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Législative partielle dans l'Oise: duel UMP-FN au second tour, le PS éliminé
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le PS a réagi dans la soirée, disant "(prendre) acte" de l'élimination de sa candidate, Sylvie Houssin, et a appelé "sans hésitation à faire barrage au Front national" lors du second tour.
Jean-François Mancel, dont la réélection en juin avait été invalidée par le Conseil constitutionnel, est arrivé largement en tête (40,61% des suffrages) de ce scrutin, boudé par les électeurs, avec 67,21% d'abstention, soit plus de 25 points de plus que lors du premier tour des législatives en juin dernier.
Le député UMP sortant, élu pour la 1ère fois député de l'Oise en 1978, affrontera au second tour la candidate du FN Florence Italiani (26,58%).
Arrivée en troisième position (21,37%), Mme Houssin n'a pas obtenu 12,5% des inscrits, nécessaires pour figurer au second tour.
"C'est une nouvelle illustration de désaveu des Français à l'égard de la politique du gouvernement", a déclaré le président de l'UMP Jean-François Copé. Le président du groupe UMP à l'Assemblée Christian Jacob y voit une illustration de "l'effondrement du PS".
"Ce soir l'Oise est en bleu marine ! Bravo à notre candidate Florence Italiani !, s'est quant à lui réjoui sur son compte Twitter Florian Philippot, vice-président du FN.
Jean-François Mancel, 65 ans, ancien secrétaire général du RPR, avait misé pour sa campagne sur l'impopularité du président de la République François Hollande, voulant "mobiliser tous les mécontents", les électeurs "exaspérés", "déçus" ou "désespérés".
Dans un communiqué signé notamment de son premier secrétaire Harlem Désir, le PS a noté que la 2e circonscription de l'Oise "a toujours été à droite" et que la participation dimanche "a été extrêmement faible".
"C'est le signe qu'une partie de nos concitoyens sont dans le désarroi, qu'ils ne perçoivent pas encore suffisamment la politique menée par (François) Hollande et qu'il va nous falloir du temps pour montrer que la gauche agit, qu'elle agit dans leur sens", a déclaré à l'AFP Mme Houssin, réfutant les termes de vote sanction.
La socialiste, qui avait recueilli le 10 juin 30,50% des voix, juste derrière M. Mancel (33,36%) et devant Mme Italiani (23,23%), a perdu neuf points en neuf mois, un "signe (...) que nous n'avons pas su persuader" les électeurs, a-t-elle jugé.
Contrairement à la direction de son parti, Mme Houssin s'est refusé dimanche à donner une consigne de vote, estimant que le choix entre le candidat UMP et celle du FN se résumait à une option entre "la droite extrême et l'extrême droite".
"En 1998, j'ai été élue, alors que M. Mancel avait fait une alliance publique avec le Front national, donc pour moi, ce sont les mêmes", a-t-elle lancé. Dimanche, le candidat du Front de gauche, Pierre Ripart, est arrivé en quatrième position (6,64%), suivi de Clément Lesaege (Parti pirate, 1,97%), de Renée Potchtovik (LO, 1,57%) et de Michel Ramel (SE, 1,25%).
Devancée de seulement 63 voix par son rival UMP au second tour des législatives le 17 juin 2012, au terme d'une triangulaire UMP-PS-FN, Mme Houssin avait déposé un recours devant le Conseil constitutionnel, qui avait invalidé le résultat du scrutin.
Les Sages avaient retenu grief d'un tract distribué le vendredi avant le deuxième tour et mettant en cause Sylvie Houssin au sujet d'un projet de quartier.