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Grève à Roissy : 300 euros pour faire s’envoler nos salaires ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Retour sur la grève de la semaine dernière à Aéroports de Paris.
À Roissy, les salariéEs veulent 300 euros pour touTEs et comptent bien se battre pour les obtenir. Le 30 juin, ce sont les pompiers d’Aéroports de Paris qui ont ouvert le bal en se mettant en grève et en entraînant une annulation de 10 % des vols. Le lendemain, vendredi 1er juillet, 20 % des vols étaient annulés. Pour la première fois dans l’histoire de la plateforme, l’appel à la grève touchait une trentaine d’entreprises (sur les 800 que comptent Roissy). Une manifestation de plus de 400 salariéEs dont de nombreux sous-traitants, a déambulé dans le terminal 2 devant les voyageurs impactés par les annulations de vols et retards. Manière de leur expliquer les raisons de la grève qui perturbe le trafic.
Vers l’extension aux autres entreprises de l’aéroport ?
Face à cela, le patronat de l’aéroport commence déjà à manœuvrer pour essayer de diviser les salariéEs entre entreprises, proposant des primes dans certaines où la grève était plus suivie. Mais la ficelle était trop grosse : les pompiers d’AdP ont refusé une prime mensuelle de 250 euros brut pour rester dans le mouvement avec les autres salariéEs.
Cette manifestation a permis de répéter que c’est ensemble que les travailleurEs de toutes les entreprises de la plateforme obtiendront satisfaction sur la demande d’augmentation de salaire et que les primes ne suffiront pas, c’est de 300 euros minimum dont nous avons tous besoin pour faire face à la situation.
Les salariéEs qui souhaitent préparer la suite ont prévu de se réunir pour poursuivre l’extension aux autres entreprises de l’aéroport. Si les patrons refusent pour l’instant de céder, le contexte est propice à la grève : avec les congés d’été elle est plus visible et son impact est plus fort. Surtout, la pénurie de main-d’œuvre aéroportuaire améliore le rapport de forces en faveur des salariéEs, comme dans bien d’autres secteurs.
Après avoir licencié 4 000 salariéEs pendant la crise sanitaire, les patrons ne parviennent plus à embaucher alors que le trafic aérien reprend son niveau d’avant la pandémie. La faute aux salaires trop bas et aux conditions de travail difficiles, voire invivables à cause du manque de personnel : sous-effectif chronique, doubles vacations imposées, couacs au quotidien…
Évidemment, avec les départs en vacances, les dysfonctionnements se multiplient et entraînent des retards. Au lendemain de la grève, une vidéo prise par des bagagistes montrait l’impact du mouvement (90 % des bagagistes étaient en grève le 1er juillet) couplé au manque de maintenance : une trieuse est tombée en panne, laissant des milliers de valises en rade à Roissy, alors que leurs propriétaires s’envolaient.
De nouveaux appels à la grève sont annoncés pour les jours à venir. Si les salaires ne décollent pas, les bagages et les voyageurEs risquent de rester durablement au plancher !