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En conflit avec un syndicaliste, une cheffe d’entreprise demande à un tueur à gages de l’éliminer
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une quinquagénaire, cheffe d'entreprise près d'Oyonnax (Ain), aurait reconnu en garde à vue début mai avoir commandité l'assassinat de l'un de ses salariés syndicaliste. Elle a été mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre et placée en détention provisoire.
Elle aurait commandité l'assassinat avant de se retracter. Lors de sa garde à vue le 6 mai dernier, la cheffe d'une entreprise de plasturgie installée près d’Oyonnax (Ain) a reconnu les faits qui lui étaient reprochés devant les enquêteurs, révèle RTL. C'est l'un des salariés de son entreprise, adhérent CGT et sympathisant du mouvement des Gilets jaunes, qui était visé par ce contrat.
"Monsieur V. m’a effectivement proposé au cours d’un repas de le faire disparaître, ce à quoi j'étais réticente", a déclaré la mise en cause aux policiers selon les propos rapportés par nos confrères, avant d'ajouter : "Quinze jours après, il a rappelé (...) il m’a mis la pression et j’ai dit oui. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai dit oui."
Ce Monsieur V. serait l'homme à la tête de la cellule criminelle démantelée fin janvier par les enquêteurs et à laquelle appartenaient des francs-maçons et des anciens membres des services de renseignement. Ils sont soupçonnés d'avoir pris part à plusieurs tentatives d'assassinat ou à des intimidations.
Les remords de la cheffe d'entreprise
En conflit avec le salarié qui sera plus tard la cible du contrat, la cheffe d'entreprise s'en était ouverte à celui qui deviendra son complice présumé. Il lui aurait donc proposé de l'éliminer. Si elle a accepté dans un premier temps, la mère de famille au casier judiciaire vierge a déclaré aux enquêteurs s'être ensuite retractée. "J’ai dit 'on arrête tout stop !!", a t-elle ainsi avoué aux enquêteurs.
Le projet sera finalement abandonné par l'homme de main chargé de l'exécution. A la suite de ses aveux, la cheffe d'entreprise a été mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre. Elle a été placée en détention provisoire.