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    [27 juin] Rassemblement intersyndical Pas de code du travail sur ordonnance

    syndicalisme

    Lien publiée le 27 juin 2017

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    mardi 27 juin 2017 à 12h

    Lieu : Paris 7e

    Esplanade des invalides
    Métro et RER-C Invalides

    carte

    Mobilisons-nous contre les reculs sociaux

    https://paris.demosphere.eu/rv/55686

    de 12h à 14h

    Les futurs projets de réforme du gouvernement concernant le droit du travail, dévoilés par la presse, vont bien au-delà des éléments annoncés publiquement ! Ils concernent notamment le contrat de travail, les salaires, la santé, la sécurité au travail, l'assurance chômage et les retraites.

    Toutes les annonces vont dans le même sens : plus de précarité et de flexibilité pour les salariés, plus de « souplesse » et de facilités à licencier pour les entreprises. Au-delà de la méthode, consistant à agir rapidement via les ordonnances, le discours gouvernemental sur la « concertation » ne change rien : le gouvernement veut aller vite sans de véritables négociations. Il veut frapper fort. Le nouveau pouvoir à un projet de société ultralibéral, destructeur pour les salariés.

    Sur le droit du travail, il aggrave la « Loi Travail », dont nous exigeons l'abrogation, en faisant primer les accords d'entreprises au détriment des garanties collectives et du code du travail.

    Des questions essentielles sont au cœur des réformes envisagées.

    Temps de travail, travail de nuit, salaires, emploi, plafonnement des indemnités de licenciement, référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur, fusion des instances représentative du personnel, remise en cause de l'insertion professionnelle des jeunes, réforme de l'assurance chômage et de l'assurance maladie avec la suppression des cotisations salariales via l'augmentation de la CSG ! Les retraités seraient particulièrement touchés via l'augmentation de 1.7 % de la CSG !

    Ces projets sont d'autant plus dangereux qu'ils ouvrent aussi la voie à une attaque des statuts des salariés de la fonction publique et des services publics. Macron veut supprimer 120 000 postes de fonctionnaires ! L'égalité d'accès et le droit de toutes et tous à ces Services sur l'ensemble du territoire va encore subir de nouvelles attaques : enseignement public, hôpital, collectivités territoriales. L'inversion de la hiérarchie des normes, poussée jusqu'au bout, comme le prévoit le gouvernement Macron, ce n'est plus de norme du tout, le retour à l'individualisation complète du contrat de travail, que l'employeur soit public ou privé ! C'est une revendication patronale afin de faire baisser le « coût du travail » et faciliter les licenciements. Il s'agit en fait de satisfaire ce dont le MEDEF rêve depuis toujours : «revenir systématiquement sur tout ce qui a été édifié en 1936 et 1945 ».

    Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF d'Île-de-France considèrent qu'il est urgent, indispensable que les salariés soient informés du contenu dangereux des projets Macron ! Nous ne pouvons laisser faire cela. Aussi, nos organisations invitent les salariés, les privés d'emploi, les jeunes, les retraités, à agir pour défendre et obtenir des améliorations en matière d'emploi, d'augmentation de salaire, d'améliorations des conditions de travail, de maintien des conventions collectives et des statuts, de maintien des services publics et de toutes leurs missions.

    Il faut augmenter les salaires, réduire le temps de travail, renforcer les droits des salariés et de leurs représentants. Il faut en finir avec l'austérité pour les salariés et les cadeaux sans limite aux employeurs.

    Elles appellent les salariés, les privés d'emploi, les jeunes, les retraités, à participer aux rendez-vous de mobilisations unitaires et interprofessionnelles qui seront organisés dès maintenant et à la rentrée de septembre.

    Document au format PDF:

    Lien : https://paris.demosphere.eu/rv/55686
    Source : message reçu sur Front Social le 21 juin 21h
    Source : message reçu le 13 juin 14h
    Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3092
    Source : http://solidairesparis.org/Rassemblement-inte…


    Rassemblement

    Toutes et tous ensemble contre la casse du code du travail.

    Union Régionale CGT Île-de-France

    Le 27 juin premier 12h00 - Esplanade des Invalides

    Refusons la politique de casse de décennies de luttes ouvrières, l'Union Régionale CGT Île-de-France appelle à une première initiative, qui en appellera d'autres, le mardi 27 juin, jour d'installation des députés nouvellement élus à 12h à proximité de l'Assemblée nationale.

    Ne laissons pas le code du travail mourir sur ordonnance !

    A peine élu Macron confirme la mise en œuvre de son programme antisocial et la ministre du Travail fourbit ses armes. La nomination d'un Premier ministre, proche d'Alain Juppé et soutien de François Fillon, est symbolique du sens donné à l'action du gouvernement. Sa composition montre également que les ministres ne sont pas tous des inconnus de la politique... Quand à l'ouverture à la socité civile, c'est plutôt de l'ouverture au MEDEF qu'il s'agit : L'ancienne DRH du groupe Danone, Muriel Pénicaud, vient de nommer une équipe de choc qui ne laisse aucune illusion sur les décisions politiques à venir dans les prochaines semaines.

    Le directeur de cabinet de la Ministre du Travail n'est pas non plus un inconnu des syndicalistes CGT: Antoine Foucher, ancien dirigeant du Medef a aussi été DRH mais lui du groupe Schneider. Avec cet homme du Patronat, la Ministre sera secondée avec zèle pour préparer dès l'été les ordonnances démantelant le code du Travail.

    Cela en dit long sur les méthodes du Président de la République et sur l'urgence des salariés à se mobiliser, dans l'unité la plus large, contre les casses programmées du Code du Travail et de la Protection Sociale, qu'Emmanuel Macron veut imposer à coup d'ordonnances, dès cet été.

    Philippe Martinez, Secrétaire Général de la CGT, reçu à l'Elysée et à Matignon a exigé un renforcement des droits et garanties sociales pour tous les salariés et retraités à l'inverse des objectifs du nouveau gouvernement :

    Propositions sociales

    • Hausse du SMIC à 1800 euros avec obligation de négociation par branche pour mise à niveau de l'ensemble des seuils d'accueil par qualification et diplôme. Hausse des pensions de retraite et des minima sociaux sur la base de cette proposition de SMIC.
    • Mise en œuvre effective de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes avec mesures contraignantes (pénalités financières) pour les entreprises non respectueuses.
    • Réduction du temps de travail à 32 heures de référence hebdomadaire avec négociation de mise en œuvre par branche.
    • Retraite à 60 ans avec taux de remplacement à 75% minimum du SMIC.
    • Développement et extension des droits à la protection sociale par un renforcement de la Sécurité sociale.
    • Allocation d'autonomie pour les étudiants.
    • Code du travail simplifié renforçant les droits des salariés et de leur représentation, respect de la hiérarchie des normes.
    • Développement de la démocratie sociale avec développement des prérogatives de chacune des IRP, du dialogue social et de la négociation collective. Développement des droits participatifs des salariés à la démocratie sociale et aux stratégies d'entreprises.
    • Mise en place d'un fonds mutualisé pour l'accès aux activités sociales et culturelles pour les salariés des TPE avec une gestion nationale paritaire selon représentativité.
    • Loi d'amnistie pour l'ensemble des représentants des salariés.

    Propositions économiques

    • Plan de reconquête et de développement de l'industrie conjuguant développement technologique et emplois avec préservation de l'environnement.
    • Plan de reconquête et de développement des services publics veillant à l'égalité territoriale notamment en matière d'éducation, de culture, de santé et de transports publics et fret.
    • Conditionnalité des aides publiques avec des créations d'emplois stables et durables (généralisation des CDI).

    Refusons cette politique de casse de décennies de luttes ouvrières, l'Union Régionale CGT Île-de-France appelle à une première initiative, qui en appellera d'autres, le mardi 27 juin, jour d'installation des députés nouvellement élus à 12h à proximité de l'Assemblée nationale.

    Document au format PDF:

    Source : http://urif.cgt.fr/le-27-juin-toutes-et-tous-...
    Source : https://fr-fr.facebook.com/cgtparis/


    Le mardi 27 juin 2017, jour d'installation des nouveaux députés !

    Ensemble, mobilisons-nous !

    Union Fédérale des Syndicats de l'État - CGT

    Certes, après son élection à la présidence de la République, Emmanuel Macron détient une majorité absolue à l'Assemblée Nationale.

    Néanmoins, les électrices et les électeurs n'ont pas voulu lui accorder les pleins pouvoirs puisque 58 % des électrices et des électeurs se sont abstenus - un record sous la cinquième République - lors du second tour des élections législatives.

    Se mobiliser pour un Code du travail plus protecteur des salarié-e-s

    Dans un tel contexte, il ne saurait y avoir adoption d'une nouvelle loi réformant le Code du Travail sur ordonnance pour aller plus loin dans la dérèglementation du droit du travail, l'inversion de la hiérarchie des normes, la facilitation des licenciements et le plafonnement des indemnités versées, le référendum d'entreprise à la seule initiative des employeurs ou encore la fusion des instances représentatives des personnels.

    Pour la CGT, la loi Travail, adoptée par 49-3 sous la précédente mandature et rejetée par des millions de manifestant-e-s, une large majorité de l'opinion publique et des organisations syndicales, doit être abrogée.

    Par ailleurs, la CGT demande aux pouvoirs publics l'ouverture d'un réel processus de négociations afin que ses propositions et ses revendications pour l'élaboration d'un Code du Travail du XXI ème siècle porteur de droits et de protections de haut niveau de l'ensemble des salarié-e-s soient prises en compte.

    Se mobiliser pour reconquérir et développer la protection sociale

    Loin de ne porter que sur la seule question du droit du travail, le programme d'Emmanuel Macron c'est aussi des attaques en règle contre nos systèmes de sécurité et de protection sociales avec notamment le transfert des cotisations sociales vers la contribution sociale généralisée, la casse de l'assurance chômage ou encore l'instauration d'un régime de retraite unique par point et la liquidation à terme du code des pensions civiles et militaires.

    Se mobiliser pour une Fonction Publique porteuse de progrès social

    Le programme d'Emmanuel Macron, c'est aussi une attaque en règle contre les services publics, la Fonction Publique et ses personnels.

    Ainsi, en procédant à la création d'un ministère de l'action et des comptes publics, il a confirmé sa volonté d'effacement de la Fonction Publique et de la soumettre toujours plus aux politiques d'austérité.

    Emmanuel Macron entend baisser de 60 milliards d'euros la dépense publique sous son quinquennat.

    Ce sont 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires dont 70 000 au titre de la fonction publique territoriale et 50 000 au titre de la fonction publique de l'Etat.

    C'est un « rendez-vous salarial » annoncé par le ministre, Gérald Darmanin, en 2017, tout en disant qu'il n'y aura pas d'augmentation des salaires.

    C'est le développement de la rémunération au mérite alors que la CGT ne cesse d'exiger l'abrogation du RIFSEEP.

    C'est la volonté de décorréler la valeur du point d'indice des trois versants de la fonction publique et de mettre fin à sa hausse uniforme.

    C'est un statut général des fonctionnaires jugé « inapproprié » par le candidat Macron qu'il entend mettre en pièce.

    De premières attaques sont déjà portées à l'encontre des personnels de la Fonction Publique à l'image de l'annonce gouvernementale de rétablissement du jour de carence et un gel supplémentaire de 6,5 millions d'euros des crédits dédiés au financement des politiques d'action sociale interministérielles de la fonction publique de l'Etat s'ajoutant à des crédits déjà amputés par rapport à l'année 2016.

    Dans un tel contexte, il y a besoin de construire et d'engager la mobilisation pour imposer d'autres choix et construire une Fonction Publique porteuse de progrès social !

    D'ores et déjà, l'Union Fédérale des Syndicats de l'Etat CGT travaille à la construction, dans un cadre unitaire du plus haut niveau possible, des rapports de forces et des processus d'actions nécessaires pour imposer d'autres choix.

    Ensemble, engageons la mobilisation !

    Le 27 juin 2017, jour d'installation des députés à l'Assemblée nationale, des rassemblements et des manifestations seront organisés dans les territoires.

    En Ile-de-France, à l'appel des organisations syndicales régionales, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, un rassemblement sera organisé à partir de 12 heures à l'esplanade des Invalides à proximité de l'Assemblée nationale.

    L'Union Fédérale des Syndicats de l'Etat CGT sera présente à cette première initiative qui en appellera d'autres pour imposer le progrès social.

    L'Union Fédérale des Syndicats de l'Etat CGT appelle les personnels à participer à ces mobilisations.

    Union Fédérale des Syndicats de l'État
    tel : 01 55 82 77 67 ou 01 22 82 77 56-mel : ufse@cgt.fr

    Document au format PDF:

    Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article6196


    Le programme de Macron, parlons-en !

    Refusons cette politique de casse de décennies de luttes ouvrières

    CGT agents de la Fonction publique territoriale

    Un nouveau ministère de l'Action et des Comptes publics : en le dénommant ainsi, Emmanuel Macron et Édouard Philippe confirment, s'il en était besoin, leur conception avant tout libérale des services publics et de leurs missions. Nous le contestons totalement !

    Pour l'anecdote, on notera que même Nicolas Sarkozy n'avait pas franchi un tel cap puisque la Fonction publique figurait explicitement dans le titre du premier ministère confié à Éric Woerth.

    En effaçant ainsi la Fonction publique, en la rattachant à un département ministériel qui en fera avant tout une variable budgétaire et en y nommant une personnalité fortement ancrée à droite, le Président de la République et le Premier ministre indiquent clairement leur volonté de poursuivre et d'amplifier les nocives politiques d'austérité.

    Plus que jamais et sans attendre, la CGT portera ses exigences d'une Fonction publique renforcée, dotée de tous les moyens nécessaires pour mener toujours mieux ses missions publiques pour la population et le progrès social.

    Document au format PDF:

    Source : http://www.csd93.fr/?p=1745


    #ordonnances La régression sociale, c'est non !

    Progrès social, paix, démocratie !

    Front Syndical de Classe

    « Ce que les travailleurs n'ont pas pu avoir avec leur bulletin de vote, ils l'obtiendront par l'action. »
    Georges Séguy, leader de la CGT au lendemain des élections législatives de 1978 remportées contre toute attente par la droite

    Un système médiatique confisqué par les plus riches qui assènent chaque jour une propagande totalitaire, un système politique qui donne la présidence et 75 % des députés à un parti représentant 15 % des électeurs, des euro-politiques uniques appliquées par la droite et par le parti « socialiste » depuis plus de 30 ans qui ont écœuré les jeunes et les classes populaires trouvant dans l'abstention de masse le moyen de protester, après le « sursaut Mélenchon » au 1er tour de la présidentielle…

    Le résultat est que le Medef et l'UE vont exercer directement le pouvoir en la personne du président-banquier Macron

    Le résultat est que le Medef et l'UE vont exercer directement le pouvoir en la personne du président-banquier Macron pour imposer leur potion amère aux classes populaires et favoriser toujours plus les profits des grands groupes privés avec au programme : ubérisation et casse du code du travail, privatisations, compression des salaires et des pensions, casse de l'indemnisation du chômage, de la sécu et des retraites par répartition, militarisation et Otanisation, euro-dissolution des conquêtes du CNR et de la souveraineté nationale et populaire, alignement culturel et linguistique sur les USA avec le retour en vue du TAFTA (grand marché transatlantique entre l'UE de Merkel et les EU de Trump)…

    Bien entendu, le pouvoir sait que dans « le pays classique de la lutte des classes » qu'est la France, cette offensive généralisée entraînera une riposte du monde du travail d'autant que la période électorale n'a été marquée par aucun attentisme social mais a connu au contraire de nombreuses luttes contre les fermetures d'usines ou de services hospitaliers (plus de 1000 hôpitaux, ehpad, cliniques, établissements de santé divers, en lutte depuis le début de l'année), contre la criminalisation du syndicalisme ou l'épuisement au travail, pour des augmentations de salaires et les conditions de travail (commerce, conducteurs matières dangereuses, chauffeurs Uber…).

    L'idée du pouvoir est donc aussi d'en finir une fois pour toutes avec la résistance populaire française admirée dans de nombreux pays étrangers en lui infligeant une défaite décisive.

    C'est pourquoi les grandes manœuvres sont entamées pour isoler la CGT et briser le Front Syndical qui mena la lutte contre la loi travail en 2016.

    C'est pourquoi aussi Macron veut intégrer à la loi normale les mesures d'exception de l'État d'urgence (permettant au préfet d'interdire n'importe quelle manifestation, site internet ou d'assigner à résidence quiconque s'en prendrait à la politique des pouvoirs publics…), allant jusqu'à susciter l'inquiétude du New York Times sans qu'en France les éditorialistes aux ordres ne s'émeuvent beaucoup. Il faut dire qu'ils n'avaient pas hésité à comparer le syndicalisme à du terrorisme et la CGT à Daesh l'an dernier en pleine lutte contre l'euro-loi el-khomri…

    Sans attendre que le gouvernement daigne préciser ses projets dont nous connaissons déjà la dangerosité et l'étendue, l'urgence aujourd'hui est de soutenir toutes les luttes en cours et de préparer l'affrontement de classe qui vient en faisant tout pour être à la hauteur de l'offensive construite et planifiée par le pouvoir contre le monde du travail et les classes populaires. Et en posant la perspective d'un mouvement d'ensemble bloquant la production du profit indispensable pour gagner.

    la régression sociale sauce Macron, c'est non !

    De nombreuses initiatives locales, départementales ou régionales de mobilisation sont d'ores et déjà annoncées en ce sens en particulier par des organisations de la CGT, à l'image de l'appel de la fédération CGT de la Chimie à « engager une guerre totale de mobilisation et à construire un processus de luttes au plus haut niveau et dans la durée » ou de la manifestation du 27 juin à Paris à l'initiative de l'URIF avec pour mot d'ordre : « la régression sociale sauce Macron, c'est non ! »

    Le Front Syndical de Classe appelle à participer massivement à toutes ces initiatives, à renforcer les liens intersyndicaux et interpro entre organisations de base, à mettre en lumière le lien entre toutes les contre-réformes à venir et à construire des plate-formes revendicatives offensives et unificatrices.

    C'est bien le capitalisme en crise qui est responsable des régressions sans limite et des guerres impérialistes. C'est bien l'Union européenne, avec l'aide de la Confédération Européenne des Syndicats, qui pilote et formate les plans de contre-réformes dans tous les secteurs.

    Et c'est bien le monde du travail public-privé, de la jeunesse, des retraités qui, unis, ont la solution entre leurs mains pour imposer un changement de société permettant tout à la fois de retrouver la voie du progrès social, de la paix, de la démocratie et de la souveraineté populaire.

    Front Syndical de Classe

    Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles...


    Loi travail, ordonnances… :

    affirmer les exigences du monde du travail

    Lutte Ouvrière

    Un certain nombre d'appels à manifester contre les projets Macron de remise en cause des droits des travailleurs ont été lancés. Pour l'essentiel, ces appels émanent de la CGT. En province diverses dates ont été mises en avant, et pour la région parisienne l'union régionale CGT, l'URIF, a appelé à une manifestation aux Invalides, à côté de l'Assemblée nationale, le 27 juin à 12 heures, le jour de l'ouverture de la session du Parlement nouvellement élu.

    On peut certes préférer ce genre d'initiative, qui en appelle à la mobilisation des travailleurs, aux palabres autour du tapis vert qui se sont multipliées depuis près de deux semaines. On peut aussi espérer que des travailleurs, exaspérés par la campagne de Macron contre le monde du travail, aient envie de se saisir de ces opportunités. Mais on est encore loin d'un vaste plan de mobilisation en vue de mettre en échec l'offensive d'ampleur qui s'annonce.

    Même l'initiative de l'URIF sur la région parisienne a des côtés très ambigus. En choisissant de manifester en direction de l'Assemblée nationale, le jour de sa mise en place, elle laisse penser que les travailleurs devraient chercher à se faire entendre des députés. Ainsi, la CGT contribuerait à accréditer l'idée que le sort du monde du travail dépend d'une institution qui ne sert à rien, et dont Macron lui-même a annoncé qu'il se passerait.

    Tout cela semble plus destiné à donner le change à des militants déboussolés par la passivité de leur centrale qu'à autre chose. Car, par ailleurs, le vaste plan de rencontres avec le gouvernement n'est pas remis en cause. Il n'y a aucune condamnation claire et ferme de la comédie de Macron et de Philippe pour occuper le temps et l'espace en attendant le 21 septembre, jour où les ordonnances seront publiées au Journal officiel et rentreront en application.

    Mais les travailleurs peuvent, à tout moment et à toute occasion, décider de s'inviter eux-mêmes dans la danse et en changer la musique. La classe ouvrière, en se mobilisant pour défendre ses revendications de classe, peut mettre en échec le gouvernement et, plus largement, faire reculer l'ensemble du patronat.

    Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2017/06/21...