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L’Autriche dit NON à l’accord de libre-échange avec le Mercosur !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
par Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialsation chargé des relations internationales
Le 7 octobre 2019
La nouvelle a failli passer inaperçue... Et ce n’est pas la macronie qui va en parler !
Le Mercosur, accord de libre-échange, signé à la fin de juin après vingt ans de tractations obscures est mort-né.
Par un vote largement majoritaire, qui a regroupé tous les groupes parlementaires hormis les libéraux (Neos), la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale autrichienne a voté, le 18 septembre, contre l’accord commercial conclu, à la fin de juin et à nos dépends, entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).
Le gouvernement autrichien est donc mandaté, par son parlement, pour s’y opposer au niveau européen. Rappelons que la ratification de cet accord, néfaste aux agriculteurs de tous les pays européens, exige l’unanimité des chefs d’État et de gouvernement.
Le « Non » autrichien bloquera le Mercosur faute d’unanimité des États membres.
La position autrichienne repose sur un prétexte écologique : la défense de la forêt amazonienne et du climat.
Macron, lui aussi, a menacé moment du G7, de remettre en cause le traité avec le Mercosur tel qu'il est, et pour les mêmes raisons, mais en bon matamore il n'en fera certainement rien. On connaît ses revirements sur le CETA (avec le Canada). Il finit toujours par donner un blanc-seing à l'Union européenne.
Invoquer uniquement le climat et la forêt amazonnienne sans celles de la défense de nos agriculteurs et éleveurs et de la santé de millions de consommateurs est démagogique et, surtout, permet de ne pas mettre en cause les politiques de l'Union européenne qui a la main sur ce secteur crucial. Une Union européenne qui promeut le libre-échange et ainsi, de fait, porte une responsabilité majeure dans la destruction de l'environnement. Et ce ne sont pas les appels au changement de comportement individuel des citoyens qui répondront à la crise majeure à laquelle nous sommes confrontés.
Mais ne boudons pas notre plaisir. L'échec du traité de libre-échange Union européenne/Mercosur est une bonne nouvelle pour tous les peuples des pays européens !