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Flotille Gaza : la marine israélienne a pris le contrôle du Dignité Al-Karama
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La marine israélienne a pris mardi 19 juillet le contrôle du navire français de la flottille internationale qui projetait de forcer le blocus maritime israélien de Gaza, a annoncé une porte-parole militaire.
"La marine israélienne a pris le contrôle du bateau", a affirmé la porte-parole. Selon la radio publique israélienne, l'abordage s'est déroulé "sans incidents".
Le bateau français, qui comptait forcer le blocus maritime israélien, avait été encerclé dans la matinée par plusieurs bâtiments de la marine israélienne, d'après les organisateurs.
"Le bateau est entouré par au moins trois navires israéliens et depuis 9h06 heure de Paris (7h06 GMT), toutes les communications sont brouillées, nous ne pouvons plus communiquer avec eux (les militants à bord du bateau, ndlr) par téléphone ni par internet", a déclaré Julien Rivoire, joint au téléphone à Paris.
"Depuis 8h30 heure de Paris (6h30 GMT), plusieurs bateaux militaires israéliens entouraient le Dignité-Al Karama, alors que celui-ci était dans les eaux internationales à 40 milles de Gaza. 45 minutes plus tard, l'ensemble des communications étaient coupées", ont indiqué les organisateurs dans un communiqué.
"Il s’agit d'un acte de censure militaire qui montre la logique choisie et viole la liberté de communication et d’information", selon le texte.
Le collectif "Un bateau français pour Gaza" a affirmé, via le réseau social twitter que "les passagers ont fait part de leur volonté d'aller à Gaza. Les israéliens ont menacé de monter à bord si ils ne font pas demi-tour" .
Le "contact initial"
Dans un communiqué, l'armée israélienne a fait état d'un "contact initial il y a peu de temps entre la marine israélienne et le navire Dignité-Al Karama".
"La marine israélienne a avisé l'Al Karama qu'il était sur un itinéraire conduisant à une zone sous blocus maritime de sécurité au large de Gaza", d'après le texte.
"Le Dignité-Al Karama transporte 16 passagers, de six nationalités, non armés et non violents. Ce 'petit poucet' de la flottille ne constitue en aucune façon une menace", ajoutent les organisateurs, exprimant leur "inquiétude au vu des menaces proférées par Israël contre la flottille".
Julien Rivoire avait auparavant indiqué que le bateau voguait "lentement" vers la bande de Gaza où il était censé arriver à la mi-journée.
Une interception prévue
Les 16 militants à bord du navire avaient pour leur part transmis des messages en français et en anglais par l'intermédiaire du réseau social twitter, précisant qu'ils avaient interrompu la navigation pendant la nuit.
"Si ce bateau tente une action provocante, nous l'intercepterons", avait réaffirmé lundi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon, faisant allusion à une tentative de rallier Gaza.
Le Dignité-Al Karama, intercepté le 7 juillet par les garde-côtes grecs, a quitté dimanche l'île grecque de Kastellorizo en appareillant officiellement pour le port égyptien d'Alexandrie. Mais son véritable objectif est d'atteindre la bande de Gaza, ont dit les organisateurs.
Les neuf autres bateaux qui composaient la flottille, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, n'ont pas été autorisés à quitter la Grèce. Athènes a expliqué cette interdiction par la "sécurité des militants", après l'assaut des commandos de la marine israélienne sur une précédente flottille pour Gaza, qui avait provoqué la mort de neuf militants turcs, le 31 mai 2010.
Blocus depuis 2006
Le bateau français transporte des militants français, canadiens, suédois et grecs, ainsi que la journaliste renommée du quotidien israélien de gauche Haaretz Amira Hass et une équipe de la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira.
Israël impose un blocus à Gaza depuis l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006. Il a été renforcé après la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas un an plus tard.
Avec les critiques internationales déclenchées par l'arraisonnement meurtrier de la première flottille, il a ensuite allégé ce blocus, essentiellement pour les produits de consommation courante.