confiance en nous. »
Sur la réforme de l’assurance chômage
« Moins d’un chômeur sur deux est indemnisé. »
« Même les boulots les plus pourris et les plus difficiles sont pris. »
« Chaque fois qu’on met le doigts dans la dégressivité, on ouvre la porte à quelque chose d’autre. »
« On ne mesure pas ce que c’est que de retrouver un emploi. »
« Il faudrait accepter de se sous-qualifier et de se disqualifier en permanence pour pouvoir passer au travers des fourches caudines du n’importe quoi. »
« L’objectif, c’est de réduire l’indemnisation chômage comme peau de chagrin pour que les gens soient en situation d’accepter n’importe quoi. »
« Il faut accepter l’idée que chercher du travail, c’est long. »
« J’aurais aimé que les cadres soient parfois plus solidaires pour ceux qui ne sont pas cadres. La moyenne de l’allocation chômage n’est que de 800€. »
« Les quatre milliards réclamés par le gouvernement, c’est les quatre milliards perdus par l’ISF : on tape encore sur les mêmes. »
Sur l’accompagnement des chômeurs
« L’accompagnement des chômeurs passe par du monde à Pôle Emploi et un suivi qui ne se soit pas policier. »
« En dehors des contrôles, Pôle Emploi ne met plus jamais en relation un chômeur avec un emploi. »
Sur l’alternative au chômage
« Depuis des années les associations de chômeurs disent qu’il faut tout remettre à plat. »
« On est dans la reproduction de ce qui a déjà existé : la dégressivité a déjà été mise en place dans les années 90 et c’est une catastrophe pour les gens quand ça les touche. »
« Notre vie n’est pas dégressive. »
Sur le bonus/malus des contrats courts
« Ça n’est pas suffisant. »
« Les employeurs ont toujours été très en colère sur le fait qu’on indemnise les gens. »
« Le patronat a aussi quelque responsabilité dans la situation dans laquelle on est. »
Sur l’état de la gauche
« La gauche est en panne. »
« J’ai l’optimisme chevillé au corps. Il n’y a que les batailles que l’on ne mène pas que l’on est sûr de perdre. »
« Ce qui me fait surtout peur, c’est les mondes qui ne se croisent plus. »
« Il y a une violence sociale qu’on n’a jamais vue. »
« Il faut fabriquer du commun. »
Sur le débat populisme versus gauche
« Ce que je sais, c’est que depuis longtemps, on pêche sur la même chose : les failles sont les mêmes dans la société. »
« Il y a un problème de représentation des milieux populaires, partout. »
« Il y a plein de gens qui ignorent complètement ce qu’il se passe au-delà du périphérique. »
« La gauche a abandonné les catégories populaires. »
Sur les échéances électorales à venir
« Dans le mouvement social, on a toujours peur des périodes électorales. »
« Attaquer les échéances électorales en étant en panne dans toute une partie de la société, c’est toujours très inquiétant. »
« Il faut que la gauche réinvestisse le champ des luttes. »
« Il faut arrêter, à gauche, avec la machine à se taper dessus. »
« Il faut qu’on arrête de perdre. Il faut réapprendre à faire mouvement ensemble. »
« Je ne dis pas “il faut sauver la gauche”, je dis “il faut inventer autre chose”. »