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SNCF: des trains sans contrôleurs au détriment de la sécurité
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2405&id=23
et Intercités est passée de 61 à 7 jours. Sur ces trains régionaux, les usagers ne pourront donc plus acheter leurs billets à l'avance, sauf à préciser lors de l'achat la semaine de validité souhaitée. C'est une dégradation du service rendu à ces usagers, que la SNCF justifie par sa volonté de lutter contre les fraudes.
Elle dénonce la multi-utilisation des billets TER ou Intercités, qui ne seraient pas compostés et utilisés plusieurs fois, quitte à payer une amende en cas de contrôle. Pour diminuer cette fraude, elle envisage par ailleurs de faire passer le montant de l'amende de 25 euros actuellement à 100 euros. Mais si la SNCF prend ou prévoit de telles mesures, c'est parce qu'il y a de moins en moins de contrôleurs sur les trains régionaux, et qu'elle veut encore accentuer cette tendance.
Chaque jour, 6 500 trains sur 15 000 circulent déjà sans contrôleur. C'est le cas de 90 % des Transiliens en Ile-de-France. La SNCF envisage d'étendre cette situation à tous les trains régionaux et de limiter le contrôle des billets à des brigades de contrôleurs intervenant soit dans les trains, soit sur les quais dans le cas des lignes bondées et dites à risque.
Ce choix de la SNCF revient cependant à faire l'impasse sur la partie prioritaire de la mission des contrôleurs. En effet elle ne se limite pas au contrôle des billets et concerne aussi la sécurité. Les contrôleurs peuvent avoir à intervenir en cas de panne, d'accident, de conflit à bord, de descente sur les voies, etc. Quand leurs postes sont supprimés, ces situations doivent être gérées par le conducteur seul, à partir de caméras embarquées destinées à surveiller les rames.
Il s'agit donc d'une dégradation du service pour les usagers et des conditions de travail pour les cheminots. Elle n'est motivée que par la volonté de la SNCF de faire des économies tout en continuant à réduire les effectifs coûte que coûte.
Valérie FONTAINE