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Accusé de vol avec violence, le secrétaire départemental SUD Poste relaxé en appel
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Condamné en décembre 2019 pour le vol avec violence du téléphone d’une cadre de La Poste à Neuilly, Gaël Quirante a finalement été blanchi, en appel, par la cour d’appel de Versailles.
Soulagement pour Gaël Quirante. Condamné en décembre 2019 à de la prison avec sursis pour un « vol avec violence » prétendument commis à l’encontre d’une cadre de La Poste, le secrétaire départemental SUD Poste 92 a été relaxé, ce lundi, par la cour d’appel de Versailles.
Cette décision, Gaël Quirante la savoure. Car le leader syndical a toujours farouchement nié les accusations portées contre lui par deux cadres de La Poste, dans un contexte de conflit social dur. Il lui était reproché d’avoir arraché et volé le téléphone d’une contrôleuse de La Poste sur le site de Neuilly le 2 mai 2018 et d’avoir saisi un cadre par le cou, quelques jours plus tard, dans les bureaux de Boulogne-Billancourt.
Licencié en 2018, le secrétaire départemental Sud Poste 92 n’avait plus le droit, aux yeux de la direction du groupe, de pénétrer sur les sites de La Poste, sauf pour ces actions syndicales, sous certaines conditions, et avec autorisation de la hiérarchie. Si le syndicaliste a toujours reconnu s’être rendu sur les sites de Neuilly et Boulogne dans le cadre du mouvement social, il a aussi toujours contesté les bousculades qui lui étaient reprochées. Des dénégations qui n’avaient pas complètement convaincu, en première instance, le tribunal de Nanterre.
Relaxé pour les faits concernant le cadre de Boulogne, Gaël Quirante avait en revanche écopé de trois mois de prison avec sursis pour le vol avec violence du téléphone portable de la contrôleuse, sur le site de Neuilly. Mais près de trois ans plus tard, la cour d’appel de Versailles a estimé que cette dernière condamnation avait été « entachée gravement par un non-respect des principes fondamentaux de la procédure pénale ».
463 jours de bataille syndicale
Dans son arrêt, la cour précise qu’ « aucune investigation n’a été menée par les enquêteurs, lesquels se sont contentés de recueillir les seuls éléments apportés par les plaignantes et par des membres du personnel encadrant de La Poste ». L’arrêt rappelle enfin « le contexte très particulier dans lequel intervenaient les plaintes », une référence à la bataille syndicale menée pendant 463 jours par les postiers des Hauts-de-Seine, hostiles à la réorganisation de leur service.
Après quatre ans de procédure, le bouillonnant syndicaliste, lui, ne voit pas cette décision de justice comme un aboutissement mais, au contraire, comme un nouveau départ. « Cette décision sonne d’une part comme un encouragement à ceux qui luttent, et d’autre part, comme un avertissement à ceux qui cherchent à entraver l’action syndicale, estime-t-il. Ce que cette victoire dit au patron de La Poste et à tous les patrons, c’est que tous les coups ne sont pas permis. La parole des grévistes vaut autant que celle des cadres. »
Alors que son licenciement, décidé contre l’avis de l’inspection du travail, avait provoqué le conflit social de 16 mois entre la direction du groupe et une partie des agents, Gaël affirme aujourd’hui réfléchir à l’opportunité d’attaquer La Poste pour discrimination.